En cette fin de semaine, les projecteurs sont braqués sur l’Ukraine. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a annoncé sa visite à Kiev ce week-end, un déplacement hautement symbolique visant à réaffirmer le soutien indéfectible de la France envers l’Ukraine face à l’agression russe.
Une visite cruciale sur fond de guerre
Cette visite intervient une semaine seulement après la venue du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris. Un timing qui n’est pas anodin, comme le souligne une source proche du dossier : « Il est essentiel de maintenir une pression diplomatique constante et de démontrer que la France se tient aux côtés de l’Ukraine, aujourd’hui et demain. »
Lors de son séjour de deux jours, Jean-Noël Barrot aura l’occasion d’échanger avec les autorités ukrainiennes sur de nombreux sujets, parmi lesquels :
- Le Plan pour la Victoire ukrainien
- La situation au front
- Les conditions de vie des civils et militaires ukrainiens
La France, un allié de poids
Interrogé sur les ondes de France Inter, Jean-Noël Barrot a tenu à rappeler la position ferme de la France : « C’est aux Ukrainiens de décider du moment à partir duquel les discussions de paix peuvent se tenir. Si Kiev capitule face à Moscou, ce serait la consécration de la loi du plus fort, et cela, nous ne pouvons l’accepter. »
Des propos qui font écho à ceux du chancelier allemand Olaf Scholz, qui a appelé à « tout faire » pour empêcher la poursuite du conflit, y compris en discutant avec Vladimir Poutine.
La question des enfants ukrainiens déportés
Parmi les points cruciaux de cette visite, la question des enfants ukrainiens kidnappés et déportés en Russie sera abordée. Jean-Noël Barrot visitera d’ailleurs le centre de protection des droits de l’enfant de Kiev, une occasion de rappeler l’engagement de la France dans le rapatriement et l’assistance à ces enfants et à leurs familles.
Vers une issue diplomatique ?
Si la guerre fait rage depuis plus de deux ans maintenant, l’espoir d’une issue diplomatique subsiste. Comme le rappelle un expert des relations internationales, « chaque visite, chaque discussion est une pierre apportée à l’édifice de la paix. Mais le chemin est encore long et semé d’embûches. »
Une chose est sûre : la France entend jouer un rôle de premier plan dans la résolution de ce conflit qui ébranle l’Europe et le monde. La visite de Jean-Noël Barrot à Kiev en est une illustration éloquente, un message fort envoyé à la Russie et à la communauté internationale.
Un conflit qui s’enlise
Malgré les efforts diplomatiques, force est de constater que le conflit ukrainien s’enlise. Les combats font rage sur le front, faisant chaque jour de nouvelles victimes civiles et militaires. Les conditions de vie des Ukrainiens se dégradent, entre destructions massives et pénuries en tout genre.
Nous devons intensifier notre soutien à l’Ukraine, sur tous les plans. Humanitaire, économique, militaire. C’est une question de principe, de valeurs. Nous ne pouvons pas laisser la force primer sur le droit.
Un diplomate européen
Les défis à venir
Au-delà de la guerre elle-même, l’Ukraine devra faire face à de nombreux défis dans les mois et années à venir. Reconstruction, réintégration des territoires occupés, retour des populations déplacées, relance économique… Les chantiers sont immenses et nécessiteront un soutien international massif et pérenne.
C’est aussi sur ces sujets que Jean-Noël Barrot compte échanger avec ses homologues ukrainiens. Car si la priorité absolue reste de mettre fin aux combats, il est essentiel de préparer dès maintenant l’après-guerre.
Un combat pour les valeurs universelles
Au-delà de l’Ukraine, c’est un combat pour les valeurs universelles qui se joue. Le respect du droit international, la souveraineté des États, l’intégrité territoriale… Autant de principes bafoués par la Russie et son président Vladimir Poutine.
En soutenant l’Ukraine, nous défendons un certain idéal du vivre-ensemble, un modèle de société basé sur la liberté, la démocratie, l’État de droit. C’est un combat qui nous concerne tous, bien au-delà des frontières ukrainiennes.
Un intellectuel français
La visite de Jean-Noël Barrot à Kiev revêt donc une dimension symbolique forte. Au-delà du soutien concret apporté à l’Ukraine, c’est un message universel qui est envoyé. Celui d’un monde qui refuse la loi du plus fort et qui place le respect du droit et de la dignité humaine au-dessus de tout.
Une position que la France entend continuer à défendre, aux côtés de ses alliés européens et internationaux. Car comme le rappelle Jean-Noël Barrot, « le respect du droit international est la condition de notre sécurité collective ». Un principe qui vaut en Ukraine comme ailleurs, et que cette visite vient rappeler avec force.
