La course autour du monde en solitaire sans escale et sans assistance vient de perdre l’un de ses prétendants majeurs. Louis Burton, skipper de Bureau Vallée et brillant 3e du précédent Vendée Globe, a en effet dû se résoudre à l’abandon dans la nuit de mercredi à jeudi, victime d’une sérieuse avarie aux portes de l’océan Indien.
Une « sérieuse avarie » fatale pour Louis Burton
Selon les informations communiquées par la direction de course, c’est mercredi aux alentours de 13h, heure de Paris, que Louis Burton a signalé rencontrer un problème majeur sur un élément mécanique du gréement de son voilier Imoca Bureau Vallée. Malgré tous ses efforts déployés durant près de dix heures pour tenter de réparer, le skipper n’a malheureusement pas réussi à trouver de solution.
Après mûre réflexion et en dépit de son immense détermination, Louis Burton a donc dû prendre la difficile décision d’abandonner la course mythique dont il avait décroché la 3e place lors de la précédente édition. Un crève-cœur pour le marin originaire de la région parisienne, qui pointait à la 16e position au dernier classement publié mercredi soir.
Cap sur Cape Town pour réparer
Depuis l’annonce de son abandon, le skipper de 37 ans fait désormais route vers Cape Town en Afrique du Sud, ville qu’il devrait atteindre d’ici une trentaine d’heures, d’après les estimations de son équipe. C’est là-bas qu’il pourra accoster afin de procéder aux réparations de son bateau meurtri par les mers du sud.
Une bien triste issue pour ce marin talentueux et ambitieux, qui avait déjà dû surmonter une première avarie mi-novembre, l’obligeant à réparer seul en mer des fissures sur son voilier. Louis Burton nourrissait assurément l’espoir de faire au moins aussi bien que sa performance d’il y a quatre ans, voire de viser plus haut sur cette édition 2024-2025 du Vendée Globe.
Le deuxième abandon de cette 10e édition
L’abandon de Louis Burton constitue le deuxième de cette 10e édition de la légendaire course en solitaire partie des Sables-d’Olonne le 10 novembre dernier. Une épreuve extrêmement exigeante pour les marins et leurs voiliers high-tech, soumis à rude épreuve pendant ces trois mois passés à affronter les éléments déchaînés des mers australes.
Pour les 27 skippers encore en lice, la route est encore longue jusqu’à la ligne d’arrivée, avec son lot inévitable de rebondissements, de surprises et d’exploits à venir. Les concurrents doivent maintenant composer avec l’absence de Louis Burton, l’un des marins les plus expérimentés du circuit Imoca, qui laisse assurément un grand vide sur cette édition du Vendée Globe.
C’est avec une immense tristesse que j’ai dû me résoudre à abandonner le Vendée Globe. Mais la sécurité prime avant tout. Je tiens à remercier mon équipe pour son soutien sans faille. Je reviendrai plus fort !
Louis Burton, skipper de Bureau Vallée
En attendant, les regards se tournent vers le classement actuel de la course, où le duel en tête fait rage entre Charlie Dalin et Thomas Ruyant, qui se tiennent en moins de 50 milles nautiques. Derrière eux, la pression monte pour leurs poursuivants qui entendent bien refaire leur retard et venir jouer les trouble-fête à l’avant du peloton.
Cette 10e édition du Vendée Globe, malgré ses coups du sort, continue de tenir toutes ses promesses en termes de spectacle, d’intensité et d’émotions. Les aventures des marins en solitaire n’ont pas fini de nous faire vibrer jusqu’à leur retour triomphal en Vendée, attendu courant janvier.
Un nouveau défi pour Louis Burton
Si l’abandon sur avarie est toujours un moment difficile à encaisser pour un skipper, nul doute que Louis Burton saura rebondir après cette désillusion. Le navigateur a démontré par le passé sa capacité à surmonter les obstacles et à revenir plus fort de chaque épreuve.
En attendant de pouvoir repartir en mer prochainement, Louis Burton va devoir patienter à terre en suivant de près les péripéties de ses camarades, tout en préparant déjà la suite de sa carrière avec un nouveau défi en ligne de mire. Car pour ces marins de l’extrême, l’appel du large est toujours le plus fort.
Si l’abandon sur avarie est toujours un moment difficile à encaisser pour un skipper, nul doute que Louis Burton saura rebondir après cette désillusion. Le navigateur a démontré par le passé sa capacité à surmonter les obstacles et à revenir plus fort de chaque épreuve.
En attendant de pouvoir repartir en mer prochainement, Louis Burton va devoir patienter à terre en suivant de près les péripéties de ses camarades, tout en préparant déjà la suite de sa carrière avec un nouveau défi en ligne de mire. Car pour ces marins de l’extrême, l’appel du large est toujours le plus fort.