Attiré par la beauté brute des sommets et l’ivresse du vide? Vous n’êtes pas seul! Les montagnes des Alpes françaises offrent un terrain de jeu sans limites pour les amateurs de sensations fortes. Une équipe de reportage de TF1 s’est lancée à l’assaut de ces cimes vertigineuses à la rencontre de passionnés avides de défis. Accrochez-vous, le voyage promet d’être époustouflant!
Sur un fil entre ciel et montagne
Funambule de haute voltige, Nathan Paulin ne se sent jamais aussi vivant que suspendu dans le vide, en équilibre sur une sangle de 3 cm de large. Une sensation grisante d’être “acteur d’un paysage plutôt que spectateur”, confie-t-il. L’objectif: marcher tout droit en fixant un point, le vertige en moins. Un pied de nez à la gravité, une caresse aérienne à la roche abrupte qui défile lentement sous ses pieds. Une expérience tout simplement surréaliste!
Sur les traces des pionniers
C’est en plein cœur du XIXe siècle qu’est né le concept de la via ferrata. Un alpiniste autrichien a eu l’idée d’équiper la montagne pour en rendre l’accès plus aisé au commun des mortels, avides de panoramas somptueux. Le massif du Beaufortain abrite ainsi l’une des plus belles via ferrata des Alpes: 800 m de dénivelé sous le pont des Singes, et 1600 m de vide entre les deux stations du légendaire chemin de fer suisse du Mont Pilatus.
“Honnêtement, j’ai du mal à regarder les paysages. La plupart du temps, je regarde mes pieds. J’ai le vertige”
Un touriste
Avec ses pentes à 48% par endroits, cette prouesse technologique et humaine résulte de l’imagination folle d’un industriel zurichois. Il y a 135 ans, il décida de permettre aux voyageurs du monde entier de tutoyer les cimes. Certains font même le choix de passer la nuit là-haut pour admirer, au petit matin, le monde qui s’éveille à leurs pieds.
Des villages de bout du monde
Vivre accroché à flanc de montagne, c’est le quotidien de certains irréductibles. Comme à Oule en Isère, hameau de 14 âmes perché à 1400 m d’altitude au bout de 7 km de route en lacets. L’hiver, seul l’hélicoptère permet de rallier la vallée en cas d’urgence. Maud, la postière, n’a pas froid aux yeux. C’est elle qui achemine le courrier, bravant le vide:
“Pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec la hauteur, oui, ça peut mettre un petit coup de froid dans le dos quand même. Sur le côté, c’est un précipice.”
Maud, postière
Car dans ces contrées reculées, impossible de se passer de ces engins volants et de leurs pilotes capables de se poser sur les escarpements les plus instables. Héliportages de matériel, de vivres, de bois de chauffage… Chaque rotation est une aventure. Christian, pilote chevronné, ne donnerait sa place pour rien au monde. Natif de la région, il a transmis sa passion des airs à ses fils. Une affaire de famille!
L’appel de la montagne
Qu’est-ce qui pousse donc ces hommes et ces femmes à braver le vide? A repousser leurs limites dans des environnements si hostiles? La quête d’absolu, l’ivresse de la hauteur, le besoin viscéral de se sentir vivant jusqu’au bout des orteils. Une sorte de réponse à l’appel immémorial de la montagne, ce “privilège” de pouvoir contempler le monde depuis les cimes, comme le résume un visiteur émerveillé:
“C’est beau. Tout le monde devrait voir ça”
Un touriste
Au travers de ce périple époustouflant, les équipes de TF1 ont su capter toute la démesure et la splendeur de ce monde vertical. Funambules défiant les lois de l’équilibre, alpinistes fous de vertige, serviteurs de l’impossible… Autant de destins et de passions réunis autour d’une même soif d’absolu. Ces amoureux de l’altitude nous invitent, le temps d’un reportage, à repousser nos propres limites. Vertige garanti au programme !