Alors que la Syrie se trouve à un tournant historique après le renversement surprise de Bachar al-Assad dimanche dernier, l’émissaire spécial de l’ONU Geir Pedersen a appelé mardi le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), fer de lance de l’offensive rebelle, à mettre en pratique sur le terrain les « messages positifs » d’unité qu’il a envoyés au peuple syrien.
Ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda ayant rompu avec l’organisation en 2016, HTS reste classé comme « terroriste » par les chancelleries occidentales. Une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU l’avait inscrit sur la liste noire il y a neuf ans. Un « facteur de complication » selon M. Pedersen, qui souligne néanmoins la nécessité de prendre en compte l’évolution de la situation depuis.
Des signes encourageants malgré les incertitudes
Si des actes de pillage ont été signalés à Damas dans la foulée de la chute du régime, la situation semble s’être depuis stabilisée. Le chef de HTS Abou Mohammad al-Jolani a lui-même évoqué la possibilité d’un démantèlement du groupe. Des « choses rassurantes » ont aussi été observées à Alep et Hama selon l’ONU.
Geir Pedersen se veut optimiste mais prudent. Il insiste sur la nécessité pour HTS et les autres groupes armés de concrétiser leurs promesses sur le terrain, en particulier concernant l’organisation de la transition à Damas. « Si nous unissons les différentes parties et communautés syriennes, cela pourrait être le véritable début de quelque chose de nouveau pour la Syrie », a-t-il déclaré, évoquant la possibilité d’une levée des sanctions en cas d’évolution positive.
Rôle crucial de la communauté internationale
Les Etats-Unis et des pays européens ont aussi fait savoir qu’ils jugeraient HTS sur ses actes, appelant notamment à la formation d’un gouvernement « inclusif ». Un soutien international apparaît indispensable alors que la Syrie fait face à d’immenses défis.
Après plus de 13 ans d’un conflit dévastateur qui a fait plus d’un demi-million de morts, les besoins humanitaires explosent tandis que l’ONU peine à récolter des fonds. Son appel de 4 milliards d’euros est financé « à moins d’un tiers » selon un porte-parole. Le spectre de nouveaux affrontements entre groupes armés inquiète également alors que des « frappes » et « mouvements israéliens » ont été signalés.
La Syrie à la croisée des chemins
Malgré la fin du règne de Bachar al-Assad, l’avenir de la Syrie reste plus que jamais incertain. Le pays se trouve confronté à des « grandes opportunités » mais aussi de « graves risques » selon l’émissaire onusien. La capacité de HTS et des autres acteurs à instaurer un processus de transition pacifique, inclusif et crédible sera déterminante.
Un échec pourrait replonger le pays dans le chaos. Mais une transition réussie, avec le soutien de la communauté internationale, offrirait aux Syriens l’espoir d’un nouveau départ après tant d’années de souffrances. La balle est désormais dans le camp des vainqueurs. C’est à eux de prouver qu’une autre voie est possible pour ce pays meurtri.
Quelques points clés à retenir :
- Chute surprise de Bachar al-Assad après 13 ans de guerre civile
- Le groupe rebelle HTS, classé « terroriste », en position de force
- L’ONU appelle HTS à mettre en pratique ses « messages positifs » d’unité
- Signes encourageants mais situation encore très incertaine
- Soutien international crucial pour la transition et la reconstruction
- Immenses défis humanitaires et risques de nouveaux affrontements
- Un tournant historique qui déterminera l’avenir de la Syrie
Après tant d’années d’un conflit dévastateur, les Syriens osent espérer une ère nouvelle. Mais le chemin vers la paix et la stabilité s’annonce encore long et semé d’embûches. Dans ce contexte, la communauté internationale a un rôle crucial à jouer pour accompagner et soutenir ce processus fragile, avec en ligne de mire la reconstruction du pays. Les prochains mois seront décisifs pour déterminer si la Syrie parviendra enfin à tourner cette sombre page de son histoire et à se réconcilier avec elle-même.
Si des actes de pillage ont été signalés à Damas dans la foulée de la chute du régime, la situation semble s’être depuis stabilisée. Le chef de HTS Abou Mohammad al-Jolani a lui-même évoqué la possibilité d’un démantèlement du groupe. Des « choses rassurantes » ont aussi été observées à Alep et Hama selon l’ONU.
Geir Pedersen se veut optimiste mais prudent. Il insiste sur la nécessité pour HTS et les autres groupes armés de concrétiser leurs promesses sur le terrain, en particulier concernant l’organisation de la transition à Damas. « Si nous unissons les différentes parties et communautés syriennes, cela pourrait être le véritable début de quelque chose de nouveau pour la Syrie », a-t-il déclaré, évoquant la possibilité d’une levée des sanctions en cas d’évolution positive.
Rôle crucial de la communauté internationale
Les Etats-Unis et des pays européens ont aussi fait savoir qu’ils jugeraient HTS sur ses actes, appelant notamment à la formation d’un gouvernement « inclusif ». Un soutien international apparaît indispensable alors que la Syrie fait face à d’immenses défis.
Après plus de 13 ans d’un conflit dévastateur qui a fait plus d’un demi-million de morts, les besoins humanitaires explosent tandis que l’ONU peine à récolter des fonds. Son appel de 4 milliards d’euros est financé « à moins d’un tiers » selon un porte-parole. Le spectre de nouveaux affrontements entre groupes armés inquiète également alors que des « frappes » et « mouvements israéliens » ont été signalés.
La Syrie à la croisée des chemins
Malgré la fin du règne de Bachar al-Assad, l’avenir de la Syrie reste plus que jamais incertain. Le pays se trouve confronté à des « grandes opportunités » mais aussi de « graves risques » selon l’émissaire onusien. La capacité de HTS et des autres acteurs à instaurer un processus de transition pacifique, inclusif et crédible sera déterminante.
Un échec pourrait replonger le pays dans le chaos. Mais une transition réussie, avec le soutien de la communauté internationale, offrirait aux Syriens l’espoir d’un nouveau départ après tant d’années de souffrances. La balle est désormais dans le camp des vainqueurs. C’est à eux de prouver qu’une autre voie est possible pour ce pays meurtri.
Quelques points clés à retenir :
- Chute surprise de Bachar al-Assad après 13 ans de guerre civile
- Le groupe rebelle HTS, classé « terroriste », en position de force
- L’ONU appelle HTS à mettre en pratique ses « messages positifs » d’unité
- Signes encourageants mais situation encore très incertaine
- Soutien international crucial pour la transition et la reconstruction
- Immenses défis humanitaires et risques de nouveaux affrontements
- Un tournant historique qui déterminera l’avenir de la Syrie
Après tant d’années d’un conflit dévastateur, les Syriens osent espérer une ère nouvelle. Mais le chemin vers la paix et la stabilité s’annonce encore long et semé d’embûches. Dans ce contexte, la communauté internationale a un rôle crucial à jouer pour accompagner et soutenir ce processus fragile, avec en ligne de mire la reconstruction du pays. Les prochains mois seront décisifs pour déterminer si la Syrie parviendra enfin à tourner cette sombre page de son histoire et à se réconcilier avec elle-même.
