Une soirée électorale a viré au cauchemar dans un bar d’Alès connu pour accueillir des sympathisants du Rassemblement National. Peu après l’annonce des résultats des législatives, un groupe d’individus appartenant à la mouvance antifa a en effet violemment attaqué l’établissement, semant la panique parmi les clients.
Le bar de la Marine ciblé, clients sous le choc
Vers 20h30 dimanche soir, alors que les habitués du bar de la Marine digéraient les résultats du scrutin, un groupe d’une dizaine d’individus est passé devant l’établissement en insultant copieusement les clients attablés en terrasse. Pensant l’incident clos, ces derniers ont été stupéfaits de voir débarquer quelques minutes plus tard un premier assaillant, qui s’est jeté sur un consommateur pour le rouer de coups.
S’en est suivie une violente rixe, le personnel tentant tant bien que mal de repousser les agresseurs à l’extérieur en verrouillant la porte d’entrée, piégeant au passage l’un d’eux à l’intérieur. Mais ses complices ne l’ont pas abandonné, s’emparant de dalles en pierre servant à stabiliser les pieds de parasols pour les jeter dans la vitrine et libérer leur camarade. Dans la panique, des clients ont été blessés par des éclats de verre et des coups. Une femme particulièrement choquée s’est réfugiée dans l’arrière-salle.
Des dégâts et un établissement saccagé
Quand les forces de l’ordre sont arrivées sur place, elles ont découvert un établissement saccagé, la devanture explosée et des tables et chaises renversées. Le patron, encore sous le choc, peinait à comprendre les raisons d’une telle attaque dans ce contexte de soirée électorale. Plusieurs clients ont dû être pris en charge pour des blessures légères.
Un groupe antifa “Furious Monkeyz” derrière l’attaque
Selon le Procureur de la République d’Alès, les quatre individus interpellés appartiendraient au groupe antifa “Furious Monkeyz”, déjà connu pour des faits similaires. L’un d’eux serait même fiché S. Anthony Grenier, le leader présumé, serait un proche du député LFI-NFP Raphaël Arnault.
Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances et les motivations de cette attaque d’une rare violence. S’agit-il d’une action ciblée dans le contexte post-électoral ou d’un différend de droit commun ? Les auditions des suspects et des témoins devraient permettre d’en savoir plus.
Condamnations politiques et indignation
Cette agression n’a pas manqué de faire réagir la classe politique locale, unanime pour condamner ces violences. Le maire d’Alès a exprimé son indignation et son soutien aux victimes. Des élus de tous bords ont appelé au calme et à l’apaisement, craignant un climat de tensions exacerbées dans cette période post-électorale agitée.
Du côté des habitants, c’est la consternation et l’incompréhension qui dominent. Beaucoup peinent à concevoir qu’on puisse s’en prendre ainsi à un établissement en raison des orientations politiques supposées de ses clients. Cet événement met en lumière le climat de tensions et de radicalité qui semble gagner du terrain dans le débat public.
La liesse populaire ternie
Cette soirée aurait dû être un moment de liesse ou de déception démocratique, chacun accueillant les résultats des urnes à sa manière. Au lieu de cela, c’est la violence aveugle et la terreur qui se sont invitées dans ce bar paisible d’Alès, transformant un lieu de convivialité en scène de chaos le temps d’un déchaînement de haine. Un bien triste épilogue pour ce dimanche électoral qui laissera un goût amer à plus d’un habitant.
Reste à espérer que toute la lumière soit faite sur cette agression inqualifiable et que chacun retrouve ses esprits pour aborder les semaines à venir dans un climat apaisé, loin de la radicalité et de la violence. C’est tout le défi de notre démocratie face à ceux qui rêvent de la voir imploser.
