Que se passe-t-il réellement sur un plateau de tournage hollywoodien ? C’est la question à laquelle Sam Mendes, le réalisateur oscarisé des “Noces Rebelles” et de “Skyfall”, s’attaque avec sa nouvelle série comique “The Franchise”, diffusée sur la plateforme Max. Une plongée hilarante et sans concession dans les coulisses du 7ème art.
Une caméra cachée dans l’envers du décor
Imaginez qu’une caméra invisible s’introduise durant des semaines sur le tournage d’un blockbuster de super-héros. C’est le pari audacieux de “The Franchise” qui nous entraîne, le temps de quelques épisodes savoureux, dans les coulisses d’un studio londonien où se tourne “Tecto : L’Œil de la Tempête”, un film de la franchise américaine Tecto, superhéros de seconde zone.
Au cœur de ce joyeux capharnaüm, on suit Daniel, interprété par le formidable Himesh Patel, engagé comme premier assistant réalisateur. Son rôle ? Être le couteau suisse du plateau et résoudre les innombrables problèmes qui ne manquent pas de survenir, des crises d’ego des stars aux couacs techniques en passant par les rivalités entre techniciens. Autant dire que Daniel, dépassé mais déterminé, ne chôme pas !
Une galerie de personnages aussi cintrés qu’attachants
La grande force de “The Franchise”, au-delà de ses situations cocasses et de ses dialogues ciselés, c’est son casting de haut vol. Chaque personnage, du réalisateur mégalo à la productrice nymphomane en passant par les acteurs caprices, est une caricature savoureuse du microcosme hollywoodien. Mention spéciale à Jessica Hynes, désopilante en coach d’acteurs un brin dérangée, et à Billy Magnussen qui incarne avec un malin plaisir une star action à l’égo surdimensionné.
On n’est pas déçus de cette incursion insensée, sous la forme d’une fiction déjantée, dans un univers réputé très secret…
Renaud Baronian, Le Parisien
Au fil des épisodes, “The Franchise” s’impose comme une satire mordante de l’industrie du cinéma, n’épargnant personne. Les travers de la machine hollywoodienne sont épinglés avec un humour ravageur : course au profit, tyrannie du politiquement correct, abus de pouvoir… Sam Mendes signe une lettre d’amour au 7ème art qui ne verse jamais dans la complaisance.
Une série feel good qui fait du bien
Mais la série est avant tout une formidable bouffée de bonne humeur. Portée par des héros aussi cintrés qu’attachants, elle nous offre un concentré de situations absurdes et de gags irrésistibles. De quoi nous faire oublier un instant la grisaille du quotidien pour plonger avec délice dans la folie créatrice d’un plateau de cinéma.
Alors, prêts à passer de l’autre côté de la caméra ? Avec “The Franchise”, Sam Mendes nous offre un ticket pour une visite hilarante dans les coulisses du 7ème art. Une série feel good qui fait un bien fou et qui prouve, une fois de plus, que la vérité dépasse souvent la fiction !
