Le Vendée Globe 2024, la mythique course à la voile autour du monde en solitaire, bat son plein. Depuis le départ des Sables-d’Olonne le 10 novembre dernier, les marins affrontent les éléments déchaînés pour tenter de boucler ce tour du monde sans escale et sans assistance le plus rapidement possible. Au pointage de ce mercredi matin, c’est le skipper Charlie Dalin qui mène toujours la danse en tête de la flotte.
Dalin creuse l’écart sur Ruyant
Après avoir pris la tête vendredi dernier, Charlie Dalin ne cesse de consolider son avance. Aux commandes de son monocoque dernière génération Macif Santé Prévoyance, le marin originaire du Havre comptait ce matin 49,22 milles nautiques d’avance sur son premier poursuivant, Thomas Ruyant, à bord de Vulnerable. Un matelas confortable que Dalin a encore épaissi de 18 milles en 12 heures selon les classements.
Un coup d’œil au classement révèle quelques changements sur le podium. Si Yoann Richomme pointe désormais au pied de celui-ci après avoir été doublé par Sébastien Simon, skipper de Groupe Dubreuil, qui navigue avec un retard de 60,9 milles sur le leader. Richomme est relégué à 10 milles derrière le nouveau troisième. La bagarre fait rage entre ces poursuivants qui ne lâchent rien pour rester au contact.
Cap sur le cap de Bonne-Espérance
Alors que le Vendée Globe entre dans sa troisième semaine, les bateaux de tête se dirigent à vive allure vers le sud et le premier des trois grands caps, celui de Bonne-Espérance à la pointe sud de l’Afrique. Un passage toujours délicat, où les marins doivent composer avec les vents changeants, le froid glacial et la houle puissante, redoutée de tous.
« Le Grand Sud est un monde à part, hostile et fascinant. Passer le cap de Bonne-Espérance est toujours un moment fort, même pour les marins les plus aguerris. »
selon un spécialiste de la course au large joint par téléphone.
Les conditions météo s’annoncent musclées dans les prochains jours avec l’arrivée d’une nouvelle dépression. Un système dépressionnaire qui pourrait redistribuer les cartes et permettre aux poursuivants de refaire leur retard. Car si Dalin semble avoir une confortable avance, rien n’est jamais joué dans un Vendée Globe où la moindre avarie peut ruiner une course.
La flotte s’étire, les abandons se multiplient
Alors que la tête de la course file à vive allure vers les mers du sud, l’arrière de la flotte peine à suivre le rythme effréné des leaders. L’écart ne cesse de se creuser et on compte déjà près de 3000 milles nautiques entre le premier et le dernier, l’Anglais Pip Hare sur Medallia. Une autre course dans la course avec des conditions de navigation radicalement différentes.
Malheureusement, cette édition 2024 est également marquée par de nombreux abandons. Avaries, démâtages, problèmes de santé… Les raisons sont multiples mais le résultat est le même : un Vendée Globe qui se termine prématurément pour ces marins malchanceux. On dénombrait ce matin pas moins de 12 abandons sur les 33 partants. Un taux particulièrement élevé qui témoigne de la difficulté et de l’engagement extrême que requiert une telle course.
Le point sur les foilers
Grande innovation de cette édition 2024, les foils, ces appendices latéraux qui permettent aux bateaux de littéralement voler au-dessus des flots, sont présents sur la majorité de la flotte. Une technologie de pointe qui suscite de nombreux espoirs en termes de performance mais qui a montré ses limites lors des phases de transition ou de conditions musclées.
Si les trois premiers du classement naviguent sur des monocoques équipés de foils dernière génération, certains marins ont fait le choix de partir sur des bateaux plus conventionnels à dérives droites. C’est le cas notamment de Jérémie Beyou, actuel sixième sur Charal, qui mise sur la fiabilité pour espérer décrocher la victoire. Un pari osé à l’heure où les foilers semblent dominer la course.
« La course ne fait que commencer. Les foilers ont montré un potentiel énorme mais la route est encore longue. L’avantage peut changer de camp à tout moment. »
analyse un membre de l’organisation joint par téléphone.
Une édition sous haute tension
Au-delà de la compétition sportive, cette édition 2024 du Vendée Globe se dispute dans un contexte géopolitique tendu. Avec un parcours modifié pour éviter certaines zones à risque et des menaces pesant sur la sécurité des marins, les organisateurs ont dû s’adapter et renforcer les mesures de sûreté tout au long du parcours.
Des décisions qui n’ont pas été sans conséquence sur la préparation des marins et le déroulement de la course. Entre stress supplémentaire et contraintes logistiques, les skippers doivent plus que jamais faire preuve d’une force mentale à toute épreuve pour rester concentrés sur leur objectif. Car malgré le contexte, leur défi reste le même : boucler ce tour du monde en solitaire le plus vite possible.
