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Un Député Accusé de Harcèlement Sexuel : Scandale à l’Assemblée !

Un procès retentissant secoue actuellement le monde politique français. Pierre Cabaré, ancien député de la majorité présidentielle, comparaît devant le tribunal de Montauban pour répondre d’accusations graves : exhibition, agression et harcèlement sexuel sur son ancienne suppléante et assistante parlementaire, Lucie Schmitz. Les révélations de ce procès jettent une lumière crue sur les dérives qui peuvent avoir lieu dans les plus hautes sphères du pouvoir.

Un élu aux deux visages

Tout avait pourtant bien commencé pour Pierre Cabaré. Élu député de Haute-Garonne en 2017 sous l’étiquette de la République En Marche, le parti présidentiel, il semblait promis à un bel avenir politique. Comble de l’ironie, il occupait même le poste de vice-président de la commission des droits des femmes à l’Assemblée Nationale. Mais derrière cette façade respectable se cachait selon l’accusation un tout autre personnage.

D’après les éléments de l’enquête, Pierre Cabaré aurait imposé à sa collaboratrice un harcèlement constant, ponctué de remarques sexistes et dégradantes. « Est-ce que t’es bonne ? », « Est-ce que t’aimes sucer ? » : telles sont les questions crues que ce député aurait osé poser à son assistante, la qualifiant même régulièrement de « salope ». Au-delà des mots blessants, le député est aussi accusé de gestes déplacés comme des mains aux fesses.

L’épisode du short

Mais l’épisode le plus choquant concerne ce qu’il se serait produit lors d’un déplacement sur le bassin d’Arcachon. Devant Lucie Schmitz médusée, Pierre Cabaré aurait tout simplement retiré son short en lâchant : « J’ai des grosses couilles ! ». Des propos et un comportement en totale contradiction avec les missions d’un élu censé défendre la cause des femmes.

Je ne parle jamais de mes couilles !

– Pierre Cabaré, l’ancien député accusé, lors de son procès.

Face à ces accusations accablantes, le principal intéressé a choisi la stratégie de la négation en bloc. Non, il n’aurait jamais prononcé de tels propos ni eu de tels gestes. Oui, tout ceci ne serait que diffamation et calomnie. Reste que les témoignages semblent sérieux et concordants, et que la réputation sulfureuse de Pierre Cabaré n’est plus à faire dans les travées du palais Bourbon.

Une suppléante sous pression

De son côté, Lucie Schmitz a vécu un véritable calvaire pendant des mois. Sous la coupe d’un supérieur hiérarchique tout puissant, elle a enduré ce harcèlement quotidien en serrant les dents, craignant pour son avenir professionnel si elle osait parler. Cette jeune femme brillante qui rêvait de s’engager en politique a vu ses espoirs fracassés.

  • Une situation d’emprise et d’abus de pouvoir
  • Des propos et comportements intolérables
  • Une victime sous le choc et traumatisée

Ce procès est l’occasion pour elle de faire enfin entendre sa voix et de demander justice. Car au-delà de son cas personnel, c’est bien la question du sexisme et des violences faites aux femmes en politique qui est posée. Combien d’autres assistantes doivent encore subir ce genre de pressions en silence ?

L’Assemblée face à ses démons

Pour l’institution politique, c’est une nouvelle affaire embarrassante qui vient ternir son image. Régulièrement secouée par des scandales de harcèlement ou d’agressions sexuelles, l’Assemblée Nationale doit de toute urgence faire le ménage dans ses rangs et mettre en place une politique de tolérance zéro face à ces agissements.

Il en va de la crédibilité de la représentation nationale, mais aussi de la nécessaire exemplarité que sont en droit d’attendre les citoyens de la part de leurs élus. L’époque des barons locaux intouchables est révolue. À l’heure de #MeToo, le monde politique doit lui aussi rendre des comptes.

Le procès de Pierre Cabaré constitue donc un test majeur. Au-delà du sort individuel de cet élu, c’est un signal fort qui doit être envoyé : les responsables politiques ne sont pas au-dessus des lois et doivent eux aussi répondre de leurs actes devant la justice. Un principe élémentaire en démocratie.

Toute la lumière doit être faite sur cette affaire sordide. Et si les faits sont avérés, une condamnation exemplaire doit être prononcée. Car il en va aussi de l’avenir de notre vie politique : de plus en plus de jeunes, et notamment de jeunes femmes, aspirent à s’engager pour l’intérêt général. Elles doivent pouvoir le faire dans un environnement sain, respectueux et dénué de toute forme de violence ou de pression à caractère sexiste ou sexuel.

Ce procès peut constituer un électrochoc et un point de départ pour une véritable révolution des mentalités et des pratiques au sein du monde politique. Pour que les affaires de harcèlement ne fassent plus jamais la Une et que les citoyens puissent à nouveau croire en leurs élus. Le chemin sera long, mais le combat en vaut la peine.

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