Samedi soir, lors de la 95e édition du concours Miss France, l’histoire s’est écrite sous nos yeux ébahis. Pour la toute première fois, une candidate trentenaire a été couronnée : Angélique Angarni-Filopon, 34 ans, Miss Martinique 2024. Un véritable coup de tonnerre dans l’univers des concours de beauté, souvent critiqué pour ses critères restrictifs. Retour sur une soirée mémorable qui bouscule les codes.
Un règlement remanié pour plus d’inclusivité
Il y a deux ans, face à une pression grandissante, les organisateurs de Miss France ont décidé de dépoussiérer le règlement, jugé archaïque par beaucoup. Exit la limite d’âge fixée à 24 ans, ainsi que l’interdiction faite aux femmes mariées et mères de famille de concourir. Une petite révolution qui a ouvert la voie à des profils plus diversifiés, à l’image d’Angélique Angarni-Filopon.
Hôtesse de l’air de profession, cette Martiniquaise de 34 ans avait déjà tenté sa chance en 2011, à 20 ans. Mais c’est véritablement la refonte du concours qui l’a motivée à se représenter cette année, comme elle l’a confié sur scène :
En 2011, une jeune femme âgée de 20 ans a terminé première dauphine du concours Miss Martinique. Aujourd’hui, c’est cette même jeune femme de 34 ans qui se tient devant vous afin de représenter à nouveau la Martinique, sa diaspora ainsi que toutes les femmes à qui l’on a dit un jour que c’était trop tard.
30 candidates de 18 à 34 ans en lice
Pour cette édition pas comme les autres, ce sont 30 candidates âgées de 18 à 34 ans qui se sont présentées devant le public et les jury à Poitiers. Un éventail générationnel inédit qui témoigne de la volonté des organisateurs d’incarner davantage la société d’aujourd’hui. La victoire d’Angélique Angarni-Filopon, nouvelle Miss France 2025, en est le parfait exemple.
Un message d’espoir pour toutes les femmes
Au-delà d’un sacre individuel, l’élection d’une miss trentenaire envoie un message fort. À l’heure où la jeunesse est érigée en valeur absolue, où la pression sociale pousse à se conformer à des diktats de beauté souvent inatteignables, le parcours d’Angélique Angarni-Filopon montre qu’il n’est jamais trop tard pour croire en ses rêves. Un symbole inspirant qui résonnera sans doute chez de nombreuses femmes.
Le crépuscule des concours de beauté traditionnels ?
L’élection de cette candidate « atypique » intervient alors que les concours de beauté sont de plus en plus remis en question. Jugés sexistes et déconnectés des enjeux contemporains par leurs détracteurs, certains ont même été purement et simplement supprimés, à l’instar de Miss Pays-Bas.
Conscients de ces critiques, les organisateurs de Miss France tentent donc de s’adapter en faisant évoluer progressivement les règles et l’image du concours. Mais les opposants, à l’image de l’association Osez le féminisme !, estiment que ces ajustements cosmétiques ne changent pas la nature profonde de l’événement, à savoir une « société de la femme-objet » qu’il faudrait déconstruire.
Quel avenir pour Miss France ?
Dans ce contexte, on peut légitimement s’interroger sur l’avenir de Miss France et des concours de beauté en général. S’ils veulent perdurer, ils devront sans doute se réinventer en profondeur pour refléter les aspirations d’une société en pleine mutation. L’élection d’Angélique Angarni-Filopon constitue un premier pas en ce sens, mais le chemin est encore long.
Une chose est sûre : en brisant le plafond de verre de l’âge, la nouvelle Miss France 2025 a marqué les esprits et les annales. Son règne sera scruté avec attention, tant il cristallise les enjeux et les contradictions qui traversent notre époque sur la place des femmes. Ange ou démon, symbole d’une émancipation en marche ou d’un monde à bout de souffle ? L’avenir nous le dira.
En attendant, souhaitons bonne route à Angélique Angarni-Filopon dans ses nouvelles fonctions. Puisse-t-elle, par son parcours et son engagement, inspirer toutes celles qui doutent ou qui pensent que certaines portes leur sont fermées. Car au fond, la beauté n’a pas d’âge, seuls comptent les rêves et la détermination pour les réaliser.
Conscients de ces critiques, les organisateurs de Miss France tentent donc de s’adapter en faisant évoluer progressivement les règles et l’image du concours. Mais les opposants, à l’image de l’association Osez le féminisme !, estiment que ces ajustements cosmétiques ne changent pas la nature profonde de l’événement, à savoir une « société de la femme-objet » qu’il faudrait déconstruire.
Quel avenir pour Miss France ?
Dans ce contexte, on peut légitimement s’interroger sur l’avenir de Miss France et des concours de beauté en général. S’ils veulent perdurer, ils devront sans doute se réinventer en profondeur pour refléter les aspirations d’une société en pleine mutation. L’élection d’Angélique Angarni-Filopon constitue un premier pas en ce sens, mais le chemin est encore long.
Une chose est sûre : en brisant le plafond de verre de l’âge, la nouvelle Miss France 2025 a marqué les esprits et les annales. Son règne sera scruté avec attention, tant il cristallise les enjeux et les contradictions qui traversent notre époque sur la place des femmes. Ange ou démon, symbole d’une émancipation en marche ou d’un monde à bout de souffle ? L’avenir nous le dira.
En attendant, souhaitons bonne route à Angélique Angarni-Filopon dans ses nouvelles fonctions. Puisse-t-elle, par son parcours et son engagement, inspirer toutes celles qui doutent ou qui pensent que certaines portes leur sont fermées. Car au fond, la beauté n’a pas d’âge, seuls comptent les rêves et la détermination pour les réaliser.