Samedi 27 juillet, un vol d’une audace rare a été perpétré à bord du TGV reliant Nice à Paris. Pas moins de onze sacs de la prestigieuse marque Hermès, appartenant à un membre éminent de la famille royale du Qatar, ont été dérobés pendant le trajet. Un coup dur pour la sécurité des trains et un embarras certain pour la SNCF.
Des « effets personnels de grande valeur » ciblés
Selon une source policière, les sacs en question contenaient des biens d’une valeur inestimable, décris comme des « effets personnels de grande valeur ». La victime n’est autre que la belle-sœur de l’émir du Qatar en personne, figure de proue de la jet-set internationale. Un casse qui risque de faire grand bruit dans les hautes sphères.
L’enquête a été confiée à la circonscription de la police nationale (CPN) de Toulon, qui va devoir faire la lumière sur ce vol hors norme. Comment une telle quantité de sacs de luxe a-t-elle pu être subtilisée sans que personne ne s’en aperçoive ? Les malfaiteurs avaient-ils des complices à bord ? Autant de questions auxquelles les enquêteurs vont devoir répondre.
La SNCF aux abonnés absents
Interrogée par la presse, la SNCF a botté en touche, refusant tout commentaire sur cette affaire embarrassante. L’entreprise ferroviaire ne souhaite pas non plus communiquer de chiffres sur l’ampleur des vols de bagages dans ses trains. Pourtant, la question de la sécurité à bord est sur toutes les lèvres.
La SNCF n’est pas responsable en cas de perte ou de vol. C’est au seul voyageur qu’incombe la surveillance de son bagage.
– Réponse laconique de la SNCF
Un message clair, mais qui risque de ne pas satisfaire les voyageurs inquiets pour leurs effets personnels. Car si la vigilance individuelle reste de mise, on est en droit d’attendre des mesures concrètes de la part des opérateurs pour endiguer ce fléau.
Trains de luxe, cibles de choix
Ce vol met en lumière la vulnérabilité des voyageurs fortunés, qui transportent souvent avec eux des biens de grande valeur. Les trains haut de gamme comme le TGV, prisés par la jet-set, sont devenus des cibles de choix pour les malfaiteurs organisés.
- Montres, bijoux, maroquinerie de luxe… Des butins alléchants
- Une clientèle aisée qui voyage léger, sans garde du corps
- La discrétion des 1ères classes, idéale pour opérer en toute tranquillité
Autant de facteurs qui font des trains un terrain de chasse idéal pour les voleurs à la tire. Sans compter l’effet de huis-clos qui facilite le repérage des victimes potentielles et complique la fuite une fois le méfait commis.
Prévenir plutôt que guérir
Face à cette situation préoccupante, les voyageurs sont en droit d’attendre une réaction forte de la part des autorités et des opérateurs. Renforcement des contrôles, patrouilles plus fréquentes, sensibilisation du personnel… Les pistes ne manquent pas pour tenter d’enrayer cette criminalité du rail.
Mais au-delà des mesures sécuritaires, c’est peut-être aussi aux voyageurs d’adapter leur comportement. Eviter d’exposer des objets de valeur, redoubler de vigilance dans les espaces confinés, ne pas hésiter à donner l’alerte en cas de comportement suspect… Des réflexes de bon sens qui pourraient contribuer à faire baisser la pression.
Une chose est sûre, l’affaire des sacs volés de la belle-sœur de l’émir risque de faire du bruit et de remettre la question de la sécurité dans les trains sur le devant de la scène. Aux grands maux les grands remèdes ? L’avenir nous le dira, mais voyageurs et opérateurs seraient bien avisés de ne pas attendre un nouveau fait divers retentissant pour agir.