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Un premier vol décolle de Damas pour Alep depuis la chute de Bachar el-Assad

Pour la première fois depuis la chute de Bachar el-Assad en décembre, un avion a décollé de l'aéroport de Damas en direction d'Alep ce mercredi. Symbole fort d'une Syrie en pleine reconstruction, ce vol marque le début d'une nouvelle ère pour le pays. Mais la route vers la stabilité s'annonce encore longue et semée d'embûches...

En ce mercredi ensoleillé de décembre 2024, l’aéroport international de Damas a été le théâtre d’un événement historique. Pour la première fois depuis la chute du régime de Bachar el-Assad il y a un an, un avion de ligne a décollé en direction d’Alep, deuxième ville du pays. Un vol hautement symbolique, marquant le début d’une nouvelle ère pour une Syrie meurtrie par des années de guerre civile.

Un aéroport fantôme pendant près d’un an

Depuis la prise de Damas par les forces rebelles en décembre 2023, l’aéroport international de la capitale était à l’abandon. Déserté par l’ancienne armée loyaliste et les forces de sécurité du régime déchu, le terminal et les pistes étaient restés silencieux pendant de longs mois. Un calme surréaliste régnait sur ce qui était autrefois la porte d’entrée principale du pays.

Mais ce mercredi, les choses ont changé. Sur le tarmac, un avion de la compagnie syrienne Cham Wings attend ses passagers. A son bord, 32 personnes dont des journalistes et du personnel administratif, indique une source proche du dossier. Rien à voir avec l’affluence d’antan, mais c’est un premier pas vers un retour à la normale.

Un vol chargé de symboles

Plus qu’un simple trajet entre deux villes, ce vol Damas-Alep cristallise les espoirs d’une nation qui tente de se reconstruire. Alep, martyre de la guerre civile, attend ce moment depuis la libération. Avec la réouverture progressive de son aéroport, la capitale économique du nord syrien veut tourner la page des années noires et renouer avec son statut de carrefour.

Du côté de Damas, on veut aussi croire que ce premier vol inaugure une nouvelle dynamique. Même si la situation sécuritaire reste précaire et la transition politique des plus incertaines, le gouvernement de transition y voit un signe d’espoir. Un message envoyé à la communauté internationale, alors que le pays cherche à sortir de son isolement.

Les défis de l’après-Assad

Mais il faudra plus qu’un vol symbolique pour effacer les stigmates de 12 ans de conflit. Sur le terrain, les défis restent immenses pour les nouvelles autorités :

  • Reconstruire les infrastructures détruites, à commencer par les aéroports et le réseau routier
  • Rétablir les services essentiels dans les villes dévastées comme Alep
  • Rapatrier et réinsérer les millions de déplacés et réfugiés
  • Démilitariser et réconcilier une société profondément divisée
  • Relancer une économie exsangue et attirer les investissements étrangers

Autant de chantiers titanesques qui nécessiteront du temps, des moyens colossaux et un soutien international. Mais aussi une vraie volonté politique de la part des dirigeants syriens, appelés à tourner la page de l’ère Assad et à construire un système plus inclusif et démocratique.

Le chemin sera long

Le premier vol entre Damas et Alep ne sera pas un remède miracle. Il faudra bien plus pour panser les plaies de la Syrie. Mais dans un pays qui a touché le fond, chaque petit pas compte. Chaque décollage est porteur d’espoir, aussi fragile soit-il.

La route de la reconstruction sera longue et semée d’embûches. Il y aura d’autres vols, d’autres aéroports à rouvrir, d’autres villes à rebâtir. Mais pour la première fois depuis bien longtemps, les Syriens peuvent lever les yeux au ciel et y voir autre chose que des avions de combat. Un ciel de paix, enfin ?

Du côté de Damas, on veut aussi croire que ce premier vol inaugure une nouvelle dynamique. Même si la situation sécuritaire reste précaire et la transition politique des plus incertaines, le gouvernement de transition y voit un signe d’espoir. Un message envoyé à la communauté internationale, alors que le pays cherche à sortir de son isolement.

Les défis de l’après-Assad

Mais il faudra plus qu’un vol symbolique pour effacer les stigmates de 12 ans de conflit. Sur le terrain, les défis restent immenses pour les nouvelles autorités :

  • Reconstruire les infrastructures détruites, à commencer par les aéroports et le réseau routier
  • Rétablir les services essentiels dans les villes dévastées comme Alep
  • Rapatrier et réinsérer les millions de déplacés et réfugiés
  • Démilitariser et réconcilier une société profondément divisée
  • Relancer une économie exsangue et attirer les investissements étrangers

Autant de chantiers titanesques qui nécessiteront du temps, des moyens colossaux et un soutien international. Mais aussi une vraie volonté politique de la part des dirigeants syriens, appelés à tourner la page de l’ère Assad et à construire un système plus inclusif et démocratique.

Le chemin sera long

Le premier vol entre Damas et Alep ne sera pas un remède miracle. Il faudra bien plus pour panser les plaies de la Syrie. Mais dans un pays qui a touché le fond, chaque petit pas compte. Chaque décollage est porteur d’espoir, aussi fragile soit-il.

La route de la reconstruction sera longue et semée d’embûches. Il y aura d’autres vols, d’autres aéroports à rouvrir, d’autres villes à rebâtir. Mais pour la première fois depuis bien longtemps, les Syriens peuvent lever les yeux au ciel et y voir autre chose que des avions de combat. Un ciel de paix, enfin ?

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