Imaginez : vous montez dans un TGV direction Marseille, heureux à l’idée de rejoindre la cité phocéenne. Mais voilà qu’un incident survient, immobilisant votre train pendant de longues heures interminables. C’est précisément le cauchemar vécu par les passagers du TGV parti lundi soir de la gare de Lyon à Paris.
Un accident qui vire au calvaire pour les voyageurs
Vers 21h, alors que le TGV file à grande vitesse près d’Avignon, un choc brutal stoppe net sa course. Le train vient de percuter une personne sur la voie. Les passagers, secoués, s’interrogent. Mais le pire reste à venir : l’attente, longue et éprouvante, ne fait que commencer.
Pendant que les secours interviennent sur place et que les enquêteurs procèdent aux constatations, le TGV reste à l’arrêt complet. Les heures défilent, et l’inquiétude grandit parmi les centaines de passagers bloqués à bord, sans pouvoir bouger.
Des voyageurs livrés à eux-mêmes
Dans les voitures, c’est bientôt la soif et la faim qui se font sentir. Certains tentent de s’organiser, de partager les maigres réserves. Mais globalement, les passagers se sentent démunis et livrés à eux-mêmes, dans l’attente désespérée d’une reprise du trafic.
On nous a laissés totalement sans information, témoigne une passagère excédée. À croire que la SNCF nous avait oubliés sur ce TGV !
Le coup de grâce : une arrivée en pleine nuit
Quand, enfin, le feu vert est donné pour un départ, il est plus d’une heure du matin. Las mais soulagés, les passagers espèrent vite tourner la page de ce trajet cauchemardesque. C’était sans compter un dernier rebondissement…
Suite aux dégâts sur la rame, impossible pour le TGV de rouler à pleine vitesse. C’est donc au ralenti, après un détour par les voies classiques, qu’il atteint finalement Marseille. Sur le quai de la gare Saint-Charles, il est 2h30 du matin, soit plus de 5 heures de retard sur l’horaire prévu !
Des questions en suspens
Au-delà de la fatigue et de l’énervement, cet incident interroge sur la gestion des situations d’urgence par la SNCF. Comment mieux informer et prendre en charge les passagers dans ces cas extrêmes ? Quelles procédures pour réduire les délais d’immobilisation ?
Une chose est sûre, les voyageurs de ce TGV Paris-Marseille se souviendront longtemps de cette nuit épouvantable. Un trajet qui restera dans les annales des retards records et des galères ferroviaires !
