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Hausse d’impôts imminente pour combler le déficit public

Une source gouvernementale affirme qu'une hausse d'impôts serait inévitable en 2025 pour combler le déficit public record. Les ménages français devront-ils se serrer la ceinture ? Découvrez l'ampleur de l'effort fiscal qui pourrait leur être demandé.

Mauvaise nouvelle pour le porte-monnaie des Français : selon des sources proches du dossier, une hausse d’impôts serait inévitable en 2025 pour combler le déficit public abyssal. Le montant du dérapage des comptes publics atteindrait des sommets historiques, mettant en péril les finances de l’État. Face à cette situation alarmante, le gouvernement n’aurait d’autre choix que de demander un effort fiscal supplémentaire aux ménages.

Un déficit public record qui inquiète

D’après des informations obtenues par une source proche de Bercy, le déficit public pour l’année 2024 devrait atteindre la somme astronomique de 180 milliards d’euros, soit 1,7% du PIB. Un tel dérapage des comptes publics est totalement inédit sous la Ve République. Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, a qualifié cette situation d’« inexpliquée » malgré une croissance économique conforme aux prévisions.

Face à l’ampleur du gouffre budgétaire, la commission des finances de l’Assemblée nationale envisage de mettre en place une commission d’enquête pour faire la lumière sur ce fiasco financier. Erreurs de prévisions sur les rentrées fiscales ? Dépenses publiques non-maîtrisées ? Toutes les hypothèses sont sur la table pour tenter de comprendre comment on a pu en arriver là.

Quel impact sur le budget des ménages ?

Si le gouvernement se refuse pour l’instant à confirmer officiellement la hausse d’impôts, les experts ne doutent pas une seconde qu’elle sera au programme du budget 2025. Reste à savoir quelle sera l’ampleur de cette ponction fiscale pour les contribuables français.

Selon nos informations, l’addition pourrait être particulièrement salée. Un haut-fonctionnaire de Bercy, qui a requis l’anonymat, avance le chiffre de 1474 euros supplémentaires par foyer fiscal en moyenne. Une véritable douche froide pour le pouvoir d’achat des Français, déjà mis à mal par l’inflation galopante de ces derniers mois.

On n’a jamais vu un tel niveau de prélèvements obligatoires. C’est du jamais vu sous la Ve République. Les ménages vont devoir se serrer sérieusement la ceinture.

– Un expert en fiscalité

Des pistes pour faire rentrer l’argent dans les caisses

Pour tenter de combler le déficit abyssal des comptes publics, le gouvernement étudierait plusieurs pistes. Au menu des réjouissances fiscales :

  • Un alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail
  • Une hausse de la CSG pour les retraités
  • Une augmentation des droits de succession
  • La fin de niches fiscales jugées trop coûteuses

Des mesures particulièrement douloureuses pour les classes moyennes et supérieures, qui devraient une nouvelle fois mettre la main au portefeuille pour renflouer les caisses de l’État. Selon un députe de la majorité, « il n’y a pas de solution miracle, tout le monde va devoir participer à l’effort national ».

Face à la bronca que ne manquera pas de susciter cette cure d’austérité, le gouvernement, lui, se veut rassurant. Évoquant des mesures « équitables et progressives » pour éviter de faire peser l’effort sur les plus modestes. Mais en coulisses, c’est la soupe à la grimace. « On sait très bien que ça va gueuler, mais on n’a pas le choix. C’est ça ou la banqueroute » souffle un ministre.

Des dépenses publiques toujours plus élevées

Pour justifier cette immense ponction fiscale, le gouvernement pointe du doigt l’augmentation continue des dépenses publiques. Retraites, assurance maladie, aides sociales… La facture ne cesse de s’alourdir années après années, sans que des réformes structurelles ne soient menées pour endiguer cette spirale infernale.

Mais pour l’opposition, ces hausses d’impôts à répétition sont inacceptables. « On ne peut pas continuer à presser les ménages comme des citrons. Il faut s’attaquer enfin au mammouth des dépenses publiques » tonne un député LR. Les appels à un « choc de simplification » et à des coupes franches dans le millefeuille administratif se multiplient.

La crainte de nouvelles révoltes fiscales

Dans ce contexte explosif, beaucoup redoutent un embrasement social, comme lors de la crise des Gilets Jaunes fin 2018. À l’époque déjà, la grogne avait éclaté suite à une hausse de la taxe carbone, vécue comme une injustice fiscale par une partie des Français.

Si le gouvernement va trop loin, ça peut très vite devenir incontrôlable. Les gens n’en peuvent plus de ces hausses d’impôts à répétition.

– Un élu local

Pour désamorcer la colère qui monte, l’exécutif devra déployer des trésors de pédagogie pour convaincre de la nécessité de ces sacrifices. Un véritable numéro d’équilibriste s’annonce pour tenter d’éviter une nouvelle flambée des ronds-points.

Une chose est sûre : avec un tel niveau de déficit public et de dette, la France vit dangereusement au-dessus de ses moyens. L’heure des comptes a sonné, et l’addition risque d’être particulièrement douloureuse pour le portefeuille des Français. Les arbitrages budgétaires des prochains mois s’annoncent sous haute tension.

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