Dans une annonce choc qui réveille les tensions au Moyen-Orient, l’administration américaine sortante de Joe Biden vient d’approuver une vente d’armes colossale à Israël, estimée à 8 milliards de dollars. Cette décision intervient à quelques jours seulement du retour au pouvoir de Donald Trump, connu pour son soutien indéfectible à l’État hébreu.
Selon une source proche du dossier, cet accord comprend notamment des munitions de défense antiaérienne, un armement stratégique pour Israël face à la menace iranienne et de ses alliés dans la région. Mais cette vente soulève déjà une vive polémique, certains élus démocrates et ONG de défense des droits humains s’y opposant farouchement.
Biden passe outre les critiques
En validant cette transaction malgré les réticences, le président Biden balaie une nouvelle fois la pression de son propre camp. Il affirme qu’Israël a le droit de se défendre face aux agressions, en conformité avec le droit international.
Les États-Unis sont complices de toutes ces atrocités. Nous finançons ces atrocités et cette complicité doit cesser.
Bernie Sanders, sénateur démocrate
Mais pour Bernie Sanders et d’autres élus de gauche, les États-Unis se rendent complices des exactions commises dans le conflit israélo-palestinien en poursuivant ces ventes d’armes. Une position minoritaire à Washington, où le soutien à Israël reste la norme.
Quel impact du retour de Trump ?
Si le président élu Donald Trump a promis un soutien inconditionnel à Israël, il a également exprimé sa volonté de parvenir à un cessez-le-feu durable à Gaza. Mais les efforts diplomatiques menés par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar n’ont pour l’instant pas permis de trêve depuis celle de novembre 2023.
La reprise des hostilités avait été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas en octobre dernier, tuant plus de 1 200 personnes en Israël, majoritairement des civils. En représailles, l’opération militaire israélienne à Gaza aurait fait au moins 45 000 morts côté palestinien, là encore essentiellement des civils selon le ministère de la Santé du Hamas.
Vers une escalade meurtrière ?
Ce nouvel accord sur les armes, en renforçant encore les capacités de défense d’Israël, ne risque-t-il pas d’attiser les braises d’un conflit déjà dévastateur ? Beaucoup redoutent que l’avènement de l’administration Trump, résolument pro-israélienne, ne pousse le Hamas et ses soutiens à intensifier leurs attaques.
Loin des enjeux géostratégiques, ce sont les populations civiles des deux côtés qui paient le prix fort de cette guerre sans fin. Une tragédie humaine qui semble encore bien loin de s’achever, alors que les grandes puissances continuent à alimenter la machine de guerre au Moyen-Orient. Le défi de ramener la paix s’annonce immense pour le nouveau président américain.
