Dans le calme et sous un soleil radieux, les citoyens du Botswana se sont rendus aux urnes ce mercredi pour un scrutin crucial qui déterminera l’avenir politique de ce pays d’Afrique australe. Plus d’un million d’électeurs étaient appelés à choisir leur prochain président ainsi que les députés qui siègeront au parlement. Malgré l’émergence de nouveaux défis économiques et sociaux, le parti au pouvoir depuis l’indépendance en 1966, le Parti démocratique du Botswana (BDP), part largement favori face à une opposition divisée.
Un pays à la croisée des chemins
Ancienne colonie britannique ayant accédé à l’indépendance il y a près de 60 ans, le Botswana fait figure d’exception en Afrique. Sa stabilité politique et sa bonne gouvernance lui ont permis de bâtir l’une des économies les plus prospères du continent, portée notamment par ses abondantes ressources en diamants. Mais le pays se trouve aujourd’hui à un tournant de son histoire.
Au-delà des urnes, les défis d’une nation
Quel que soit le résultat des urnes, le prochain gouvernement botswanais devra s’attaquer à des problèmes structurels profonds. Malgré une croissance robuste pendant des décennies, le pays peine à diversifier son économie et à redistribuer équitablement les fruits de sa richesse minière. Le système éducatif, bien que performant sur le papier, ne parvient pas à fournir à la jeunesse les compétences nécessaires pour s’insérer sur le marché du travail.
Les citoyens ont l’impression de ne pas profiter pleinement des richesses minières du pays.
– Tendai Mbanje, Centre africain pour la gouvernance
Le secteur privé, étouffé par la toute-puissance de l’État et des grandes multinationales des mines, peine à créer les emplois nécessaires pour absorber une population jeune et de mieux en mieux formée. Dans les quartiers pauvres de Gaborone, la capitale, ou dans les villages reculés du Kalahari, beaucoup attendent un véritable changement au-delà des promesses de campagne.
Les résultats définitifs du scrutin sont attendus d’ici à vendredi. Ils détermineront le cap que prendra ce pays de 2,3 millions d’habitants, petit par la taille mais souvent cité en exemple pour sa stabilité et sa bonne gouvernance. Entre continuité et soif de renouveau, le Botswana écrit une nouvelle page de son histoire démocratique.
Au-delà des urnes, les défis d’une nation
Quel que soit le résultat des urnes, le prochain gouvernement botswanais devra s’attaquer à des problèmes structurels profonds. Malgré une croissance robuste pendant des décennies, le pays peine à diversifier son économie et à redistribuer équitablement les fruits de sa richesse minière. Le système éducatif, bien que performant sur le papier, ne parvient pas à fournir à la jeunesse les compétences nécessaires pour s’insérer sur le marché du travail.
Les citoyens ont l’impression de ne pas profiter pleinement des richesses minières du pays.
– Tendai Mbanje, Centre africain pour la gouvernance
Le secteur privé, étouffé par la toute-puissance de l’État et des grandes multinationales des mines, peine à créer les emplois nécessaires pour absorber une population jeune et de mieux en mieux formée. Dans les quartiers pauvres de Gaborone, la capitale, ou dans les villages reculés du Kalahari, beaucoup attendent un véritable changement au-delà des promesses de campagne.
Les résultats définitifs du scrutin sont attendus d’ici à vendredi. Ils détermineront le cap que prendra ce pays de 2,3 millions d’habitants, petit par la taille mais souvent cité en exemple pour sa stabilité et sa bonne gouvernance. Entre continuité et soif de renouveau, le Botswana écrit une nouvelle page de son histoire démocratique.
Le ralentissement économique mondial et la baisse de la demande en pierres précieuses ont mis à mal les finances publiques. Le chômage, qui touche officiellement 27% de la population active, et les inégalités grandissantes nourrissent un mécontentement croissant, en particulier chez les jeunes. Des accusations de corruption et de mauvaise gestion à l’encontre du gouvernement sortant ont aussi entaché la campagne.
Un scrutin sous haute surveillance
Malgré ces défis, peu d’observateurs parient sur une défaite du BDP. Le président sortant Mokgweetsi Masisi, un ancien enseignant au verbe haut, reste populaire, notamment dans les zones rurales qui constituent le cœur de l’électorat. Son parti mise sur la continuité et promet une relance par la dépense publique et les grands travaux.
Je ne souhaite pas un parlement sans majorité. Mais dans les autres pays, quand ça arrive, les partis négocient.
– Mokgweetsi Masisi, président sortant du Botswana
Face à lui, les principaux partis d’opposition peinent à faire entendre une voix commune. L’Umbrella for Democratic Change (UDC), une coalition de centre-gauche menée par l’avocat des droits humains Duma Boko, fait figure de principale force rivale. Mais ses chances ont été sérieusement entamées par la décision de deux de ses partenaires clés, le Botswana Congress Party (BCP) et le Botswana Patriotic Front (BPF), de présenter leurs propres candidats.
L’ombre de l’ex-président Khama
La campagne a aussi été marquée par l’entrée en lice de l’ancien président Ian Khama aux côtés de l’opposition. Ce dernier, qui a dirigé le pays de 2008 à 2018, est en conflit ouvert avec son successeur et ancien allié Masisi. Bien qu’il dispose encore d’une réelle influence dans certaines régions où il est chef tribal, peu d’analystes voient en lui un véritable faiseur de roi au niveau national.
