Le septième art n’a pas fini d’explorer les pages sombres de notre histoire. Après le succès retentissant d’Illusions perdues, récompensé par sept César en 2022, le réalisateur Xavier Giannoli replonge dans les méandres du passé avec son prochain long-métrage consacré à Jean et Corinne Luchaire, père et fille, deux figures emblématiques et controversées de la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale.
Du pacifisme à la collaboration active
Le destin de Jean Luchaire est celui d’un intellectuel qui a basculé du côté obscur. Journaliste engagé dans les années 1920-1930, proche d’Aristide Briand et de sa vision pacifiste des relations franco-allemandes, il opère un virage à 180 degrés sous l’Occupation, devenant un partisan zélé de la collaboration avec l’Allemagne nazie, dans le sillage de Pierre Laval. Un revirement spectaculaire qui le conduira, avec une partie du gouvernement de Vichy et plus d’un millier de collaborateurs, à fuir vers Sigmaringen en Allemagne à l’été 1944, alors que la Libération est en marche.
Corinne Luchaire, une étoile filante
À ses côtés, sa fille Corinne, jeune actrice en vue dans la deuxième moitié des années 1930. Après un bref mariage avec un officier allemand, elle rejoindra son père dans sa fuite à Sigmaringen, devenant sa secrétaire. L’épuration n’épargnera pas la jeune femme, condamnée à 10 ans d’indignité nationale en 1946, tandis que Jean Luchaire sera fusillé.
Corinne, actrice montante entre 1935 et 1940, mariée brièvement à un officier allemand, partagea la fuite de son père à Sigmaringen dont elle était devenue la secrétaire. Elle sera condamnée à dix ans d’indignité nationale en 1946.
– Synopsis du film de Xavier Giannoli
Xavier Giannoli, un cinéaste du tourment humain
En choisissant de braquer les projecteurs sur ces destins brisés, Xavier Giannoli prolonge sa exploration de la face sombre de la nature humaine. Comme Balzac dont il a magistralement adapté Illusions perdues, le cinéaste s’intéresse aux revirements et aux tourments de ceux qui se sont fourvoyés, happés par leurs ambitions et leurs faiblesses. Un thème qui résonne avec force à l’aune de l’Histoire, et des heures sombres de l’Occupation.
Un sujet brûlant
Nul doute que ce nouveau long-métrage, dont la sortie est prévue en 2025 ou 2026, fera grand bruit. En s’emparant d’un sujet aussi inflammable que la collaboration, en retraçant la trajectoire de deux de ses figures emblématiques, Xavier Giannoli s’attaque à une part douloureuse et clivante de l’histoire de France.
Les questions soulevées par ces destins brisés n’ont rien perdu de leur acuité : jusqu’où peut-on se compromettre par ambition, par faiblesse ou par aveuglement ? Comment juger ceux qui se sont fourvoyés ? Quelle rédemption possible pour ces âmes perdues ? Autant d’interrogations qui promettent un film passionnant, à l’image de l’œuvre humaniste et exigeante de Xavier Giannoli.
Le septième art a ce pouvoir unique de nous confronter à l’Histoire, à ses zones d’ombre comme à ses héros ambigus. En choisissant de porter à l’écran la trajectoire tourmentée de Jean et Corinne Luchaire, Xavier Giannoli promet une œuvre aussi captivante que dérangeante, un miroir tendu à notre passé qui ne manquera pas d’interpeller sur notre présent.
En choisissant de braquer les projecteurs sur ces destins brisés, Xavier Giannoli prolonge sa exploration de la face sombre de la nature humaine. Comme Balzac dont il a magistralement adapté Illusions perdues, le cinéaste s’intéresse aux revirements et aux tourments de ceux qui se sont fourvoyés, happés par leurs ambitions et leurs faiblesses. Un thème qui résonne avec force à l’aune de l’Histoire, et des heures sombres de l’Occupation.
Un sujet brûlant
Nul doute que ce nouveau long-métrage, dont la sortie est prévue en 2025 ou 2026, fera grand bruit. En s’emparant d’un sujet aussi inflammable que la collaboration, en retraçant la trajectoire de deux de ses figures emblématiques, Xavier Giannoli s’attaque à une part douloureuse et clivante de l’histoire de France.
Les questions soulevées par ces destins brisés n’ont rien perdu de leur acuité : jusqu’où peut-on se compromettre par ambition, par faiblesse ou par aveuglement ? Comment juger ceux qui se sont fourvoyés ? Quelle rédemption possible pour ces âmes perdues ? Autant d’interrogations qui promettent un film passionnant, à l’image de l’œuvre humaniste et exigeante de Xavier Giannoli.
Le septième art a ce pouvoir unique de nous confronter à l’Histoire, à ses zones d’ombre comme à ses héros ambigus. En choisissant de porter à l’écran la trajectoire tourmentée de Jean et Corinne Luchaire, Xavier Giannoli promet une œuvre aussi captivante que dérangeante, un miroir tendu à notre passé qui ne manquera pas d’interpeller sur notre présent.