La course continue
Alors que le Vendée Globe 2024 se poursuit, les regards sont plus que jamais tournés vers Charlie Dalin. Le skipper français parviendra-t-il à conserver son avance et à franchir en premier la ligne d’arrivée à la Sables-d’Olonne ? Ou verra-t-on un retournement de situation dans les mers du sud ? Une chose est sûre, cette neuvième édition est d’ores et déjà entrée dans l’histoire de la course au large. Et la légende ne fait que commencer…
Un coup d’œil au classement révèle quelques changements sur le podium. Si Yoann Richomme pointe désormais au pied de celui-ci après avoir été doublé par Sébastien Simon, skipper de Groupe Dubreuil, qui navigue avec un retard de 60,9 milles sur le leader. Richomme est relégué à 10 milles derrière le nouveau troisième. La bagarre fait rage entre ces poursuivants qui ne lâchent rien pour rester au contact.
Cap sur le cap de Bonne-Espérance
Alors que le Vendée Globe entre dans sa troisième semaine, les bateaux de tête se dirigent à vive allure vers le sud et le premier des trois grands caps, celui de Bonne-Espérance à la pointe sud de l’Afrique. Un passage toujours délicat, où les marins doivent composer avec les vents changeants, le froid glacial et la houle puissante, redoutée de tous.
« Le Grand Sud est un monde à part, hostile et fascinant. Passer le cap de Bonne-Espérance est toujours un moment fort, même pour les marins les plus aguerris. »
selon un spécialiste de la course au large joint par téléphone.
Les conditions météo s’annoncent musclées dans les prochains jours avec l’arrivée d’une nouvelle dépression. Un système dépressionnaire qui pourrait redistribuer les cartes et permettre aux poursuivants de refaire leur retard. Car si Dalin semble avoir une confortable avance, rien n’est jamais joué dans un Vendée Globe où la moindre avarie peut ruiner une course.
La flotte s’étire, les abandons se multiplient
Alors que la tête de la course file à vive allure vers les mers du sud, l’arrière de la flotte peine à suivre le rythme effréné des leaders. L’écart ne cesse de se creuser et on compte déjà près de 3000 milles nautiques entre le premier et le dernier, l’Anglais Pip Hare sur Medallia. Une autre course dans la course avec des conditions de navigation radicalement différentes.
Malheureusement, cette édition 2024 est également marquée par de nombreux abandons. Avaries, démâtages, problèmes de santé… Les raisons sont multiples mais le résultat est le même : un Vendée Globe qui se termine prématurément pour ces marins malchanceux. On dénombrait ce matin pas moins de 12 abandons sur les 33 partants. Un taux particulièrement élevé qui témoigne de la difficulté et de l’engagement extrême que requiert une telle course.
Le point sur les foilers
Grande innovation de cette édition 2024, les foils, ces appendices latéraux qui permettent aux bateaux de littéralement voler au-dessus des flots, sont présents sur la majorité de la flotte. Une technologie de pointe qui suscite de nombreux espoirs en termes de performance mais qui a montré ses limites lors des phases de transition ou de conditions musclées.
Si les trois premiers du classement naviguent sur des monocoques équipés de foils dernière génération, certains marins ont fait le choix de partir sur des bateaux plus conventionnels à dérives droites. C’est le cas notamment de Jérémie Beyou, actuel sixième sur Charal, qui mise sur la fiabilité pour espérer décrocher la victoire. Un pari osé à l’heure où les foilers semblent dominer la course.
« La course ne fait que commencer. Les foilers ont montré un potentiel énorme mais la route est encore longue. L’avantage peut changer de camp à tout moment. »
analyse un membre de l’organisation joint par téléphone.
Une édition sous haute tension
Au-delà de la compétition sportive, cette édition 2024 du Vendée Globe se dispute dans un contexte géopolitique tendu. Avec un parcours modifié pour éviter certaines zones à risque et des menaces pesant sur la sécurité des marins, les organisateurs ont dû s’adapter et renforcer les mesures de sûreté tout au long du parcours.
Des décisions qui n’ont pas été sans conséquence sur la préparation des marins et le déroulement de la course. Entre stress supplémentaire et contraintes logistiques, les skippers doivent plus que jamais faire preuve d’une force mentale à toute épreuve pour rester concentrés sur leur objectif. Car malgré le contexte, leur défi reste le même : boucler ce tour du monde en solitaire le plus vite possible.
La course continue
Alors que le Vendée Globe 2024 se poursuit, les regards sont plus que jamais tournés vers Charlie Dalin. Le skipper français parviendra-t-il à conserver son avance et à franchir en premier la ligne d’arrivée à la Sables-d’Olonne ? Ou verra-t-on un retournement de situation dans les mers du sud ? Une chose est sûre, cette neuvième édition est d’ores et déjà entrée dans l’histoire de la course au large. Et la légende ne fait que commencer…