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Une Série TV Réécrit l’Histoire avec un Roi Noir, Gay et Handicapé

La nouvelle série "My Lady Jane" secoue le petit écran en proposant un roi Edouard VI noir, gay et handicapé. Une réécriture audacieuse de l'Histoire qui ne fait pas l'unanimité. Découvrez les détails de la polémique...

Imaginez un instant que le cours de l’Histoire ait été réécrit. C’est le pari osé que relève la nouvelle série « My Lady Jane », en dépeignant le roi d’Angleterre Édouard VI comme un homme noir, homosexuel et en situation de handicap. Une perspective inédite qui bouscule les codes et soulève son lot de réactions.

Edouard VI, un monarque réinventé

Dans cette relecture audacieuse du XVIe siècle, le jeune roi Édouard VI, fils d’Henri VIII, se retrouve avec une identité bien différente des livres d’histoire. Campé par un acteur noir, il est aussi dépeint comme étant ouvertement gay et vivant avec un handicap. Une volonté assumée des créateurs de la série d’apporter plus de diversité et de représentation à une époque où ces thématiques étaient passées sous silence.

Le réalisateur Jamie Babbit explique ce choix scénaristique :

Nous voulions montrer cette altérité à travers le prisme d’Ethian et la manière dont elle se rapporte à ce qui se passe aujourd’hui et dans le passé. Il fallait inclure cela et le représenter en termes de communauté LGBTQ+, avec le racisme, avec les handicaps, pour montrer cette altérité.

Une métaphore de la différence

Au-delà du personnage historique, Édouard VI devient ici le symbole des minorités qui ont longtemps été effacées ou stigmatisées. Sa condition d’Ethian dans la série, ces êtres dotés de pouvoirs, renvoie métaphoriquement à toutes les identités considérées comme « hors norme ». On le voit notamment à travers l’histoire du fils du cuisinier, envoyé au loin pour être “guéri” de son état d’Ethian, une allusion à peine voilée aux thérapies de conversion imposées aux personnes LGBT+.

La représentation en question

Si cette relecture intersectionnelle de l’histoire d’Angleterre est saluée par beaucoup pour son audace, elle suscite aussi des critiques. Certains dénoncent un simple effet de mode, un « wokisme » servant de vernis progressiste à une série grand public. D’autres regrettent que l’identité noire et gay du roi ne soit pas plus approfondie et que les enjeux de l’époque ne soient pas davantage creusés.

Il n’empêche, « My Lady Jane » a le mérite d’ouvrir le débat sur la place accordée aux minorités dans les fictions historiques. Une manière de questionner le regard souvent uniformisant que nous portons sur le passé et d’explorer d’autres facettes possibles de grands personnages. Même si cela implique de prendre quelques libertés avec la véracité historique, au profit d’un message d’inclusion et de tolérance résolument actuel.

Une vague de réactions contrastées

Comme on pouvait s’y attendre, l’arrivée de cette série atypique fait des remous, particulièrement dans les milieux conservateurs. Sur les réseaux sociaux, les commentaires oscillent entre applaudissements et indignation :

  • « Enfin une série qui ose montrer la diversité, même dans un contexte historique ! »
  • « C’est une honte de travestir ainsi l’Histoire pour des causes militantes. »
  • « Quelle bouffée d’air frais, vivement la suite ! »
  • « Une série ridicule qui verse dans l’anachronisme et la propagande LGBT. »

Face à ces réactions épidermiques, les créateurs de « My Lady Jane » assument leurs partis pris scénaristiques, y voyant l’opportunité de bousculer les représentations dominantes :

Bien sûr que c’est une relecture subjective de l’Histoire. Mais toutes les œuvres de fiction historique le sont. Nous avons choisi de mettre en lumière des identités trop longtemps invisibilisées, et si cela peut faire évoluer les mentalités, tant mieux !

Quand la fiction change notre regard

Au-delà des polémiques, une série comme « My Lady Jane » a le pouvoir de nous faire réfléchir sur nos angles morts. Et si des personnes noires, LGBT ou handicapées avaient tenu des rôles majeurs par le passé sans que l’Histoire ne le retienne ? Et si la « norme » d’hier et d’aujourd’hui n’était finalement qu’une construction sociale ? Des questions que cette uchronie afro-queer entend bien mettre sur la table, quitte à déranger.

Alors certes, voir un Édouard VI si éloigné des représentations traditionnelles peut être perturbant. Mais c’est justement là que réside l’intérêt de ce type de série : nous pousser dans nos retranchements et élargir notre vision de l’Histoire et de l’identité. Une démarche audacieuse qui, espérons-le, ouvrira la voie à d’autres récits inclusifs sur nos écrans.

Si cette relecture intersectionnelle de l’histoire d’Angleterre est saluée par beaucoup pour son audace, elle suscite aussi des critiques. Certains dénoncent un simple effet de mode, un « wokisme » servant de vernis progressiste à une série grand public. D’autres regrettent que l’identité noire et gay du roi ne soit pas plus approfondie et que les enjeux de l’époque ne soient pas davantage creusés.

Il n’empêche, « My Lady Jane » a le mérite d’ouvrir le débat sur la place accordée aux minorités dans les fictions historiques. Une manière de questionner le regard souvent uniformisant que nous portons sur le passé et d’explorer d’autres facettes possibles de grands personnages. Même si cela implique de prendre quelques libertés avec la véracité historique, au profit d’un message d’inclusion et de tolérance résolument actuel.

Une vague de réactions contrastées

Comme on pouvait s’y attendre, l’arrivée de cette série atypique fait des remous, particulièrement dans les milieux conservateurs. Sur les réseaux sociaux, les commentaires oscillent entre applaudissements et indignation :

  • « Enfin une série qui ose montrer la diversité, même dans un contexte historique ! »
  • « C’est une honte de travestir ainsi l’Histoire pour des causes militantes. »
  • « Quelle bouffée d’air frais, vivement la suite ! »
  • « Une série ridicule qui verse dans l’anachronisme et la propagande LGBT. »

Face à ces réactions épidermiques, les créateurs de « My Lady Jane » assument leurs partis pris scénaristiques, y voyant l’opportunité de bousculer les représentations dominantes :

Bien sûr que c’est une relecture subjective de l’Histoire. Mais toutes les œuvres de fiction historique le sont. Nous avons choisi de mettre en lumière des identités trop longtemps invisibilisées, et si cela peut faire évoluer les mentalités, tant mieux !

Quand la fiction change notre regard

Au-delà des polémiques, une série comme « My Lady Jane » a le pouvoir de nous faire réfléchir sur nos angles morts. Et si des personnes noires, LGBT ou handicapées avaient tenu des rôles majeurs par le passé sans que l’Histoire ne le retienne ? Et si la « norme » d’hier et d’aujourd’hui n’était finalement qu’une construction sociale ? Des questions que cette uchronie afro-queer entend bien mettre sur la table, quitte à déranger.

Alors certes, voir un Édouard VI si éloigné des représentations traditionnelles peut être perturbant. Mais c’est justement là que réside l’intérêt de ce type de série : nous pousser dans nos retranchements et élargir notre vision de l’Histoire et de l’identité. Une démarche audacieuse qui, espérons-le, ouvrira la voie à d’autres récits inclusifs sur nos écrans.

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