Le paradoxe est saisissant. Alors qu’il réalise des prouesses pour sa première participation à la prestigieuse Ligue des champions, pointant à une inattendue 4ème place à mi-parcours, le Stade Brestois est paradoxalement au plus mal en championnat de France. Après 11 journées, le club du Finistère végète à une inquiétante 12ème place, bien plus proche de la zone rouge que des places européennes.
Le contraste est d’autant plus marqué que les exploits européens, comme la victoire au Sparta Prague mi-octobre (1-2), ont souvent été entrecoupés de contre-performances en Ligue 1. Les défaites contre Nice (0-1) et surtout chez la lanterne rouge Montpellier (3-1) ont douché l’enthousiasme généré par les bons résultats continentaux. « C’était la préparation idéale mais on n’a pas eu d’allant, d’enthousiasme », pestait l’entraîneur Eric Roy après le revers héraultais.
L’urgence de se ressaisir en championnat
Promu dans l’élite en 2019, le SB29 avait depuis réussi à se stabiliser entre la 11ème et la 17ème place avant de réaliser un exercice 2023-2024 exceptionnel, terminant sur le podium. Mais le retour sur terre est brutal. « Il y a une grande urgence, une très grande urgence », alerte Eric Roy, appelant ses troupes à se « remettre en ordre de marche en championnat ».
La tâche s’annonce ardue. Pour la reprise post-trêve internationale, les Brestois ont rendez-vous en Principauté face à l’AS Monaco, actuel dauphin du PSG. Cette affiche de la 12ème journée aura lieu vendredi à 19h. Selon une source proche du club, la trêve aura au moins permis aux joueurs de « couper quelques jours, de se ressourcer » pour « retrouver des forces vives et le bon état d’esprit ».
Des cadres en forme mais sous pression
Hormis le latéral droit Bradley Locko, absent de longue date en raison d’une rupture du tendon d’Achille, Eric Roy peut compter sur un groupe au complet. Le milieu de terrain Pierre Lees-Melou, revenu de blessure il y a un mois et demi, et le défenseur central Brendan Chardonnet sont attendus à leur meilleur niveau. Ce dernier ne cachait pas son inquiétude après la claque montpelliéraine : « Il va falloir gratter des points le plus vite possible ».
Si les forces en présence semblent favorables à Monaco sur le papier, les Brestois espèrent capitaliser sur leur dynamique européenne et leur infirmerie vide pour créer la surprise. Le FC Barcelone, qu’ils défieront mardi en C1, attendra. L’urgence est clairement au championnat. Ramener ne serait-ce qu’un point du Louis II apaiserait grandement la situation. Sans quoi le spectre d’une saison élitiste à deux vitesses, entre rêve européen et cauchemar domestique, risque vite de se préciser.
Des cadres en forme mais sous pression
Hormis le latéral droit Bradley Locko, absent de longue date en raison d’une rupture du tendon d’Achille, Eric Roy peut compter sur un groupe au complet. Le milieu de terrain Pierre Lees-Melou, revenu de blessure il y a un mois et demi, et le défenseur central Brendan Chardonnet sont attendus à leur meilleur niveau. Ce dernier ne cachait pas son inquiétude après la claque montpelliéraine : « Il va falloir gratter des points le plus vite possible ».
Si les forces en présence semblent favorables à Monaco sur le papier, les Brestois espèrent capitaliser sur leur dynamique européenne et leur infirmerie vide pour créer la surprise. Le FC Barcelone, qu’ils défieront mardi en C1, attendra. L’urgence est clairement au championnat. Ramener ne serait-ce qu’un point du Louis II apaiserait grandement la situation. Sans quoi le spectre d’une saison élitiste à deux vitesses, entre rêve européen et cauchemar domestique, risque vite de se préciser.