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Un Complot Iranien Visant un Ex-Ministre Canadien Déjoué

Le Canada a échappé de peu à un drame : les services secrets ont contrecarré un projet d'assassinat iranien visant un ancien ministre et défenseur des droits de l'Homme. Découvrez les dessous de cette affaire qui ébranle les relations entre Ottawa et Téhéran.

Une source anonyme a révélé au journal Globe and Mail qu’un complot iranien visant à éliminer l’ancien ministre canadien de la Justice, Irwin Cotler, a été déjoué in extremis par les autorités canadiennes la semaine dernière. Cet avocat de 84 ans, connu pour son engagement en faveur des droits humains et son soutien à Israël, s’est attiré les foudres de Téhéran en militant pour que les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, soient placés sur la liste des entités terroristes du Canada.

Selon les informations obtenues, M. Cotler aurait été informé fin octobre qu’il risquait d’être assassiné sous 48 heures par des agents iraniens. Cette nouvelle tentative d’assassinat sur le sol canadien met en lumière les tensions croissantes entre Ottawa et Téhéran, alors que le Canada a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran il y a plus d’une décennie.

Un ancien ministre dans le viseur de Téhéran

Irwin Cotler, figure emblématique de la défense des droits de l’Homme, n’en est pas à sa première confrontation avec le régime iranien. Ministre de la Justice de 2003 à 2006, il n’a cessé depuis de dénoncer les violations des libertés fondamentales perpétrées par la République islamique. Son combat pour faire inscrire les Gardiens de la Révolution sur la liste noire du Canada lui a valu l’inimitié de Téhéran.

Bien que retiré de la vie politique depuis 2015, l’octogénaire est resté très actif au sein de nombreuses associations militant pour les droits humains à travers le monde. Une prise de position qui, selon des sources proches du dossier, aurait motivé l’Iran à vouloir le réduire au silence de manière définitive.

Une protection policière renforcée

Face à la menace, les autorités canadiennes ont décidé de renforcer la protection policière dont bénéficiait déjà Irwin Cotler depuis un peu plus d’un an. Une mesure prise à la suite des attaques menées le 7 octobre 2023 en Israël par des commandos du Hamas depuis la bande de Gaza.

Le nom de l’ancien ministre serait également apparu dans une enquête américaine autour de la tentative d’assassinat en 2022 de la journaliste et dissidente irano-américaine Masih Alinejad, à New York. Des éléments qui témoignent de l’acharnement du régime des mollahs à l’encontre de ses opposants, même lorsque ceux-ci ont trouvé refuge à l’étranger.

Ottawa et Téhéran : une relation sous haute tension

Ce nouveau développement survient alors que les relations entre le Canada et l’Iran n’ont cessé de se détériorer ces dernières années. Ottawa, qui a rompu ses liens diplomatiques avec Téhéran en 2011, a franchi un nouveau cap en juin dernier en plaçant les Gardiens de la Révolution sur sa liste noire.

En agissant ainsi, le Canada accuse le régime islamique de faire “preuve de mépris pour les droits humains” et de vouloir “déstabiliser l’ordre international”.

– Une source proche du dossier

Une décision qui n’a fait qu’attiser les tensions entre les deux pays, alors que l’Iran est déjà accusé de bafouer les droits fondamentaux de sa population et de soutenir le terrorisme à l’échelle mondiale.

La diaspora iranienne sous pression

Au-delà du cas d’Irwin Cotler, c’est toute la diaspora iranienne installée au Canada qui se retrouve dans une situation délicate. Nombreux sont ceux qui, comme l’ancien ministre, ont fui le régime des mollahs pour trouver refuge à l’étranger et continuer à militer pour un Iran libre et démocratique.

Mais la menace qui pèse désormais sur eux montre que le bras de Téhéran peut les atteindre même à des milliers de kilomètres de leur pays d’origine. Un constat alarmant qui souligne l’importance pour le Canada de rester vigilant face aux agissements de la République islamique sur son territoire.

Vers une réponse ferme d’Ottawa ?

Face à ce nouveau défi, les autorités canadiennes se retrouvent confrontées à un dilemme : comment protéger efficacement les opposants iraniens réfugiés sur leur sol tout en évitant une escalade des tensions avec Téhéran ?

