C’est une nouvelle pour le moins inattendue qui a secoué le paysage médiatique américain. The Onion, célèbre site web satirique connu pour tourner l’actualité en dérision, a annoncé avoir racheté aux enchères Infowars, la sulfureuse plateforme du complotiste Alex Jones. Un rachat surprise qui intervient alors que ce dernier est contraint de vendre son site pour dédommager les victimes de sa désinformation.
Depuis des années, Alex Jones, figure de proue de l’extrême droite américaine, propageait sur Infowars des théories du complot toujours plus farfelues. Parmi ses cibles favorites, la tragique fusillade de l’école de Sandy Hook en 2012, qu’il qualifiait de “mise en scène”. Une affirmation indécente pour les familles des 26 victimes, dont 20 enfants, qui ont dû subir harcèlement et menaces de la part des fans du complotiste.
La chute d’un empire de la désinformation
Après une longue bataille judiciaire, la justice a fini par rattraper Alex Jones. Lors de deux procès très médiatisés, il a été condamné à verser près de 1,5 milliard de dollars de dommages et intérêts aux familles des victimes. Une victoire célébrée comme un coup porté à la désinformation rampante.
Acculé, Jones n’a eu d’autre choix que de mettre aux enchères son empire médiatique bâti sur le mensonge. Un empire qui comprend la propriété intellectuelle d’Infowars, ses comptes sur les réseaux sociaux et son juteux business de compléments alimentaires. Mais alors que beaucoup s’attendaient à voir Infowars disparaître, c’était sans compter sur l’entrée en scène d’un acteur inattendu.
The Onion, le rachat surprise
À la surprise générale, c’est The Onion, habituée à railler les figures comme Alex Jones, qui a raflé la mise. Un rachat effectué avec le soutien des familles des victimes de Sandy Hook, qui ont accepté de renoncer à une partie de leurs dédommagements pour permettre à l’offre satirique de l’emporter.
The Onion est fier d’acquérir Infowars, et nous sommes impatients de poursuivre sa tradition historique consistant à faire peur aux internautes jusqu’à ce qu’ils déboursent leur argent.
Ben Collins, PDG de The Onion
Une déclaration au second degré qui en dit long sur les intentions du site satirique. Son objectif : lancer dès janvier 2025 une nouvelle version parodique d’Infowars, en partenariat avec une association luttant pour un contrôle renforcé des armes à feu. Une manière pour The Onion de poursuivre sa mission : utiliser l’humour pour dénoncer les dérives de notre société.
Et Alex Jones dans tout ça ?
Quant au principal intéressé, il semble avoir du mal à avaler la pilule. Sur les réseaux sociaux, Jones a confirmé la vente de son site, tout en appelant ses fidèles à le suivre sur une autre plateforme. Mais pour beaucoup, ce rachat sonne comme la fin d’une époque. Celle où un homme pouvait impunément propager des mensonges odieux et dangereux.
L’affaire Alex Jones/The Onion pose des questions essentielles sur la responsabilité des médias, la liberté d’expression et la régulation des fake news. Elle montre aussi la force de l’humour et de la satire pour combattre la désinformation. En rachetant Infowars, The Onion prouve que le rire est parfois la meilleure des armes face à ceux qui veulent nous faire peur. Une leçon dont notre époque troublée a bien besoin.
Acculé, Jones n’a eu d’autre choix que de mettre aux enchères son empire médiatique bâti sur le mensonge. Un empire qui comprend la propriété intellectuelle d’Infowars, ses comptes sur les réseaux sociaux et son juteux business de compléments alimentaires. Mais alors que beaucoup s’attendaient à voir Infowars disparaître, c’était sans compter sur l’entrée en scène d’un acteur inattendu.
The Onion, le rachat surprise
À la surprise générale, c’est The Onion, habituée à railler les figures comme Alex Jones, qui a raflé la mise. Un rachat effectué avec le soutien des familles des victimes de Sandy Hook, qui ont accepté de renoncer à une partie de leurs dédommagements pour permettre à l’offre satirique de l’emporter.
The Onion est fier d’acquérir Infowars, et nous sommes impatients de poursuivre sa tradition historique consistant à faire peur aux internautes jusqu’à ce qu’ils déboursent leur argent.
Ben Collins, PDG de The Onion
Une déclaration au second degré qui en dit long sur les intentions du site satirique. Son objectif : lancer dès janvier 2025 une nouvelle version parodique d’Infowars, en partenariat avec une association luttant pour un contrôle renforcé des armes à feu. Une manière pour The Onion de poursuivre sa mission : utiliser l’humour pour dénoncer les dérives de notre société.
Et Alex Jones dans tout ça ?
Quant au principal intéressé, il semble avoir du mal à avaler la pilule. Sur les réseaux sociaux, Jones a confirmé la vente de son site, tout en appelant ses fidèles à le suivre sur une autre plateforme. Mais pour beaucoup, ce rachat sonne comme la fin d’une époque. Celle où un homme pouvait impunément propager des mensonges odieux et dangereux.
L’affaire Alex Jones/The Onion pose des questions essentielles sur la responsabilité des médias, la liberté d’expression et la régulation des fake news. Elle montre aussi la force de l’humour et de la satire pour combattre la désinformation. En rachetant Infowars, The Onion prouve que le rire est parfois la meilleure des armes face à ceux qui veulent nous faire peur. Une leçon dont notre époque troublée a bien besoin.