Alors que la bataille pour la mairie de Paris en 2026 commence déjà à faire rage dans les coulisses politiques, un nouveau prétendant vient de faire son entrée sur l’échiquier politique de la capitale. Selon des sources proches du dossier, le ténor Les Républicains Szpiner aurait en effet décidé de se lancer dans la course, affichant ouvertement son « ambition » de « remplacer » l’actuelle maire Anne Hidalgo.
Cette annonce survient alors que les manœuvres et tractations en vue de ce scrutin crucial s’intensifient en coulisse. Récemment, une rencontre discrète mais lourde de sens se serait ainsi tenue à Pau entre Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, et François Bayrou, patron du MoDem et allié clé de la majorité présidentielle. Si le contenu des échanges reste confidentiel, beaucoup y voient les prémices d’un accord entre le camp macroniste et le centre pour la conquête de l’Hôtel de Ville.
Une guerre des chefs en préparation
Du côté de la majorité municipale actuelle, c’est le flou qui domine encore. Bien qu’Anne Hidalgo entretienne le suspense sur ses intentions, son premier adjoint Emmanuel Grégoire est déjà entré en campagne en annonçant sa candidature sans attendre le feu vert de la maire sortante. Une décision qui a jeté un froid dans le clan de la maire et laisse présager une possible guerre de succession en interne.
Un conseiller d’Anne Hidalgo confie d’ailleurs sous couvert d’anonymat : « On va sans doute vivre Baron noir en vrai ! », en référence à la célèbre série retraçant les intrigues politiques dans l’ombre. Preuve que tous les coups semblent désormais permis dans cette bataille qui s’annonce féroce.
Les enjeux de taille qui attendent le futur maire
Au delà des ambitions personnelles, l’enjeu est de taille pour Paris et ses habitants. Sécurité, transports, logement, environnement… Les dossiers sensibles ne manquent pas et le prochain locataire de l’Hôtel de Ville devra y apporter des réponses concrètes.
Comme le souligne un expert de la vie politique parisienne : « Paris a besoin d’un capitaine solide et rassembleur pour affronter les défis à venir. La personnalité du futur maire sera déterminante ». Une chose est sûre, avec plus de deux ans avant l’échéance, cette élection promet déjà son lot de surprises et de rebondissements. Les Parisiens n’ont pas fini d’entendre parler de cette course à la mairie qui s’annonce palpitante.
La droite parisienne en ordre de bataille
Galvanisé par ce nouveau candidat surprise, le camp de la droite et du centre droit semble en tout cas déterminé à reconquérir la mairie de Paris après des années de domination de la gauche. Outre Szpiner, d’autres figures des Républicains comme Rachida Dati, maire du 7ème arrondissement, fourbissent leurs armes en vue de la bataille.
Preuve de cette mobilisation, la récente tournée menée par Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR, auprès des élus de droite à Paris et en Île-de-France. Un périple au cours duquel il aurait notamment prévu de faire étape chez Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France et possible prétendant à l’Élysée en 2027. Objectif : resserrer les rangs et mettre toutes les chances du côté de la droite pour reconquérir la capitale.
Un casting politique qui reste ouvert
Mais dans ce casting politique encore très ouvert, d’autres prétendants pourraient venir bousculer les pronostics. Du côté de la majorité présidentielle, certains rêvent ainsi d’une candidature du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, dont le nom circule avec insistance dans les dîners en ville.
Seule certitude, les appétits sont aiguisés et chacun affûte déjà ses arguments en vue de convaincre les Parisiens. Comme le résume un baron de la droite parisienne, « la ligne de départ est tracée, maintenant il va falloir faire la course en tête ». Une course effrénée vers l’Hôtel de Ville qui ne fait que commencer…
