Une intervention de police a viré au drame vendredi soir à Saint-Herblain en Loire-Atlantique. Un homme de 72 ans, décrit comme un marginal vivant en caravane, a été gravement blessé par balle après avoir ouvert le feu sur les forces de l’ordre. Un policier a également été touché lors de l’échange de tirs. Retour sur cette nuit de tension dans la banlieue nantaise.
Le Raid appelé en renfort
Selon nos informations, tout commence vers 20h lorsque la police est appelée pour un individu exhibant une arme de chasse. À leur arrivée sur les lieux, les agents tombent nez à nez avec l’homme de 72 ans, visiblement déterminé à en découdre. Ce dernier n’hésite pas à lancer son chien sur les forces de l’ordre avant d’ouvrir le feu dans leur direction.
Face à la détermination du forcené retranché dans sa caravane, le Raid est rapidement appelé en renfort. Une source policière décrit une scène digne d’un film d’action :
Les balles sifflaient de partout, on se serait cru dans un western. Le type n’avait pas l’intention de se rendre, il fallait agir vite.
Un policier et le suspect blessés
Dans la fusillade qui s’ensuit, un policier est touché par un tir de plomb au bras et à la jambe. Son pronostic vital n’est heureusement pas engagé, mais il a dû être hospitalisé. Du côté du suspect, la situation est plus préoccupante. Atteint d’une balle dans l’abdomen, son état était jugé critique samedi matin. Il a été interpellé et conduit à l’hôpital sous escorte policière.
Les circonstances exactes de ce déchainement de violence restent encore à éclaircir. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nantes et confiée à la police judiciaire. Des témoins devront être entendus pour comprendre ce qui a poussé cet homme à s’en prendre ainsi aux forces de l’ordre.
Une commune sous le choc
À Saint-Herblain, c’est la consternation. Cette paisible commune de la banlieue nantaise, plus habituée aux faits divers qu’aux fusillades, peine à réaliser. Interrogé par notre rédaction, le maire Bertrand Affilé a réagi :
Nous sommes profondément choqués par cet événement d’une rare violence. Toutes nos pensées vont au policier blessé dans l’exercice de ses fonctions ainsi qu’à sa famille. J’appelle les habitants au calme et à la responsabilité dans cette période difficile.
Un dispositif d’accompagnement psychologique devrait être mis en place dans les prochains jours pour les riverains et les enfants qui auraient pu assister à la scène. Car au-delà des blessures physiques, ce sont les stigmates psychologiques de cette nuit cauchemardesque qu’il faudra apaiser dans cette commune d’ordinaire si tranquille.
Les caravanes, refuges des marginaux armés ?
Cette affaire met aussi en lumière la problématique des personnes en marge de la société, souvent retranchées dans des habitations mobiles. Selon une étude du ministère de l’Intérieur, on estime à plusieurs milliers le nombre de personnes vivant de manière permanente en caravane en France. Une situation précaire qui peut parfois conduire à des drames comme celui de Saint-Herblain.
Contactée par nos soins, une association d’aide aux sans-abris tire la sonnette d’alarme sur les conditions de vie de ces populations :
Beaucoup vivent dans des conditions indignes, sans accès à l’eau ou à l’électricité. Certains sombrent dans l’alcool ou les stupéfiants. Il est urgent que les pouvoirs publics se saisissent de cette problématique avant que d’autres drames ne surviennent.
Une situation qui ne risque pas de s’arranger avec la crise économique qui frappe le pays. Le gouvernement a promis un plan d’action pour venir en aide à ces marginaux, mais les associations restent sceptiques. En attendant, les policiers restent en première ligne face à ces profils potentiellement dangereux.
Alors que les deux blessés luttent encore pour leur vie à l’hôpital, c’est toute une ville qui est en état de choc. Saint-Herblain gardera longtemps en mémoire cette nuit où les balles ont déchiré le silence de ses rues d’ordinaire si paisibles.
Une chose est sûre : un long travail d’enquête et de reconstruction attend désormais les autorités et les habitants de cette commune traumatisée. Car derrière chaque coup de feu, ce sont des vies et une tranquillité d’esprit à jamais brisées dans ce quartier de Loire-Atlantique qui ne demandait qu’à vivre en paix.
Une commune sous le choc
À Saint-Herblain, c’est la consternation. Cette paisible commune de la banlieue nantaise, plus habituée aux faits divers qu’aux fusillades, peine à réaliser. Interrogé par notre rédaction, le maire Bertrand Affilé a réagi :
Nous sommes profondément choqués par cet événement d’une rare violence. Toutes nos pensées vont au policier blessé dans l’exercice de ses fonctions ainsi qu’à sa famille. J’appelle les habitants au calme et à la responsabilité dans cette période difficile.
Un dispositif d’accompagnement psychologique devrait être mis en place dans les prochains jours pour les riverains et les enfants qui auraient pu assister à la scène. Car au-delà des blessures physiques, ce sont les stigmates psychologiques de cette nuit cauchemardesque qu’il faudra apaiser dans cette commune d’ordinaire si tranquille.
Les caravanes, refuges des marginaux armés ?
Cette affaire met aussi en lumière la problématique des personnes en marge de la société, souvent retranchées dans des habitations mobiles. Selon une étude du ministère de l’Intérieur, on estime à plusieurs milliers le nombre de personnes vivant de manière permanente en caravane en France. Une situation précaire qui peut parfois conduire à des drames comme celui de Saint-Herblain.
Contactée par nos soins, une association d’aide aux sans-abris tire la sonnette d’alarme sur les conditions de vie de ces populations :
Beaucoup vivent dans des conditions indignes, sans accès à l’eau ou à l’électricité. Certains sombrent dans l’alcool ou les stupéfiants. Il est urgent que les pouvoirs publics se saisissent de cette problématique avant que d’autres drames ne surviennent.
Une situation qui ne risque pas de s’arranger avec la crise économique qui frappe le pays. Le gouvernement a promis un plan d’action pour venir en aide à ces marginaux, mais les associations restent sceptiques. En attendant, les policiers restent en première ligne face à ces profils potentiellement dangereux.
Alors que les deux blessés luttent encore pour leur vie à l’hôpital, c’est toute une ville qui est en état de choc. Saint-Herblain gardera longtemps en mémoire cette nuit où les balles ont déchiré le silence de ses rues d’ordinaire si paisibles.
Une chose est sûre : un long travail d’enquête et de reconstruction attend désormais les autorités et les habitants de cette commune traumatisée. Car derrière chaque coup de feu, ce sont des vies et une tranquillité d’esprit à jamais brisées dans ce quartier de Loire-Atlantique qui ne demandait qu’à vivre en paix.
