Depuis plusieurs semaines, l’Australie fait face à une recrudescence inquiétante d’actes antisémites visant la communauté juive du pays. Synagogues vandalisées, voitures incendiées dans des quartiers à forte population juive, tags haineux… Les attaques se multiplient et prennent un tour de plus en plus violent. Face à cette situation, les autorités australiennes ont décidé d’ouvrir une enquête, avec un soupçon de plus en plus prononcé d’une implication de puissances étrangères dans le financement de ces exactions.
Plusieurs lieux de culte juifs et quartiers communautaires pris pour cible
Fin décembre, c’est une synagogue de la banlieue de Melbourne qui était la cible d’un incendie criminel, provoquant d’importants dégâts. Quelques jours plus tard, une garderie juive de Sydney était à son tour visée par des malfaiteurs. Depuis, les actes de vandalisme et d’intimidation envers la communauté juive se sont enchaînés à un rythme effréné :
- Voitures incendiées dans des quartiers à forte population juive
- Murs de synagogues taguées avec des croix gammées et des messages haineux
- Tentative d’incendie sur une autre synagogue de Sydney
D’après des sources proches de l’enquête, pas moins de 8 individus ont été inculpés en lien avec ces incidents qualifiés de « crimes de haine » survenus depuis novembre. Sans qu’un motif clair n’ait encore été établi à ce stade.
Anthony Albanese évoque de possibles financements étrangers
Mais au-delà des actes isolés de quelques individus, c’est la possibilité que ces agressions soient téléguidées et financées depuis l’étranger que les autorités australiennes explorent désormais. Le Premier ministre Anthony Albanese a clairement évoqué cette piste lors d’une déclaration à la presse :
Certaines de ces attaques sont perpétrées par des personnes qui n’ont pas de problème particulier, qui ne sont pas motivées par une idéologie, mais qui sont rémunérées. On ne sait pas très bien de qui ou d’où proviennent les paiements.
Une déclaration qui fait écho aux propos du chef de la police fédérale australienne, Reece Kershaw, indiquant que les enquêteurs cherchaient à déterminer si « l’argent destiné à financer ces attaques provenait de l’étranger ». Sans plus de précision à ce stade sur l’origine exacte ou les motivations de cette possible ingérence étrangère.
Une communauté juive australienne sous le choc
Cette vague d’actes antisémites d’une rare violence a profondément choqué la communauté juive d’Australie, qui représente environ 0,4% de la population du pays. Des responsables communautaires ont appelé les autorités à renforcer la protection des lieux de culte et des quartiers à forte population juive.
Le grand rabbin d’Australie, Ephraim Mirvis, s’est dit « horrifié » par cette flambée de haine, rappelant la nécessité de lutter avec la plus grande fermeté contre l’antisémitisme sous toutes ses formes. Il a salué la réactivité des autorités tout en appelant l’ensemble de la société australienne à se mobiliser :
Nous devons nous dresser tous ensemble contre cette haine irrationnelle et dangereuse. C’est l’affaire de tous, pas seulement de la communauté juive. L’antisémitisme, comme tout racisme, est une menace pour la cohésion de notre société.
Des attaques antisémites en hausse dans le monde
Bien que particulièrement intense, cette vague d’attaques visant les juifs d’Australie n’est malheureusement pas un cas isolé. Plusieurs rapports récents, notamment de l’Agence européenne des droits fondamentaux, ont documenté une inquiétante augmentation des actes antisémites dans de nombreux pays ces dernières années.
En France, en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, les communautés juives font état d’un niveau de menaces et d’agressions sans précédent depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Une situation qui pousse de nombreux gouvernements à renforcer leur arsenal législatif et sécuritaire face à ce fléau.
Les soupçons de financement étranger dans le cas australien ajoutent une dimension supplémentaire à ce problème, soulevant des questions sur l’existence de réseaux internationaux cherchant à attiser la haine antisémite. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, mais nul doute que l’enquête en cours sera suivie avec la plus grande attention, en Australie comme dans le reste du monde. Car c’est bien d’un combat universel contre le racisme et l’intolérance dont il s’agit.
Anthony Albanese évoque de possibles financements étrangers
Mais au-delà des actes isolés de quelques individus, c’est la possibilité que ces agressions soient téléguidées et financées depuis l’étranger que les autorités australiennes explorent désormais. Le Premier ministre Anthony Albanese a clairement évoqué cette piste lors d’une déclaration à la presse :
Certaines de ces attaques sont perpétrées par des personnes qui n’ont pas de problème particulier, qui ne sont pas motivées par une idéologie, mais qui sont rémunérées. On ne sait pas très bien de qui ou d’où proviennent les paiements.
Une déclaration qui fait écho aux propos du chef de la police fédérale australienne, Reece Kershaw, indiquant que les enquêteurs cherchaient à déterminer si « l’argent destiné à financer ces attaques provenait de l’étranger ». Sans plus de précision à ce stade sur l’origine exacte ou les motivations de cette possible ingérence étrangère.
Une communauté juive australienne sous le choc
Cette vague d’actes antisémites d’une rare violence a profondément choqué la communauté juive d’Australie, qui représente environ 0,4% de la population du pays. Des responsables communautaires ont appelé les autorités à renforcer la protection des lieux de culte et des quartiers à forte population juive.
Le grand rabbin d’Australie, Ephraim Mirvis, s’est dit « horrifié » par cette flambée de haine, rappelant la nécessité de lutter avec la plus grande fermeté contre l’antisémitisme sous toutes ses formes. Il a salué la réactivité des autorités tout en appelant l’ensemble de la société australienne à se mobiliser :
Nous devons nous dresser tous ensemble contre cette haine irrationnelle et dangereuse. C’est l’affaire de tous, pas seulement de la communauté juive. L’antisémitisme, comme tout racisme, est une menace pour la cohésion de notre société.
Des attaques antisémites en hausse dans le monde
Bien que particulièrement intense, cette vague d’attaques visant les juifs d’Australie n’est malheureusement pas un cas isolé. Plusieurs rapports récents, notamment de l’Agence européenne des droits fondamentaux, ont documenté une inquiétante augmentation des actes antisémites dans de nombreux pays ces dernières années.
En France, en Allemagne, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis, les communautés juives font état d’un niveau de menaces et d’agressions sans précédent depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Une situation qui pousse de nombreux gouvernements à renforcer leur arsenal législatif et sécuritaire face à ce fléau.
Les soupçons de financement étranger dans le cas australien ajoutent une dimension supplémentaire à ce problème, soulevant des questions sur l’existence de réseaux internationaux cherchant à attiser la haine antisémite. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, mais nul doute que l’enquête en cours sera suivie avec la plus grande attention, en Australie comme dans le reste du monde. Car c’est bien d’un combat universel contre le racisme et l’intolérance dont il s’agit.