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Yoon Suk Yeol Se Remet Au Golf Pour Séduire Donald Trump

Pour faire bonne impression auprès de Donald Trump, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'est remis au golf après 10 ans d'arrêt. Une façon originale de préparer leurs futures...

Quand la diplomatie passe par les greens ! Pour se préparer à ses futures rencontres avec le président américain Donald Trump, grand amateur de golf, le dirigeant sud-coréen Yoon Suk Yeol a décidé de ressortir ses clubs après près de dix ans sans jouer. Une manière originale de créer du lien avec son homologue.

Selon son bureau, cette décision a été prise après la réélection de Donald Trump en novembre dernier. Le milliardaire républicain, propriétaire de nombreux parcours de golf, est réputé pour son excellent niveau dans ce sport. Pour le président Yoon, 63 ans, c’est donc un moyen d’établir une relation personnelle avec lui.

Une stratégie diplomatique par le sport

Le gouvernement sud-coréen espère ainsi que les conversations entre les deux dirigeants se dérouleront “sans heurts”, a expliqué un responsable de la présidence. Si Yoon Suk Yeol arrive à “frapper la balle correctement” aux côtés de Donald Trump, cela pourrait faciliter leurs échanges.

Cette approche n’est pas nouvelle. Lors de son premier mandat entre 2017 et 2021, plusieurs chefs d’État et de gouvernement avaient tenté un rapprochement avec Donald Trump en jouant au golf avec lui. Avec des succès divers.

Le précédent Shinzo Abe

L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, décédé depuis, avait ainsi été vu à plusieurs reprises sur les greens avec le président américain. Selon les médias, il lui avait même offert des clubs de golf plaqués or pour marquer leur proximité.

Mais tout ne s’était pas toujours passé comme prévu. En 2017, une vidéo montrant la chute spectaculaire de Shinzo Abe dans un bunker lors d’une partie avec Donald Trump était devenue virale, provoquant quelques moqueries.

Enjeux commerciaux et sécuritaires

Au-delà de l’aspect symbolique ou relationnel, ces parties de golf diplomatiques ont des enjeux très concrets. Séoul s’inquiète notamment des projets de Donald Trump de taxer les importations pour réduire le déficit commercial américain.

La Corée du Sud craint également que Washington ne lui demande d’augmenter significativement sa participation financière pour assurer la présence de soldats américains sur son territoire, cruciale face à la menace nord-coréenne. Des sujets sensibles que Yoon Suk Yeol espère peut-être aborder entre deux swings avec Donald Trump.

Un pari risqué

Reste à savoir si cette stratégie portera ses fruits. Comme tout pari diplomatique, se rapprocher de Donald Trump par le golf comporte une part de risque. En cas de bourde sur le green ou de courant qui ne passe pas, l’effet pourrait être contre-productif.

Yoon Suk Yeol en est conscient. Lors d’une récente conférence de presse, il a affiché sa confiance, estimant qu’il allait “bien s’entendre” avec le bouillonnant président américain. Lui aussi novice en politique à son arrivée au pouvoir, il pense avoir des atomes crochus avec Donald Trump. Avec en plus un swing récemment révisé.

La diplomatie prend parfois des chemins de traverse. Pour se faire bien voir de Donald Trump, le président sud-coréen mise sur des parties de golf. Un moyen original mais risqué de soigner la relation entre les deux pays.

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