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Un enfant de 12 ans condamné pour apologie du terrorisme à Montbéliard

Un garçon de 12 ans a été reconnu coupable d'apologie du terrorisme à Montbéliard après avoir visionné et partagé plus de 1700 vidéos djihadistes. Un cas inquiétant de radicalisation précoce qui soulève de nombreuses questions sur le rôle d'internet dans l'embrigadement des plus jeunes. Découvrez les détails de cette affaire choquante...

La radicalisation précoce des jeunes est un fléau qui prend une ampleur alarmante à l’ère du numérique. Le procureur de Montbéliard vient d’en apporter une nouvelle preuve saisissante en annonçant la condamnation d’un enfant de seulement 12 ans pour apologie du terrorisme. Un cas extrême qui met en lumière les dangers de l’embrigadement des mineurs vulnérables sur internet.

Plus de 1700 vidéos djihadistes visionnées et partagées

Depuis décembre 2023, le jeune garçon originaire de Sochaux dans le Doubs, décrit comme un enfant discret et renfermé, était tombé dans l’engrenage de la propagande islamiste sur les réseaux. Il a avoué aux enquêteurs avoir visionné et enregistré plus de 1700 vidéos faisant l’apologie du djihad et montrant des scènes de massacres. Pire encore, il partageait ce contenu ultra-violent via des messageries cryptées, contribuant ainsi à propager l’idéologie mortifère de Daesh.

Un embrigadement facilité par la vulnérabilité de l’enfant

Comment un si jeune garçon a-t-il pu sombrer dans la radicalisation ? Selon le procureur, l’enfant présentait d’importantes vulnérabilités qui ont pu être exploitées. Issu d’une famille séparée, discret et introverti, il est passé sous les radars à l’école comme à la maison. C’est son activité en ligne qui a fini par alerter les autorités.

Il a pu participer à des discussions relevant de l’islamisme radical et nous a expliqué à plusieurs reprises avoir été embrigadé.

– Paul-Edouard Lallois, procureur de Montbéliard

Une prise en charge éducative et des soins plutôt que la prison

Même si les faits sont graves, la justice a opté pour une approche éducative compte-tenu du très jeune âge du mis en cause. Plutôt que l’incarcération, c’est un placement dans une structure adaptée qui a été décidé, avec un suivi psychologique. Le garçon sera éloigné de sa famille le temps de sa prise en charge. Une mesure qui vise à le sortir de l’influence néfaste des réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux, nouveau terrain de chasse des recruteurs

Ce cas extrême confirme une tendance de fond : internet est devenu le principal vecteur de radicalisation des jeunes, de plus en plus tôt. Forums, messageries cryptées, réseaux sociaux… Les recruteurs djihadistes y repèrent les profils psychologiques fragiles pour mieux les embrigader.

  • Selon un rapport, 90% des jeunes radicalisés ont été approchés sur internet
  • L’âge moyen de basculement dans l’extrémisme violent ne cesse de baisser
  • Les contenus djihadistes pullulent malgré les efforts de modération

Une prévention à renforcer d’urgence

Face à cette menace, les experts appellent à muscler en urgence les dispositifs de prévention, à commencer par l’éducation au numérique. Il s’agit d’apprendre aux enfants à détecter les pièges de la manipulation en ligne. Les parents ont aussi un rôle clé à jouer dans la surveillance des activités internet de leurs enfants. Des outils de contrôle parental existent.

Mais c’est surtout un travail de fond qui doit s’engager pour recréer du lien social réel, seul vrai rempart à l’embrigadement. Clubs de sport, activités culturelles, engagement associatif… Autant d’alternatives pour soustraire les jeunes aux sirènes du djihad digital.

Même si les faits sont graves, la justice a opté pour une approche éducative compte-tenu du très jeune âge du mis en cause. Plutôt que l’incarcération, c’est un placement dans une structure adaptée qui a été décidé, avec un suivi psychologique. Le garçon sera éloigné de sa famille le temps de sa prise en charge. Une mesure qui vise à le sortir de l’influence néfaste des réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux, nouveau terrain de chasse des recruteurs

Ce cas extrême confirme une tendance de fond : internet est devenu le principal vecteur de radicalisation des jeunes, de plus en plus tôt. Forums, messageries cryptées, réseaux sociaux… Les recruteurs djihadistes y repèrent les profils psychologiques fragiles pour mieux les embrigader.

  • Selon un rapport, 90% des jeunes radicalisés ont été approchés sur internet
  • L’âge moyen de basculement dans l’extrémisme violent ne cesse de baisser
  • Les contenus djihadistes pullulent malgré les efforts de modération

Une prévention à renforcer d’urgence

Face à cette menace, les experts appellent à muscler en urgence les dispositifs de prévention, à commencer par l’éducation au numérique. Il s’agit d’apprendre aux enfants à détecter les pièges de la manipulation en ligne. Les parents ont aussi un rôle clé à jouer dans la surveillance des activités internet de leurs enfants. Des outils de contrôle parental existent.

Mais c’est surtout un travail de fond qui doit s’engager pour recréer du lien social réel, seul vrai rempart à l’embrigadement. Clubs de sport, activités culturelles, engagement associatif… Autant d’alternatives pour soustraire les jeunes aux sirènes du djihad digital.

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