Quelle ne fut pas la stupeur de l’équipe pédagogique de l’école maternelle Maryse-Bastié à Bourges ce lundi matin en découvrant les dégâts occasionnés par des actes de vandalisme perpétrés durant le week-end. Tables renversées, peinture aspergée sur les murs et le mobilier, eau déversée au sol… Le triste spectacle a suscité une vive émotion et une grande colère.
Sur sa page Facebook, le maire de la ville Yann Galut a vivement dénoncé ces dégradations, qualifiant ces actes de « profondément révoltants ». Accompagné de policiers venus constater les dégâts, l’édile a promis que tout serait mis en œuvre pour retrouver les coupables :
Ensemble, nous ne laisserons pas ces actes de malveillance nous décourager.
Yann Galut, maire de Bourges
Une enquête ouverte, les élèves relogés
D’après nos informations, les enfants ont été accueillis pour la journée dans l’école élémentaire voisine pendant que la police procédait aux premières investigations. Selon une source proche de l’enquête, tous les indices sont minutieusement relevés pour tenter d’identifier les auteurs de ces actes inqualifiables.
La municipalité a d’ores et déjà annoncé son intention de porter plainte. Et ce d’autant plus que l’école Maryse-Bastié venait d’être entièrement rénovée comme l’a souligné avec amertume le maire. Un investissement gâché par la bêtise de quelques individus inconscients.
Le corps enseignant sous le choc mais déterminé
Malgré le choc et la colère légitimes, les enseignants restent mobilisés pour accueillir les enfants dans les meilleures conditions possibles le temps des réparations. Mus par leur vocation, ils mettent tout en œuvre pour limiter l’impact de ces dégradations sur le quotidien des élèves.
Nul doute que ces actes gratuits et lâches n’entameront en rien la détermination de l’équipe pédagogique. Mais ils laissent aussi un goût amer et une profonde incompréhension. Comment peut-on s’en prendre ainsi à une école, lieu d’apprentissage et d’épanouissement pour les plus petits ?
Une mobilisation nécessaire face à l’intolérable
Au-delà de ce triste épisode, c’est bien la question de la sécurisation des établissements scolaires qui est une nouvelle fois posée. Si des inspections et des rondes sont régulièrement menées, force est de constater que cela ne suffit pas toujours à dissuader les plus malveillants.
Un renforcement des dispositifs existants sera-t-il nécessaire ? Une réflexion devra sans doute être menée, en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés. En attendant, souhaitons que les auteurs de ces méfaits soient rapidement identifiés et punis à la hauteur de leurs actes. Pour que de telles dégradations ne se reproduisent plus.
Soutien et solidarité envers l’école
Depuis l’annonce de ces actes de vandalisme, les messages de soutien affluent envers l’équipe enseignante et les élèves. Parents d’élèves, riverains, élus locaux… Tous expriment leur solidarité et leur souhait de voir l’école retrouver au plus vite son fonctionnement normal.
Car au-delà des dégâts matériels, forcément réparables, c’est bien un symbole qui a été attaqué. Celui d’un service public essentiel, dédié à l’éducation de nos enfants. Un pilier de notre République qui doit demeurer sanctuarisé envers et contre tout.
Gageons que cet épisode malheureux, condamné unanimement, saura aussi révéler le meilleur : un sursaut collectif pour défendre nos écoles. Et continuer d’offrir à nos enfants des lieux d’apprentissage sereins et bienveillants. Loin de la violence et de l’incivilité.