À quelques jours de l’élection cruciale à la présidence de l’Assemblée nationale, la macronie affiche ses divisions. Alors que la députée Yaël Braun-Pivet, de Renaissance (ex-LREM), s’est portée candidate pour succéder à Richard Ferrand au perchoir, elle doit affronter des vents contraires au sein même de son camp. Une situation délicate qui pourrait rebattre les cartes du jeu politique.
Une candidature qui divise
Depuis l’annonce de sa candidature, Yaël Braun-Pivet, qui présidait jusqu’alors la commission des Lois, ne fait pas l’unanimité parmi les troupes macronistes. Si elle peut compter sur le soutien de son groupe Renaissance, ses alliés du MoDem et d’Horizons semblent plus réticents. Selon certaines sources, ils envisageraient même de présenter leurs propres candidats, mettant en péril les chances de la députée des Yvelines.
Yaël Braun-Pivet n’a plus aucune chance
Un député de la majorité
L’hypothèse d’une primaire
Face à ces dissensions, l’idée d’organiser une primaire pour départager les différents prétendants macronistes a été évoquée lors d’un déjeuner à l’Élysée en présence d’Emmanuel Macron. Une option qui permettrait de préserver l’unité de la majorité, mais qui n’est pas sans risque politique. Le temps presse, le scrutin étant prévu dès jeudi.
Éviter une victoire de l’opposition
L’enjeu est de taille pour la macronie, qui doit impérativement conserver la présidence de l’Assemblée pour ne pas donner un levier supplémentaire aux oppositions. Malgré la perte de la majorité absolue lors des dernières législatives, le camp présidentiel espère rallier suffisamment de voix, notamment chez Les Républicains, pour l’emporter. Mais les divisions internes pourraient lui coûter cher et profiter à la gauche.
Une rentrée sous haute tension
Cette bataille pour le perchoir est symptomatique des défis qui attendent Emmanuel Macron et Elisabeth Borne en cette rentrée parlementaire. Avec une majorité relative et des oppositions déterminées, chaque vote s’annonce périlleux. Le climat politique promet d’être électrique dans les prochains mois, à commencer par les débats sur le budget ou la réforme des retraites. L’exécutif devra manœuvrer avec habileté pour éviter la paralysie.
Quoi qu’il en soit, cette élection à la présidence de l’Assemblée sera un premier test grandeur nature pour la macronie version 2022. Sa capacité à rester unie et à nouer des compromis sera scrutée de près. Un faux pas d’entrée fragiliserait un peu plus un pouvoir exécutif déjà mal en point après la gifle des législatives. Les prochains jours s’annoncent donc décisifs, et potentiellement à haut risque, pour le clan présidentiel.
L’enjeu est de taille pour la macronie, qui doit impérativement conserver la présidence de l’Assemblée pour ne pas donner un levier supplémentaire aux oppositions. Malgré la perte de la majorité absolue lors des dernières législatives, le camp présidentiel espère rallier suffisamment de voix, notamment chez Les Républicains, pour l’emporter. Mais les divisions internes pourraient lui coûter cher et profiter à la gauche.
Une rentrée sous haute tension
Cette bataille pour le perchoir est symptomatique des défis qui attendent Emmanuel Macron et Elisabeth Borne en cette rentrée parlementaire. Avec une majorité relative et des oppositions déterminées, chaque vote s’annonce périlleux. Le climat politique promet d’être électrique dans les prochains mois, à commencer par les débats sur le budget ou la réforme des retraites. L’exécutif devra manœuvrer avec habileté pour éviter la paralysie.
Quoi qu’il en soit, cette élection à la présidence de l’Assemblée sera un premier test grandeur nature pour la macronie version 2022. Sa capacité à rester unie et à nouer des compromis sera scrutée de près. Un faux pas d’entrée fragiliserait un peu plus un pouvoir exécutif déjà mal en point après la gifle des législatives. Les prochains jours s’annoncent donc décisifs, et potentiellement à haut risque, pour le clan présidentiel.