Le 28 juin 2022 restera gravé dans les annales de l’histoire politique française. Ce jour-là, Yaël Braun-Pivet est devenue la première femme à accéder au perchoir de l’Assemblée nationale, l’une des plus hautes fonctions de la République. Portrait d’une pionnière qui bouscule les codes du pouvoir.
Une brillante carrière d’avocate et de députée
Avant de faire son entrée en politique, Yaël Braun-Pivet s’est illustrée dans le domaine du droit. Avocate de formation, elle a exercé pendant près de vingt ans, se spécialisant notamment dans le droit pénal des affaires. Mais c’est en 2016 qu’elle franchit le pas en rejoignant le parti La République En Marche (LREM) fraîchement créé par Emmanuel Macron.
Élue députée des Yvelines en 2017, elle se fait rapidement remarquer par son engagement et son travail acharné. La même année, elle est nommée présidente de la prestigieuse commission des Lois de l’Assemblée nationale. Une première pour une femme, qui en dit long sur la confiance que lui accordent ses pairs.
La consécration à la présidence de l’Assemblée
Fort de ce bilan, c’est tout naturellement que le nom de Yaël Braun-Pivet s’impose lorsqu’il s’agit de trouver un successeur à Richard Ferrand au perchoir en juin 2022. Élue à une large majorité par ses collègues députés, elle devient ainsi la première femme présidente de l’Assemblée nationale depuis la création de l’institution en 1789.
C’est un immense honneur et une grande responsabilité. Je mesure le chemin parcouru pour en arriver là.
– Yaël Braun-Pivet, dans son discours d’intronisation
Un symbole fort pour l’égalité femmes-hommes
Au-delà de la consécration personnelle, l’accession de Yaël Braun-Pivet au perchoir constitue une avancée majeure pour la parité en politique. Alors que les femmes représentent encore moins de 40% des députés, cette nomination prouve que le plafond de verre peut être brisé, y compris aux plus hautes fonctions.
C’est aussi un signal fort envoyé aux jeunes générations. Comme l’a rappelé la principale intéressée, son parcours démontre qu’être une femme n’est pas un frein pour réussir en politique. Une leçon d’optimisme et de détermination qui devrait en inspirer plus d’une.
Les défis d’un mandat pas comme les autres
Pour autant, Yaël Braun-Pivet est bien consciente que la tâche qui l’attend n’a rien d’une sinécure. Dans un contexte politique tendu, marqué par l’absence de majorité absolue pour le camp présidentiel, son rôle de garante du bon fonctionnement de l’Assemblée s’annonce crucial.
Parmi ses priorités, la nécessité de restaurer l’image et la crédibilité de l’institution, parfois mise à mal ces dernières années. Cela passera notamment par une plus grande transparence, un meilleur encadrement des lobbies et une attention de tous les instants au respect de l’État de droit.
Mais la présidente entend aussi utiliser sa position pour faire avancer des sujets qui lui tiennent à cœur, au premier rang desquels l’égalité entre les femmes et les hommes. Nul doute qu’elle saura utiliser sa nouvelle tribune pour porter ce combat, dans l’hémicycle comme au-delà.
Le début d’une nouvelle ère ?
En accédant à l’un des postes les plus élevés de la République, Yaël Braun-Pivet démontre que l’égalité n’est pas qu’un doux rêve mais une réalité à portée de main. Son parcours exceptionnel est bien plus qu’un symbole : c’est un appel à toutes celles et ceux qui veulent s’engager à ne pas s’autocensurer.
À l’heure où la défiance envers le personnel politique n’a jamais été aussi forte, cette nomination est aussi un formidable espoir de renouveau démocratique. La supposée crise de la représentation n’est pas une fatalité, à condition de faire confiance à celles et ceux qui, par leur exemplarité, redonnent ses lettres de noblesse à l’engagement.
Yaël Braun-Pivet en est l’incarnation parfaite. Reste à voir si son mandat fera date et ouvrira la voie à une nouvelle génération de responsables politiques, plus paritaire et plus en phase avec les aspirations des citoyens. Les premiers mois seront décisifs mais une chose est sûre : le plafond de verre n’a qu’à bien se tenir !
Pour autant, Yaël Braun-Pivet est bien consciente que la tâche qui l’attend n’a rien d’une sinécure. Dans un contexte politique tendu, marqué par l’absence de majorité absolue pour le camp présidentiel, son rôle de garante du bon fonctionnement de l’Assemblée s’annonce crucial.
Parmi ses priorités, la nécessité de restaurer l’image et la crédibilité de l’institution, parfois mise à mal ces dernières années. Cela passera notamment par une plus grande transparence, un meilleur encadrement des lobbies et une attention de tous les instants au respect de l’État de droit.
Mais la présidente entend aussi utiliser sa position pour faire avancer des sujets qui lui tiennent à cœur, au premier rang desquels l’égalité entre les femmes et les hommes. Nul doute qu’elle saura utiliser sa nouvelle tribune pour porter ce combat, dans l’hémicycle comme au-delà.
Le début d’une nouvelle ère ?
En accédant à l’un des postes les plus élevés de la République, Yaël Braun-Pivet démontre que l’égalité n’est pas qu’un doux rêve mais une réalité à portée de main. Son parcours exceptionnel est bien plus qu’un symbole : c’est un appel à toutes celles et ceux qui veulent s’engager à ne pas s’autocensurer.
À l’heure où la défiance envers le personnel politique n’a jamais été aussi forte, cette nomination est aussi un formidable espoir de renouveau démocratique. La supposée crise de la représentation n’est pas une fatalité, à condition de faire confiance à celles et ceux qui, par leur exemplarité, redonnent ses lettres de noblesse à l’engagement.
Yaël Braun-Pivet en est l’incarnation parfaite. Reste à voir si son mandat fera date et ouvrira la voie à une nouvelle génération de responsables politiques, plus paritaire et plus en phase avec les aspirations des citoyens. Les premiers mois seront décisifs mais une chose est sûre : le plafond de verre n’a qu’à bien se tenir !
