Un match d’anthologie vient de se dérouler en Euroligue entre le Panathinaïkos et la Virtus Bologne. Un duel au sommet qui a tenu toutes ses promesses, avec un suspense insoutenable jusqu’aux dernières secondes. C’est finalement l’équipe grecque qui est sortie victorieuse de cette bataille acharnée, sur le score de 60 à 58.
Un début de match équilibré
Dès l’entame de la rencontre, les deux équipes ont affiché leurs ambitions, se rendant coup pour coup. La Virtus Bologne a pu compter sur son joueur star Will Clyburn, qui a rapidement donné le ton en inscrivant 8 points dans le premier quart-temps. Mais le Panathinaïkos n’a rien lâché, porté par l’adresse de Kendrick Nunn et les prises de rebonds de Mathias Lessort.
À la mi-temps, les deux formations étaient au coude à coude, la Virtus Bologne menant d’une courte tête, 28 à 27. Tout restait à faire pour la seconde période.
Le Panathinaïkos hausse le ton
Au retour des vestiaires, les joueurs du Panathinaïkos ont semblé plus déterminés que jamais. Sous l’impulsion de Kendrick Nunn, véritable maestro de l’attaque grecque, ils ont réussi à créer un premier écart, profitant également de la maladresse soudaine des Italiens.
Kendrick Nunn a été incroyable ce soir. Il a su prendre ses responsabilités dans les moments chauds. Un vrai leader !
Un scout NBA présent dans les tribunes
Mais la Virtus Bologne n’a pas abdiqué pour autant. Portée par les encouragements de son public, elle est revenue au score en fin de troisième quart-temps, bien aidée par plusieurs tirs primés de Marco Belinelli.
Un “money time” irrespirable
Avec seulement 2 points d’écart à l’entame des 10 dernières minutes, les deux équipes savaient que le moindre détail pourrait faire basculer la rencontre. Et ce sont les défenses qui ont pris le pas sur les attaques, rendant chaque possession décisive.
Malgré plusieurs tentatives des deux côtés, le score n’a que très peu évolué. C’est finalement sur un exploit individuel de Kendrick Nunn que le Panathinaïkos a réussi à reprendre l’avantage à 20 secondes de la fin.
La dernière possession fut à l’image du match : intense et disputée. La Virtus Bologne a eu la balle de match, mais le tir au buzzer de Milos Teodosic a échoué sur le cercle, pour le plus grand bonheur des supporters grecs.
Les enseignements de la rencontre
Avec cette victoire étriquée mais méritée, le Panathinaïkos confirme son excellent début de saison en Euroligue. L’équipe semble avoir trouvé le bon rythme et peut compter sur des individualités de premier plan, à l’image de Kendrick Nunn et Mathias Lessort.
De son côté, la Virtus Bologne peut nourrir des regrets. Malgré une prestation solide, elle aura manqué de réussite dans les moments clés. Il faudra vite se remobiliser pour les prochaines échéances.
C’est une défaite frustrante, mais nous devons garder la tête haute. Nous avons montré de belles choses et il faut continuer à travailler.
Sergio Scariolo, entraîneur de la Virtus Bologne
En attendant, les fans de basket européen peuvent se réjouir d’avoir assisté à un tel spectacle. Et ils attendent déjà avec impatience les prochains duels au sommet de cette Euroligue qui s’annonce plus disputée que jamais !