Imaginez une journée ordinaire dans le nord d’Israël, soudain brisée par une vague de violence inattendue. Ce 26 décembre 2025, deux vies ont été fauchées en quelques instants, rappelant cruellement que la paix reste fragile dans cette région tourmentée. Une attaque en deux phases a semé la panique, laissant derrière elle un bilan tragique et des questions sur l’avenir des tensions entre Israéliens et Palestiniens.
Une Attaque Combinée qui Choque le Pays
Les faits se sont déroulés avec une rapidité effrayante. Tout commence à Beit Shean, une ville calme du nord. Un véhicule fonce délibérément sur des piétons, renversant un homme de 68 ans. La police qualifie immédiatement l’incident d’attaque terroriste. Mais l’assaillant ne s’arrête pas là.
Il poursuit sa route vers Ein Harod, où il sort de son véhicule et poignarde une jeune femme d’environ 18 ans. Les secours, arrivés rapidement sur place, ne peuvent que constater le décès des deux victimes. Deux autres personnes sont blessées : un adolescent de 16 ans et un homme de 37 ans, heurtés par la voiture.
L’assaillant, âgé de 34 ans et originaire d’un village de Cisjordanie occupée, avait pénétré illégalement en Israël depuis plusieurs jours. À Afula, un civil armé identifie la menace et ouvre le feu, blessant gravement le suspect qui est évacué à l’hôpital. L’employeur du véhicule, propriétaire de la voiture utilisée, est arrêté par les forces de l’ordre.
Les Détails de l’Attaque : Chronologie des Événements
Pour mieux comprendre le déroulement, voici une chronologie claire des principaux moments :
- À Beit Shean : Le véhicule percute intentionnellement un sexagénaire de 68 ans et blesse un adolescent.
- À Ein Harod : L’assaillant descend et poignarde mortellement une jeune femme.
- À Afula : Un passant armé neutralise le suspect par balles.
- Réaction immédiate : Les secours du Magen David Adom confirment deux décès et prennent en charge les blessés.
Cette séquence rapide illustre la dangerosité d’une attaque dite « roulante », où l’assaillant combine mobilité et armes blanches pour maximiser les dommages.
Les autorités israéliennes soulignent que l’homme s’était infiltré sans autorisation, soulignant les défis sécuritaires aux frontières. Le président Isaac Herzog exprime son choc profond et appelle à renforcer les mesures de protection dans la région.
Réponse Israélienne : Opération à Qabatiya
Le ministre de la Défense, Israël Katz, n’a pas tardé à réagir. Il ordonne à l’armée d’intervenir avec force contre Qabatiya, le village d’origine de l’assaillant. Les instructions sont claires : localiser tout individu suspect, démanteler les infrastructures liées à des activités hostiles et sanctionner sévèrement quiconque apporte un soutien.
Quiconque aide ou soutient de telles actions paiera le prix fort.
L’armée annonce le lancement d’une opération sur place, avec des fouilles approfondies au domicile de l’assaillant. Cette réponse musclée s’inscrit dans une stratégie plus large de dissuasion face aux attaques individuelles.
Il y a seulement une semaine, Qabatiya avait été le théâtre d’un incident tragique : un adolescent de 16 ans y avait perdu la vie lors d’une confrontation avec des soldats. L’armée avait ouvert une enquête après la diffusion d’une vidéo montrant le jeune sans arme apparente.
Contexte des Violences Accrues Depuis 2023
Cette attaque ne sort pas de nulle part. Depuis l’offensive du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, les incidents violents se multiplient en Israël et en Cisjordanie.
Au moins 38 personnes, incluant deux étrangers, ont été tuées en Israël lors d’attaques perpétrées par des Palestiniens. En parallèle, la Cisjordanie connaît une escalade : opérations militaires, incidents avec des colons, et réponses palestiniennes.
Récemment, des événements illustrent cette tension :
- Un soldat réserviste impliqué dans deux incidents distincts, dont un heurt avec un Palestinien en prière.
- Une attaque par des colons causant des blessures à un bébé palestinien, suivie d’arrestations.
Plus de 500 000 Israéliens vivent en Cisjordanie, dans des colonies considérées illégales par l’ONU, au milieu de trois millions de Palestiniens. Ce voisinage forcé alimente régulièrement des frictions.
Depuis octobre 2023, plus d’un millier de Palestiniens ont perdu la vie en Cisjordanie, selon des sources palestiniennes, incluant civils et combattants. Côté israélien, au moins 44 personnes, civils et militaires, sont mortes dans des attaques ou lors d’opérations.
Réaction du Hamas et Perspective Palestinienne
Le Hamas, mouvement au pouvoir à Gaza, a rapidement commenté l’attaque. Pour lui, elle exprime une colère accumulée face aux actions quotidiennes en Cisjordanie et ailleurs.
C’est la conséquence directe des crimes de l’occupation.
Cette vision met en lumière le cycle de violence perçu par une partie de la population palestinienne, où chaque incident alimente le suivant.
Les Défis Sécuritaires aux Frontières
Le président Herzog insiste sur la nécessité de consolider les frontières, qualifiées de « vrai défi ». La porosité permet des infiltrations, comme celle de l’assaillant, travaillant illégalement en Israël.
Ces incidents soulèvent des questions sur les permis de travail, la surveillance et les mesures préventives. Renforcer la sécurité sans aggraver les tensions humanitaires reste un équilibre délicat.
Bilan Humain et Conséquences à Long Terme
Derrière les chiffres, il y a des familles endeuillées. Un sexagénaire et une jeune femme dont la vie s’arrête brutalement. Des blessés qui porteront des séquelles. Et une communauté choquée, appelant à plus de protection.
En Cisjordanie, l’opération en cours risque d’attiser les ressentiments. Le cycle semble perpétuel : attaque, riposte, nouvelle colère.
Points clés à retenir :
- Deux attaques distinctes en une seule journée.
- Réponse militaire immédiate ordonnée.
- Contexte d’escalade depuis plus de deux ans.
- Appels à renforcer la sécurité frontalière.
Cette tragédie du 26 décembre rappelle que la violence engendre la violence. Tant que le conflit sous-jacent persiste, de tels drames risquent de se répéter, affectant des vies innocentes des deux côtés.
La région a besoin de solutions durables, au-delà des réponses immédiates. Mais pour l’instant, le choc domine, et les familles pleurent leurs proches disparus dans cette nouvelle page sombre du conflit.
(Note : Cet article vise à rapporter les faits avec objectivité, en s’appuyant sur les informations disponibles. La situation évolue rapidement, et des développements pourraient survenir.)
Pour comprendre pleinement ces événements, il faut regarder au-delà de l’instant. Les racines sont profondes, mêlant histoire, politique et souffrances accumulées. Espérons que un jour, la paix prévaudra.
Mais aujourd’hui, le nord d’Israël porte le deuil, et Qabatiya brace pour l’intervention. Une journée qui marque les esprits, dans un conflit qui n’en finit pas.
Les autorités continuent leurs enquêtes, et la vigilance est maximale. Les habitants, eux, tentent de reprendre une vie normale, malgré la peur latente.
Ces attaques isolées, bien que tragiques, s’inscrivent dans un tableau plus large de tensions quotidiennes. Comprendre cela aide à mesurer l’ampleur du défi pour une coexistence pacifique.
En conclusion, cette attaque du 26 décembre 2025 illustre cruellement les fragilités persistantes. Deux vies perdues, des familles brisées, et un cycle qui semble interminable. La communauté internationale observe, mais les acteurs locaux portent le poids de ces drames.
Restons informés, avec empathie pour toutes les victimes de cette violence récurrente.









