Alors que la Colombie tente de consolider son processus de paix, une nouvelle vague de violence vient ébranler le pays. Selon des sources proches du ministère de la Défense, de violents affrontements entre deux factions dissidentes des FARC ont éclaté dans le département amazonien de Guaviare, faisant au moins 20 morts. Ces combats s’inscrivent dans un contexte de recrudescence des violences liées à la guérilla, qui ont déjà causé plus de 100 morts depuis jeudi dernier dans le pays.
Rivalités Meurtrières entre Dissidents des FARC
Les affrontements dans l’Amazonie colombienne opposent les hommes de « Calarca », chef d’un groupe dissident engagé dans des négociations de paix avec le gouvernement, à ceux d' »Ivan Mordisco », qui refuse toute négociation. Cette lutte de pouvoir sanglante témoigne des divisions profondes au sein des ex-FARC et de la difficulté à ramener une paix durable dans les régions reculées du pays.
Selon un responsable du ministère de la Défense, les combats auraient fait une vingtaine de morts, dont les corps ont été transportés à la morgue de Villavicencio, une ville proche de la zone des affrontements. Cette escalade de violence s’ajoute aux attaques menées depuis jeudi par la guérilla de l’ELN contre des dissidents des FARC et des civils dans la région frontalière du Catatumbo, au nord-est du pays.
Guerre des Territoires et Trafic de Drogue
Au cœur de ces affrontements se trouve le contrôle des territoires stratégiques pour la culture de la coca et le trafic de drogue. « Calarca » et « Ivan Mordisco », autrefois alliés au sein des FARC, se disputent désormais plusieurs régions clés du pays, dont l’Amazonie où sont cultivés des milliers d’hectares de coca. La Colombie reste le premier producteur mondial de cocaïne malgré les efforts des autorités pour endiguer ce fléau.
L’accord de paix historique signé en 2016 avec les FARC avait permis une accalmie temporaire, mais le conflit s’est intensifié ces dernières années avec l’émergence de nombreux groupes dissidents refusant de déposer les armes. Cette nouvelle flambée de violence met en péril la politique de paix du président Gustavo Petro, qui a fait du dialogue avec les groupes armés une priorité de son mandat.
Un Défi Majeur pour le Gouvernement Petro
Premier président de gauche de l’histoire de la Colombie et lui-même ancien guérillero, Gustavo Petro s’est engagé à sortir le pays de plus d’un demi-siècle de conflit armé par la voie du dialogue. Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, il a entamé des négociations avec plusieurs groupes armés, dont certaines factions dissidentes des FARC. Mais ces efforts sont aujourd’hui fragilisés par la recrudescence des violences.
Pour ramener la paix, le gouvernement doit relever un double défi : d’une part, convaincre les groupes réfractaires comme celui d' »Ivan Mordisco » de rejoindre le processus de paix ; d’autre part, offrir des alternatives économiques viables aux communautés dépendantes de la culture de la coca. Sans une approche globale et inclusive, le risque est grand de voir le conflit s’enliser et les violences se multiplier.
Les récents affrontements en Amazonie et dans le Catatumbo illustrent la complexité de la situation sécuritaire en Colombie, où s’enchevêtrent luttes de pouvoir, trafic de drogue et conflits territoriaux. Malgré les avancées obtenues depuis l’accord de paix de 2016, le chemin vers une paix durable reste semé d’embûches. Il faudra au président Petro toute sa détermination et sa capacité de dialogue pour relever ce défi historique.
Principaux Défis pour la Paix en Colombie
- Convaincre toutes les factions dissidentes des FARC de déposer les armes
- Endiguer le trafic de drogue et offrir des alternatives économiques aux cultivateurs de coca
- Rétablir l’autorité de l’État dans les régions sous contrôle des groupes armés
- Protéger les populations civiles prises entre les feux des différents groupes
- Maintenir le dialogue malgré les violences et les provocations des factions radicales
Face à l’urgence de la situation, le gouvernement colombien doit agir avec célérité et détermination pour éviter un nouvel embrasement du conflit. La communauté internationale, qui a salué l’accord de paix de 2016 comme un modèle pour le monde, doit elle aussi rester mobilisée pour appuyer les efforts de paix en Colombie. Car au-delà de ses frontières, ce pays meurtri par des décennies de violence porte l’espoir d’une résolution pacifique des conflits armés. Un espoir qu’il est plus que jamais crucial de préserver.
Premier président de gauche de l’histoire de la Colombie et lui-même ancien guérillero, Gustavo Petro s’est engagé à sortir le pays de plus d’un demi-siècle de conflit armé par la voie du dialogue. Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, il a entamé des négociations avec plusieurs groupes armés, dont certaines factions dissidentes des FARC. Mais ces efforts sont aujourd’hui fragilisés par la recrudescence des violences.
Pour ramener la paix, le gouvernement doit relever un double défi : d’une part, convaincre les groupes réfractaires comme celui d' »Ivan Mordisco » de rejoindre le processus de paix ; d’autre part, offrir des alternatives économiques viables aux communautés dépendantes de la culture de la coca. Sans une approche globale et inclusive, le risque est grand de voir le conflit s’enliser et les violences se multiplier.
Les récents affrontements en Amazonie et dans le Catatumbo illustrent la complexité de la situation sécuritaire en Colombie, où s’enchevêtrent luttes de pouvoir, trafic de drogue et conflits territoriaux. Malgré les avancées obtenues depuis l’accord de paix de 2016, le chemin vers une paix durable reste semé d’embûches. Il faudra au président Petro toute sa détermination et sa capacité de dialogue pour relever ce défi historique.
Principaux Défis pour la Paix en Colombie
- Convaincre toutes les factions dissidentes des FARC de déposer les armes
- Endiguer le trafic de drogue et offrir des alternatives économiques aux cultivateurs de coca
- Rétablir l’autorité de l’État dans les régions sous contrôle des groupes armés
- Protéger les populations civiles prises entre les feux des différents groupes
- Maintenir le dialogue malgré les violences et les provocations des factions radicales
Face à l’urgence de la situation, le gouvernement colombien doit agir avec célérité et détermination pour éviter un nouvel embrasement du conflit. La communauté internationale, qui a salué l’accord de paix de 2016 comme un modèle pour le monde, doit elle aussi rester mobilisée pour appuyer les efforts de paix en Colombie. Car au-delà de ses frontières, ce pays meurtri par des décennies de violence porte l’espoir d’une résolution pacifique des conflits armés. Un espoir qu’il est plus que jamais crucial de préserver.