Sainte-Soline en mars, Puylaurens en juin… Les affrontements entre militants écologistes radicaux et forces de l’ordre se multiplient, témoignant d’une montée inexorable des tensions. Ces « écoguerriers » autoproclamés n’hésitent plus à recourir à la violence pour défendre leur cause, suscitant une vive inquiétude quant à l’avenir des mobilisations environnementales.
Une radicalisation préoccupante des mouvements écologistes
Depuis plusieurs mois, on assiste à une radicalisation d’une frange des mouvements écologistes. Loin des manifestations bon enfant, certains activistes n’hésitent plus à s’en prendre physiquement aux forces de l’ordre. Armés de frondes, de cocktails Molotov artisanaux ou de simples bâtons, ils sont déterminés à en découdre pour bloquer des projets qu’ils jugent néfastes pour l’environnement.
Ces écoguerriers revendiquent ouvertement l’usage de la violence, qu’ils considèrent comme un mal nécessaire face à l’inertie des pouvoirs publics.
– Un responsable des Soulèvements de la Terre
Des affrontements de plus en plus violents
Que ce soit contre les « mégabassines » ou les projets autoroutiers, les militants radicaux optent désormais pour la confrontation directe. Déterminés à en découdre, ils provoquent des affrontements de plus en plus durs avec les forces de l’ordre. Ces dernières, prises pour cibles, répliquent avec des gaz lacrymogènes et des tirs de LBD, donnant lieu à des scènes de guérilla urbaine.
Les blessés se comptent des deux côtés. Et certains, dans les rangs des manifestants, n’hésitent pas à exhiber fièrement leurs plaies comme des stigmates de guerre. Une surenchère dans la violence qui ne semble pas prête de s’arrêter, au vu des appels à la mobilisation qui fleurissent sur les réseaux sociaux à l’approche des JO de Paris.
La crainte d’actions spectaculaires pendant les JO
Avec les Jeux Olympiques qui approchent, les autorités redoutent des actions coup de poing de la part de ces militants radicaux. L’événement planétaire offre en effet une caisse de résonance inédite pour faire passer leurs messages. Certains groupes promettent ainsi de venir perturber le déroulement des compétitions. Une menace prise très au sérieux, qui mobilise en coulisses les services de renseignement.
- Jusqu’où iront ces écoguerriers dans leur volonté de “résister” ?
- Faut-il craindre un dérapage incontrôlé pendant les JO ?
- Comment canaliser cette violence sans pour autant renier les enjeux environnementaux ?
Autant de questions qui se posent face à ce phénomène d’ultra radicalisation qui gagne les mouvements écologistes. Un défi majeur pour le gouvernement, pris en tenaille entre impératif sécuritaire et urgence climatique. L’été s’annonce d’ores et déjà brûlant sur les fronts sociaux et environnementaux.