Si une victoire du BDP ne fait guère de doute, l’ampleur de celle-ci sera scrutée de près, tout comme la composition de la future assemblée. Pour la première fois, le parti au pouvoir pourrait perdre la majorité absolue au parlement, ce qui le forcerait à composer avec d’autres formations. Un tel scénario ouvrirait une période d’incertitude dans ce qui est souvent considéré comme un modèle de stabilité sur le continent.
Au-delà des urnes, les défis d’une nation
Quel que soit le résultat des urnes, le prochain gouvernement botswanais devra s’attaquer à des problèmes structurels profonds. Malgré une croissance robuste pendant des décennies, le pays peine à diversifier son économie et à redistribuer équitablement les fruits de sa richesse minière. Le système éducatif, bien que performant sur le papier, ne parvient pas à fournir à la jeunesse les compétences nécessaires pour s’insérer sur le marché du travail.
Les citoyens ont l’impression de ne pas profiter pleinement des richesses minières du pays.
– Tendai Mbanje, Centre africain pour la gouvernance
Le secteur privé, étouffé par la toute-puissance de l’État et des grandes multinationales des mines, peine à créer les emplois nécessaires pour absorber une population jeune et de mieux en mieux formée. Dans les quartiers pauvres de Gaborone, la capitale, ou dans les villages reculés du Kalahari, beaucoup attendent un véritable changement au-delà des promesses de campagne.
Les résultats définitifs du scrutin sont attendus d’ici à vendredi. Ils détermineront le cap que prendra ce pays de 2,3 millions d’habitants, petit par la taille mais souvent cité en exemple pour sa stabilité et sa bonne gouvernance. Entre continuité et soif de renouveau, le Botswana écrit une nouvelle page de son histoire démocratique.
Le ralentissement économique mondial et la baisse de la demande en pierres précieuses ont mis à mal les finances publiques. Le chômage, qui touche officiellement 27% de la population active, et les inégalités grandissantes nourrissent un mécontentement croissant, en particulier chez les jeunes. Des accusations de corruption et de mauvaise gestion à l’encontre du gouvernement sortant ont aussi entaché la campagne.
Un scrutin sous haute surveillance
Malgré ces défis, peu d’observateurs parient sur une défaite du BDP. Le président sortant Mokgweetsi Masisi, un ancien enseignant au verbe haut, reste populaire, notamment dans les zones rurales qui constituent le cœur de l’électorat. Son parti mise sur la continuité et promet une relance par la dépense publique et les grands travaux.
Je ne souhaite pas un parlement sans majorité. Mais dans les autres pays, quand ça arrive, les partis négocient.
– Mokgweetsi Masisi, président sortant du Botswana
Face à lui, les principaux partis d’opposition peinent à faire entendre une voix commune. L’Umbrella for Democratic Change (UDC), une coalition de centre-gauche menée par l’avocat des droits humains Duma Boko, fait figure de principale force rivale. Mais ses chances ont été sérieusement entamées par la décision de deux de ses partenaires clés, le Botswana Congress Party (BCP) et le Botswana Patriotic Front (BPF), de présenter leurs propres candidats.
L’ombre de l’ex-président Khama
La campagne a aussi été marquée par l’entrée en lice de l’ancien président Ian Khama aux côtés de l’opposition. Ce dernier, qui a dirigé le pays de 2008 à 2018, est en conflit ouvert avec son successeur et ancien allié Masisi. Bien qu’il dispose encore d’une réelle influence dans certaines régions où il est chef tribal, peu d’analystes voient en lui un véritable faiseur de roi au niveau national.
Si une victoire du BDP ne fait guère de doute, l’ampleur de celle-ci sera scrutée de près, tout comme la composition de la future assemblée. Pour la première fois, le parti au pouvoir pourrait perdre la majorité absolue au parlement, ce qui le forcerait à composer avec d’autres formations. Un tel scénario ouvrirait une période d’incertitude dans ce qui est souvent considéré comme un modèle de stabilité sur le continent.
Au-delà des urnes, les défis d’une nation
Quel que soit le résultat des urnes, le prochain gouvernement botswanais devra s’attaquer à des problèmes structurels profonds. Malgré une croissance robuste pendant des décennies, le pays peine à diversifier son économie et à redistribuer équitablement les fruits de sa richesse minière. Le système éducatif, bien que performant sur le papier, ne parvient pas à fournir à la jeunesse les compétences nécessaires pour s’insérer sur le marché du travail.
Les citoyens ont l’impression de ne pas profiter pleinement des richesses minières du pays.
– Tendai Mbanje, Centre africain pour la gouvernance
Le secteur privé, étouffé par la toute-puissance de l’État et des grandes multinationales des mines, peine à créer les emplois nécessaires pour absorber une population jeune et de mieux en mieux formée. Dans les quartiers pauvres de Gaborone, la capitale, ou dans les villages reculés du Kalahari, beaucoup attendent un véritable changement au-delà des promesses de campagne.
Les résultats définitifs du scrutin sont attendus d’ici à vendredi. Ils détermineront le cap que prendra ce pays de 2,3 millions d’habitants, petit par la taille mais souvent cité en exemple pour sa stabilité et sa bonne gouvernance. Entre continuité et soif de renouveau, le Botswana écrit une nouvelle page de son histoire démocratique.