En temps de guerre, l’horreur franchit souvent l’inimaginable. C’est ce que révèle un nouveau rapport israélien destiné à l’ONU, jetant une lumière crue sur le calvaire vécu par des otages aux mains du Hamas dans la bande de Gaza. Parmi eux, même des enfants n’ont pas été épargnés.
Brûlures, coups et abus sexuels : l’effroyable quotidien des captifs
D’après le ministère israélien de la Santé, qui a recueilli les témoignages poignants d’anciens otages, les sévices subis défient l’entendement. Brûlés, battus, privés d’eau et de nourriture, certains auraient même été victimes d’abus sexuels sous la contrainte d’une arme. Un témoin raconte :
J’ai été violé par un terroriste du Hamas sous la menace d’une arme. Certaines femmes ont été attachées à des lits pendant que leurs ravisseurs les regardaient.
251 personnes kidnappées, dont des enfants
Lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, déclenchant la guerre dans la bande de Gaza, 251 personnes ont été enlevées et emmenées en territoire palestinien. Parmi elles se trouvaient des enfants, eux aussi soumis à ces traitements inhumains.
Un mois plus tard, durant une trêve d’une semaine, 105 otages ont pu être libérés. Mais 96 autres seraient toujours aux mains du Hamas, dont 34 considérés comme morts par Tsahal.
Israël appelle à la pression internationale
Face à ces révélations, le ministre israélien de la Santé Uriel Busso exhorte la communauté internationale à « accentuer la pression sur le Hamas » pour obtenir la libération des otages restants. Une cause érigée en « objectif suprême » par le Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Le président Isaac Herzog insiste sur la responsabilité de l’ONU, à qui seront remis ces « faits » :
L’ONU dispose des preuves. Elle a l’obligation morale de tout faire pour que les otages rentrent immédiatement à la maison.
Un conflit sanglant et des plaies à vif
Ces terribles témoignages ravivent les plaies d’un conflit qui n’en finit plus d’endeuiller les deux camps. Depuis octobre 2023, les affrontements entre Israël et le Hamas ont fait des centaines de victimes, jetant de l’huile sur le feu d’un contexte déjà explosif.
Malgré les appels au cessez-le-feu, aucun accord de paix durable ne semble se profiler. Et les civils, comme trop souvent, paient le plus lourd tribut de cette spirale sans fin.
Un humanisme bafoué
Au-delà des enjeux politiques, ces exactions contre les otages renvoient à une réalité glaçante : celle d’un humanisme bafoué, où la vie et la dignité perdent tout sens dans le chaos des armes.
Face à de tels actes, il est du devoir de chacun, organisations comme individus, de faire front commun. Car ce qui se joue derrière ces atrocités, c’est aussi le visage que nous voulons donner à notre humanité.
Une humanité qui ne peut tolérer qu’on s’acharne sur des innocents, enfants, femmes ou hommes. Une humanité qui doit placer le respect de la vie et de l’intégrité comme boussole ultime, même dans la tourmente des conflits.
Puisse la lumière de la justice et de la compassion guider les pas vers l’apaisement et la paix. Pour qu’un jour, plus aucun être ne subisse l’horreur de la haine déchaînée, et que la main tendue remplace le poing fermé.