Si le gouvernement Trudeau a jusqu’ici privilégié la voie diplomatique, il n’est pas exclu qu’Ottawa décide de durcir le ton face à ce qu’il considère comme une ingérence inacceptable de l’Iran dans ses affaires intérieures. Des sanctions ciblées contre des responsables iraniens, voire l’expulsion de diplomates, pourraient ainsi être envisagées dans les prochaines semaines.

Une chose est sûre : en s’attaquant à une figure aussi respectée qu’Irwin Cotler, l’Iran a franchi une ligne rouge qui pourrait lui coûter cher sur la scène internationale. Reste à savoir si le Canada saura saisir cette occasion pour affirmer avec force son attachement aux valeurs de liberté et de démocratie face à un régime qui les piétine chaque jour un peu plus.

Bien que retiré de la vie politique depuis 2015, l’octogénaire est resté très actif au sein de nombreuses associations militant pour les droits humains à travers le monde. Une prise de position qui, selon des sources proches du dossier, aurait motivé l’Iran à vouloir le réduire au silence de manière définitive.

Une protection policière renforcée

Face à la menace, les autorités canadiennes ont décidé de renforcer la protection policière dont bénéficiait déjà Irwin Cotler depuis un peu plus d’un an. Une mesure prise à la suite des attaques menées le 7 octobre 2023 en Israël par des commandos du Hamas depuis la bande de Gaza.

Le nom de l’ancien ministre serait également apparu dans une enquête américaine autour de la tentative d’assassinat en 2022 de la journaliste et dissidente irano-américaine Masih Alinejad, à New York. Des éléments qui témoignent de l’acharnement du régime des mollahs à l’encontre de ses opposants, même lorsque ceux-ci ont trouvé refuge à l’étranger.

Ottawa et Téhéran : une relation sous haute tension

Ce nouveau développement survient alors que les relations entre le Canada et l’Iran n’ont cessé de se détériorer ces dernières années. Ottawa, qui a rompu ses liens diplomatiques avec Téhéran en 2011, a franchi un nouveau cap en juin dernier en plaçant les Gardiens de la Révolution sur sa liste noire.

En agissant ainsi, le Canada accuse le régime islamique de faire “preuve de mépris pour les droits humains” et de vouloir “déstabiliser l’ordre international”.

– Une source proche du dossier

Une décision qui n’a fait qu’attiser les tensions entre les deux pays, alors que l’Iran est déjà accusé de bafouer les droits fondamentaux de sa population et de soutenir le terrorisme à l’échelle mondiale.

La diaspora iranienne sous pression

Au-delà du cas d’Irwin Cotler, c’est toute la diaspora iranienne installée au Canada qui se retrouve dans une situation délicate. Nombreux sont ceux qui, comme l’ancien ministre, ont fui le régime des mollahs pour trouver refuge à l’étranger et continuer à militer pour un Iran libre et démocratique.

Mais la menace qui pèse désormais sur eux montre que le bras de Téhéran peut les atteindre même à des milliers de kilomètres de leur pays d’origine. Un constat alarmant qui souligne l’importance pour le Canada de rester vigilant face aux agissements de la République islamique sur son territoire.

Vers une réponse ferme d’Ottawa ?

Face à ce nouveau défi, les autorités canadiennes se retrouvent confrontées à un dilemme : comment protéger efficacement les opposants iraniens réfugiés sur leur sol tout en évitant une escalade des tensions avec Téhéran ?

Si le gouvernement Trudeau a jusqu’ici privilégié la voie diplomatique, il n’est pas exclu qu’Ottawa décide de durcir le ton face à ce qu’il considère comme une ingérence inacceptable de l’Iran dans ses affaires intérieures. Des sanctions ciblées contre des responsables iraniens, voire l’expulsion de diplomates, pourraient ainsi être envisagées dans les prochaines semaines.

Une chose est sûre : en s’attaquant à une figure aussi respectée qu’Irwin Cotler, l’Iran a franchi une ligne rouge qui pourrait lui coûter cher sur la scène internationale. Reste à savoir si le Canada saura saisir cette occasion pour affirmer avec force son attachement aux valeurs de liberté et de démocratie face à un régime qui les piétine chaque jour un peu plus.

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