Cannes, joyau de la French Riviera, s’est réveillée sous le choc ce dimanche. Alors que le soleil commençait à peine à pointer le bout de son nez, un événement des plus troublants s’est produit devant les portes du Majestic, célèbre palace cannois. Yves Bissouma, talentueux milieu de terrain de Tottenham, a été victime d’un vol à l’arraché d’une violence inouïe. Mais le footballeur n’a pas perdu n’importe quel bien : les malfaiteurs ont dérobé sa montre Richard Mille, un bijou d’exception dont la valeur avoisine les 300 000 euros.
Un mode opératoire bien rodé
D’après les premiers éléments de l’enquête, les voleurs auraient agi avec une précision chirurgicale. Dissimulés derrière des cagoules, ils attendaient patiemment l’arrivée de leur cible aux abords de l’hôtel. A peine Yves Bissouma et sa compagne eurent-ils posé un pied hors de leur véhicule qu’ils furent pris d’assaut, aspergés de gaz lacrymogène. Profitant de l’effet de surprise, les malfrats n’eurent aucun mal à s’emparer de la précieuse tocante avant de s’enfuir à bord d’une Renault Megane.
Une méthode qui n’est pas sans rappeler les nombreux vols de montres de luxe perpétrés ces derniers mois sur la Côte d’Azur. Des larcins minutieusement préparés, ciblant des personnalités fortunées, souvent issues du monde du sport ou du spectacle. Une véritable industrie qui profite de l’afflux de richesses dans la région pour sévir en toute impunité.
Un butin estimé à 300 000 euros
Si le préjudice moral est immense pour Yves Bissouma et sa compagne, le préjudice financier l’est tout autant. La montre dérobée, une Richard Mille, fait partie des garde-temps les plus prisés par les collectionneurs. Un modèle d’exception dont la valeur marchande atteint des sommets :
De toute évidence, ce sont des gens très bien organisés qui ont opéré.
– Un enquêteur de la police judiciaire
Les autorités se retrouvent face à un véritable casse-tête pour tenter de mettre la main sur les auteurs de ce vol odieux. La discrétion des malfaiteurs et la rapidité de leur action rendent leur traque particulièrement ardue.
La Côte d’Azur, terrain de jeu des voleurs de montres
Malheureusement, le cas d’Yves Bissouma est loin d’être isolé. La Côte d’Azur, et Cannes en particulier, sont devenus le point de mire des voleurs de montres de luxe. Un phénomène en pleine expansion qui profite de la concentration de richesses dans la région :
- En 2022, pas moins de 30 vols de ce type ont été recensés
- Le préjudice total s’élève à plusieurs millions d’euros
- Les victimes sont souvent des célébrités en villégiature
Face à cette situation alarmante, les forces de l’ordre semblent démunies. Malgré quelques interpellations médiatiques, le nombre de vols ne cesse de croître d’année en année. Une tendance inquiétante qui ternit l’image de la French Riviera et sème le doute dans l’esprit des touristes fortunés.
Des mesures de sécurité renforcées
Pour tenter d’endiguer ce fléau, les palaces cannois ont dû revoir leur dispositif de sécurité. Caméras de surveillance dernier cri, vigiles armés, portiques de détection… Tout est mis en œuvre pour dissuader les voleurs potentiels et rassurer une clientèle exigeante. Mais ces mesures suffiront-elles à faire reculer un phénomène deeply enraciné ? Rien n’est moins sûr…
En attendant, Yves Bissouma et sa compagne tentent de se remettre de cette mésaventure traumatisante. Une histoire qui rappelle cruellement que derrière le strass et les paillettes de la Croisette se cachent parfois des réalités bien sombres. Cannes, nouveau far west des braqueurs de luxe ? L’avenir nous le dira.
