C’est un acte d’une rare violence qui a secoué la petite ville balnéaire de La Grande Motte, dans l’Hérault. Le 24 août dernier, aux premières heures de la journée, la synagogue Beth Yaacov a été la cible d’une attaque aussi brutale qu’inexplicable. Mais très vite, les enquêteurs ont pu mettre la main sur le principal suspect, un Algérien de 33 ans. Et son profil commence à se dessiner…
Un suspect animé par la haine des Juifs
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme mis en examen et écroué à l’issue de sa garde à vue nourrissait de longue date une haine viscérale envers la communauté juive. Plusieurs témoins rapportent qu’il avait fait part à de multiples reprises de son souhait de partir combattre à Gaza. Une obsession malsaine qui l’aurait poussé à commettre l’irréparable.
Des intentions meurtrières ?
Si le suspect a nié toute volonté homicide devant les enquêteurs, les faits semblent pourtant accablants. L’incendie, très virulent, aurait pu faire de nombreuses victimes si les secours n’étaient pas intervenus aussi rapidement. Le mis en cause a tout de même concédé avoir voulu “faire peur” à la communauté juive locale. Une bien curieuse manière de s’y prendre…
Un profil inquiétant
Si l’Algérien de 33 ans était jusqu’ici inconnu des services spécialisés dans la lutte anti-terroriste, son profil n’en demeure pas moins préoccupant. Condamné en octobre 2022 pour conduite en état d’ivresse, il bénéficiait d’un titre de séjour régulier. De quoi s’interroger sur les failles de notre système…
Concrètement, il ne risque à peu près rien de notre système judiciaire, et n’est probablement pas expulsable.
Un enquêteur sous couvert d’anonymat
Une attaque inédite et inexplicable
Si les actes antisémites sont malheureusement monnaie courante en France, une attaque aussi violente et déterminée contre un lieu de culte juif reste fort heureusement exceptionnelle. La communauté juive de La Grande Motte est sous le choc. Et les questions sur les motivations profondes du suspect restent entières. L’enquête devra déterminer s’il a agi seul ou s’il bénéficiait de complicités. Des réponses très attendues.