Un fait divers choquant s’est déroulé vendredi soir dernier à Guingamp, dans les Côtes-d’Armor. Un étudiant sénégalais âgé de 23 ans a délibérément mis le feu à la chambre qu’il occupait au premier étage d’une maison partagée avec quatre autres colocataires. Rapidement, l’incendie criminel s’est propagé à l’ensemble de l’habitation, causant de légers troubles respiratoires aux autres occupants en raison de l’inhalation de fumée.
Une fuite et un SMS au propriétaire
Après son méfait, le jeune homme a pris la fuite, non sans avoir au préalable envoyé un message à son propriétaire pour le prévenir de son geste. Il a ensuite erré dans le quartier jusqu’à son interpellation par les forces de l’ordre dans la soirée. Placé en garde à vue, l’étudiant a rapidement avoué être à l’origine de l’incendie.
Un plan désespéré pour rentrer au Sénégal
Mais quelle était la motivation derrière cet acte criminel ? Selon une source proche de l’enquête, le Sénégalais souhaitait rentrer dans son pays natal depuis plusieurs semaines. Cependant, ne disposant plus de moyens financiers suffisants malgré un visa étudiant en règle, il s’est imaginé qu’en commettant un délit grave, il serait automatiquement expulsé du territoire français et reconduit vers le Sénégal, sans avoir à rendre de comptes.
Ouverture d’une instruction judiciaire
Déféré dimanche après-midi devant le parquet, le jeune homme a été présenté à un juge d’instruction. Ce dernier a ouvert une information judiciaire pour le chef d’accusation d’incendie volontaire avant de placer le suspect en détention provisoire dans l’attente de la suite de la procédure.
Un geste désespéré aux conséquences dramatiques qui aurait pu virer au drame.
– Une source proche du dossier
Si les motivations de l’étudiant semblent établies, il n’en demeure pas moins que son passage à l’acte a mis en danger la vie de ses colocataires et détruit un bien immobilier. Un geste désespéré aux conséquences dramatiques qui aurait pu virer au drame sans l’intervention rapide des secours.
Cet événement soulève également la question de la précarité de certains étudiants étrangers, prêts à tout pour rentrer dans leur pays, y compris à des actes extrêmes et irrationnels. Une situation inquiétante qui mérite une réflexion approfondie sur l’accompagnement et le soutien à apporter à cette population vulnérable.
