En cette soirée électorale chargée en émotions, les joueurs de l’équipe de France de football n’ont pas manqué de réagir aux résultats des élections législatives qui placent le Nouveau Front populaire en tête, devant les macronistes et le Rassemblement national. Si leurs performances sur le terrain lors de cet Euro 2024 captivent les Français, leurs prises de position politique suscitent également l’intérêt.
Tchouaméni et Koundé soulagés
Aurélien Tchouaméni, milieu de terrain des Bleus, a ainsi commenté sobrement ces résultats en évoquant « la victoire du peuple ». Son coéquipier Jules Koundé s’est quant à lui dit soulagé « à la hauteur de l’inquiétude de ces dernières semaines ». Le défenseur du FC Barcelone, qui avait multiplié les appels à faire barrage à l’extrême droite, a tenu à féliciter « tous les Français qui se sont mobilisés pour que ce beau pays qu’est la France ne se retrouve pas gouverné par l’extrême droite ».
Konaté et les émojis engagés
De son côté, Ibrahima Konaté a opté pour une réaction plus subtile mais tout aussi parlante, en publiant une série d’émojis avec des drapeaux français et des barrières. Un clin d’œil appuyé au fameux « barrage républicain » érigé entre les deux tours pour contenir la poussée du Rassemblement national.
Je suis fier de porter le maillot d’une France unie dans sa diversité, qui sait faire rempart à la haine et à la division.
Ibrahima Konaté
L’exemplarité des Bleus saluée
Si ces prises de position ont pu surprendre certains, beaucoup saluent l’engagement et l’exemplarité de cette jeune génération de footballeurs. Loin des terrains, ils n’hésitent plus à faire entendre leur voix sur des sujets de société majeurs. Une attitude responsable qui tranche avec l’image parfois superficielle véhiculée par le monde du football.
Reste maintenant à voir si les Bleus sauront transformer l’essai sur le terrain politique. En attendant, ils peuvent se concentrer sereinement sur leur objectif sportif : décrocher une troisième étoile à cet Euro 2024. Une victoire qui serait, à n’en pas douter, celle de toute la France.
