Dans un communiqué choc, Greenpeace France a annoncé suspendre ses activités sur le réseau social X (anciennement Twitter), propriété du controversé milliardaire Elon Musk. Selon l’ONG environnementale, la plateforme serait devenue une caisse de résonance pour « la désinformation, le climato-scepticisme » et les « idéologies contraires à la lutte pour la justice climatique et sociale ».
Une plateforme devenue « toxique » selon Greenpeace
« Si aucun réseau social n’est parfait, X atteint aujourd’hui un niveau de toxicité sans précédent », dénonce Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, pointant du doigt « l’absence de modération, la prolifération de discours haineux et climatosceptiques, la mise en avant algorithmique de contenus extrémistes ».
L’impossibilité de débattre sereinement
Pour l’organisation, il est devenu impossible de « mener des débats constructifs sur des enjeux cruciaux tels que le changement climatique, la biodiversité ou la transition énergétique » sur la plateforme. La « polarisation extrême et toxique », jugée « dangereuse pour la démocratie », a fini par avoir raison de la patience de Greenpeace France.
La liberté d’expression sans filtre d’Elon Musk en question
Depuis le rachat de Twitter par Elon Musk en 2022, le réseau social est régulièrement accusé de laxisme dans la modération des contenus. Fervent défenseur d’une vision radicale de la liberté d’expression rejetant toute forme de censure, le milliardaire est soupçonné de laisser prospérer fake news et théories conspirationnistes climatosceptiques.
Un départ qui s’inscrit dans une vague de désaffection
Greenpeace France n’est pas la première organisation à claquer la porte. Sa décision fait écho au départ récent de grands quotidiens régionaux français comme Ouest-France et Sud-Ouest, ainsi que de titres de presse internationaux tels que The Guardian, La Vanguardia ou Dagens Nyheter.
Cette hémorragie illustre la crise de confiance grandissante à l’égard de la plateforme. Reste à savoir si ce signal d’alarme suffira à infléchir la politique controversée d’Elon Musk en matière de modération, ou si X est condamnée à devenir le terrain de jeu des propagateurs de désinformation et autres marchands de doute climatosceptiques.
« En cohérence avec nos valeurs, nous refusons désormais de nourrir une plateforme qui favorise la désinformation, le climato-scepticisme et offre une tribune privilégiée aux idéologies contraires à la lutte pour la justice climatique et sociale. »
– Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France
Quelles alternatives pour les organisations militantes ?
Si Greenpeace France continuera d’être active sur d’autres réseaux comme Facebook, Instagram, LinkedIn et Threads, l’ONG explore aussi des alternatives émergentes telles que Bluesky, qui gagne en popularité. Un choix stratégique pour continuer à faire entendre sa voix dans un paysage numérique en pleine reconfiguration.
Mais au-delà du cas Greenpeace, c’est toute la sphère militante qui s’interroge : comment continuer à sensibiliser et mobiliser en ligne sans servir de caisse de résonance aux détracteurs de la cause climatique ? Un défi de taille à l’heure où les réseaux sociaux s’affirment comme des espaces incontournables du débat public et de l’engagement citoyen.
« Cette décision s’inscrit dans une réflexion plus large au sein de Greenpeace. Plusieurs autres bureaux de l’ONG dans le monde envisagent également de quitter prochainement X en fonction des alternatives existantes dans les différents contextes nationaux. »
– Communiqué de Greenpeace France
X, futur bastion mondial des climato-sceptiques ?
Si l’exode des organisations écologistes se confirme, X pourrait bien devenir le repaire mondial des climato-sceptiques et autres détracteurs de l’action climatique. Une perspective inquiétante à l’heure où l’urgence écologique n’a jamais été aussi pressante.
Face à ce risque, il est urgent de repenser les modalités du débat public en ligne pour éviter que les réseaux sociaux ne se transforment en terreau fertile pour la désinformation et le discours anti-science. Un enjeu démocratique crucial pour permettre aux voix de la raison et de la science de se faire entendre dans la cacophonie numérique ambiante.
Cette hémorragie illustre la crise de confiance grandissante à l’égard de la plateforme. Reste à savoir si ce signal d’alarme suffira à infléchir la politique controversée d’Elon Musk en matière de modération, ou si X est condamnée à devenir le terrain de jeu des propagateurs de désinformation et autres marchands de doute climatosceptiques.
« En cohérence avec nos valeurs, nous refusons désormais de nourrir une plateforme qui favorise la désinformation, le climato-scepticisme et offre une tribune privilégiée aux idéologies contraires à la lutte pour la justice climatique et sociale. »
– Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France
Quelles alternatives pour les organisations militantes ?
Si Greenpeace France continuera d’être active sur d’autres réseaux comme Facebook, Instagram, LinkedIn et Threads, l’ONG explore aussi des alternatives émergentes telles que Bluesky, qui gagne en popularité. Un choix stratégique pour continuer à faire entendre sa voix dans un paysage numérique en pleine reconfiguration.
Mais au-delà du cas Greenpeace, c’est toute la sphère militante qui s’interroge : comment continuer à sensibiliser et mobiliser en ligne sans servir de caisse de résonance aux détracteurs de la cause climatique ? Un défi de taille à l’heure où les réseaux sociaux s’affirment comme des espaces incontournables du débat public et de l’engagement citoyen.
« Cette décision s’inscrit dans une réflexion plus large au sein de Greenpeace. Plusieurs autres bureaux de l’ONG dans le monde envisagent également de quitter prochainement X en fonction des alternatives existantes dans les différents contextes nationaux. »
– Communiqué de Greenpeace France
X, futur bastion mondial des climato-sceptiques ?
Si l’exode des organisations écologistes se confirme, X pourrait bien devenir le repaire mondial des climato-sceptiques et autres détracteurs de l’action climatique. Une perspective inquiétante à l’heure où l’urgence écologique n’a jamais été aussi pressante.
Face à ce risque, il est urgent de repenser les modalités du débat public en ligne pour éviter que les réseaux sociaux ne se transforment en terreau fertile pour la désinformation et le discours anti-science. Un enjeu démocratique crucial pour permettre aux voix de la raison et de la science de se faire entendre dans la cacophonie numérique ambiante.