Quel match, quelle soirée ! Au terme d’une rencontre épique et d’une seconde période de feu, l’équipe de France a signé un succès retentissant sur la pelouse de San Siro face à l’Italie (1-3). Une victoire qui porte la marque d’un collectif solidaire et ambitieux, à l’image du duo Rabiot-Digne, étincelant et décisif.
La France mate l’Italie dans un San Siro bouillant
68 000 spectateurs survoltés, une « Marseillaise » conspuée, un stade mythique à faire taire… Le décor était planté pour un duel au sommet entre deux nations en pleine reconstruction. Et au coeur de la fournaise milanaise, ce sont bien les Bleus qui ont su garder la tête froide pour dompter une Nazionale joueuse mais trop friable.
Malgré l’absence de cadres comme Kylian Mbappé, l’équipe de France a maîtrisé son sujet de bout en bout. Avec un Adrien Rabiot des grands soirs et un Lucas Digne qui s’est mué en passeur décisif puis en buteur, les hommes de Didier Deschamps ont éteint les ardeurs italiennes. Un succès net et sans bavure qui confirme les belles promesses entrevues ces derniers mois.
Rabiot-Digne, duo gagnant
La grande satisfaction de la soirée côté français se nomme sans conteste Adrien Rabiot. Déjà buteur décisif jeudi face à l’Autriche, le milieu de la Juventus a récidivé d’une tête rageuse pour lancer parfaitement les siens (3e). Omniprésent dans l’entrejeu, il a écoeuré les Italiens par sa science du placement et son abattage.
Le Turinois a été parfaitement secondé par Lucas Digne, son complice d’un soir. Positionné comme piston gauche dans le 3-4-3 concocté par Deschamps, l’ancien Parisien s’est offert deux arabesques de classe : une merveille de centre pour l’ouverture du score de Rabiot, puis un coup franc somptueux (36e) qui a mis les Bleus sur orbite. Deux gestes qui en disent long sur l’état d’esprit et la qualité technique de ce groupe France nouveau look.
L’Italie KO debout
Sonnés mais vaillants, les Italiens ont eu le mérite de ne jamais abdiquer. Mais trop approximatifs techniquement et souvent pris de vitesse, ils n’ont jamais pu contrecarrer la maîtrise collective française. La réduction du score de Berardi (68e) a bien redonné un bref espoir à un virage sud en fusion, mais l’inévitable Rabiot a surgi à la conclusion d’un contre supersonique pour éteindre définitivement la Nazionale (80e).
C’est dans ce genre de match qu’on voit le caractère et la force d’un groupe. Les garçons ont été extraordinaires d’abnégation et de maîtrise.
Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France.
Un succès probant et riche d’enseignements pour les Bleus, qui terminent en tête de leur groupe de Ligue des nations et s’ouvrent de belles perspectives à deux ans de la prochaine Coupe du monde. De quoi rêver d’un nouveau sacre planétaire ? Réponse en 2026, mais une chose est sûre : cette nouvelle génération tricolore a faim, très faim.
Un avenir radieux ?
Le sélectionneur Didier Deschamps ne s’y est pas trompé. Cette large victoire en terres italiennes doit servir de base pour la suite. La qualité technique, la cohésion et l’état d’esprit affichés par ses troupes sont de bon augure à l’aube d’un nouveau cycle. Avec un noyau dur articulé autour de cadres confirmés et de jeunes aux dents longues, la France peut voir loin.
L’objectif premier sera de bien négocier les éliminatoires de l’Euro 2024, avec en tête la quête d’un troisième titre continental. Mais c’est surtout la Coupe du monde 2026, co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, qui offrira une opportunité en or à cette équipe de France talentueuse et décomplexée.
D’ici là, Didier Deschamps aura fort à faire pour peaufiner les automatismes d’un groupe remodelé mais déjà conquérant. La concurrence s’annonce féroce à tous les postes, un « luxe » qui ravit le sélectionneur. À n’en pas douter, il faudra compter sur ces Bleus nouvelle version dans les années à venir !
Les leçons à retenir
- Les Bleus ont démontré une force de caractère indéniable pour s’imposer dans un contexte hostile.
- Adrien Rabiot confirme son statut de taulier au milieu. Son abattage et son apport offensif en font un élément indispensable.
- Lucas Digne s’affirme comme une alternative crédible à Théo Hernandez au poste de piston gauche.
- La défense à trois testée par Deschamps semble tenir la route. De bon augure pour la suite.
- Même sans Mbappé, l’équipe de France regorge de talents pour faire la différence à tout moment.
Le succès éclatant décroché à San Siro ne doit cependant pas masquer les axes de progression. Dans un grand soir, les Bleus ont parfois eu du déchet technique qui aurait pu leur coûter cher. Il faudra gommer ces imprécisions face à des adversaires de plus haut calibre comme l’Allemagne, l’Espagne ou l’Angleterre. Mais que les supporters des Bleus se rassurent : le potentiel est là, immense. À deux ans du Mondial, Didier Deschamps dispose d’un réservoir de talents unique pour bâtir une équipe qui fera trembler la planète foot !
Le sélectionneur Didier Deschamps ne s’y est pas trompé. Cette large victoire en terres italiennes doit servir de base pour la suite. La qualité technique, la cohésion et l’état d’esprit affichés par ses troupes sont de bon augure à l’aube d’un nouveau cycle. Avec un noyau dur articulé autour de cadres confirmés et de jeunes aux dents longues, la France peut voir loin.
L’objectif premier sera de bien négocier les éliminatoires de l’Euro 2024, avec en tête la quête d’un troisième titre continental. Mais c’est surtout la Coupe du monde 2026, co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, qui offrira une opportunité en or à cette équipe de France talentueuse et décomplexée.
D’ici là, Didier Deschamps aura fort à faire pour peaufiner les automatismes d’un groupe remodelé mais déjà conquérant. La concurrence s’annonce féroce à tous les postes, un « luxe » qui ravit le sélectionneur. À n’en pas douter, il faudra compter sur ces Bleus nouvelle version dans les années à venir !
Les leçons à retenir
- Les Bleus ont démontré une force de caractère indéniable pour s’imposer dans un contexte hostile.
- Adrien Rabiot confirme son statut de taulier au milieu. Son abattage et son apport offensif en font un élément indispensable.
- Lucas Digne s’affirme comme une alternative crédible à Théo Hernandez au poste de piston gauche.
- La défense à trois testée par Deschamps semble tenir la route. De bon augure pour la suite.
- Même sans Mbappé, l’équipe de France regorge de talents pour faire la différence à tout moment.
Le succès éclatant décroché à San Siro ne doit cependant pas masquer les axes de progression. Dans un grand soir, les Bleus ont parfois eu du déchet technique qui aurait pu leur coûter cher. Il faudra gommer ces imprécisions face à des adversaires de plus haut calibre comme l’Allemagne, l’Espagne ou l’Angleterre. Mais que les supporters des Bleus se rassurent : le potentiel est là, immense. À deux ans du Mondial, Didier Deschamps dispose d’un réservoir de talents unique pour bâtir une équipe qui fera trembler la planète foot !