Alors que la guerre en Ukraine s’enlise, le président russe Vladimir Poutine fait monter la pression sur l’Occident. Estimant avoir le dessus militairement, il agite le spectre d’une escalade si les Européens et Américains continuent de soutenir Kiev. Une menace prise très au sérieux par les chancelleries occidentales.
Un tir de missile inquiétant
Le tir la semaine dernière d’un missile russe expérimental à portée intermédiaire Orechnik, capable d’emporter une charge conventionnelle ou nucléaire, a fait l’effet d’une douche froide. Un signal alarmant de la détermination de Moscou à aller plus loin dans la confrontation, selon des sources militaires.
Ce tir démontre la volonté de Poutine d’imposer ses vues par la force et la peur. Il veut semer le doute chez nous.
D’après un haut gradé européen
Sur le front ukrainien aussi, les combats gagnent en intensité. L’armée russe utilise désormais massivement des drones kamikazes Lancet et des missiles hypersoniques Kinjal. Des armes dévastatrices.
Internationalisation du conflit
Autre signe inquiétant : la Corée du Nord a décidé d’envoyer des troupes combattre aux côtés des Russes en Ukraine. Cette décision marque une étape supplémentaire dans l’internationalisation de la guerre. De quoi faire réfléchir les Occidentaux sur les risques d’un soutien accru à Kiev.
- Pyongyang fournit des obus et des roquettes à Moscou depuis plusieurs mois
- L’Iran livre aussi des drones armés à la Russie
- La Chine apporte un soutien diplomatique et économique crucial au Kremlin
Dilemme occidental
Face à ces développements, les Européens font face à un véritable casse-tête. Continuer à aider militairement l’Ukraine au risque d’une escalade dangereuse ? Ou relâcher la pression et pousser Kiev à négocier, comme le souhaite Poutine ?
Vladimir Poutine parie sur l’usure des opinions publiques occidentales. Il mise sur notre peur d’une confrontation plus large.
Analyse un diplomate européen
Washington semble vouloir maintenir son soutien, en témoigne la récente décision de Joe Biden de lever les restrictions sur la livraison de missiles ATACMS à l’Ukraine. Mais en Europe, nombreux sont ceux qui prônent la prudence et le dialogue, craignant un dérapage.
Poutine au centre du jeu
Une chose est sûre, Vladimir Poutine a réussi à imposer son agenda. En brandissant la menace d’une escalade, il place l’Occident devant un choix cornélien et se positionne en incontournable dans toute future négociation. Un nouveau rapport de force qu’il compte bien exploiter, à l’aune d’une crise internationale de haute intensité dont nul ne connaît l’issue. Les prochains mois s’annoncent déterminants et lourds de périls.
Washington semble vouloir maintenir son soutien, en témoigne la récente décision de Joe Biden de lever les restrictions sur la livraison de missiles ATACMS à l’Ukraine. Mais en Europe, nombreux sont ceux qui prônent la prudence et le dialogue, craignant un dérapage.
Poutine au centre du jeu
Une chose est sûre, Vladimir Poutine a réussi à imposer son agenda. En brandissant la menace d’une escalade, il place l’Occident devant un choix cornélien et se positionne en incontournable dans toute future négociation. Un nouveau rapport de force qu’il compte bien exploiter, à l’aune d’une crise internationale de haute intensité dont nul ne connaît l’issue. Les prochains mois s’annoncent déterminants et lourds de périls.