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Vente controversée de la collection Renault : Succès malgré les protestations

Malgré une mobilisation sans précédent, la vente aux enchères d'une partie de la mythique collection Renault chez Christie's à Paris est un triomphe. Retour sur une soirée qui a vu s'envoler les prix d'œuvres devenues iconiques...

C’était une vente aux enchères pas comme les autres qui s’est tenue ce jeudi soir chez Christie’s à Paris. Malgré une mobilisation massive pour tenter d’empêcher la dispersion d’une partie de la légendaire collection d’art de Renault, jugée “d’intérêt national”, rien n’y a fait. Sous le marteau de la commissaire-priseur Cécile Verdier, des pièces iconiques signées Vasarely, Dubuffet ou encore Rauschenberg se sont arrachées à des prix records, pour le plus grand bonheur de Renault qui va pouvoir alimenter son fonds de dotation destiné à dynamiser sa collection. Retour sur une soirée pleine de surprises.

Une mobilisation sans précédent

Dès l’annonce par Renault de son projet de vendre une partie de sa collection chez Christie’s, une vague de protestations a déferlé. Pétitions, tribunes enflammées, lettre ouverte des salariés de Renault, rien n’aura été épargné pour tenter de faire plier le constructeur automobile, en vain.

Cette collection est un trésor national qu’il faut à tout prix préserver et valoriser

– Extrait de la pétition contre la vente

Des pièces “historiques” mises en vente

Parmi les 33 lots proposés aux enchères, plusieurs pièces majeures de l’histoire de l’art du XXe siècle étaient mises en vente, dont Lice Tapisse de Jean Dubuffet, estimée entre 800 000 et 1,2 million d’euros, ou encore Duo de Georges Noël, évaluée entre 40 000 et 60 000 euros. Des œuvres “historiques et irremplaçables” pour les opposants à la vente.

Succès sur toute la ligne pour Christie’s et Renault

Mais l’indignation et la mobilisation n’auront pas suffi à entraver les plans de Renault. Dès les premières minutes de la vente, les enchères se sont envolées, dépassant largement les estimations. Le produit de la vente ira alimenter un fonds de dotation qui permettra au groupe Renault de renouveler sa collection en achetant des œuvres contemporaines.

Ainsi, malgré la controverse, la dispersion d’une partie de la mythique collection Renault aura été un succès retentissant. Une page se tourne, non sans amertume pour certains, tandis que Renault promet de poursuivre sa politique de mécénat d’une manière renouvelée. Affaire à suivre…

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