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Un chauffard sous cocaïne écope d’un an de bracelet électronique

Sans permis et sous cocaïne, Sidi Ahmed percute une automobiliste et l'insulte avant de prendre la fuite à Alès. Le chauffard récidiviste écope d'un an avec bracelet électronique. Son véhicule est confisqué. Découvrez les détails de cette affaire.

Sidi Ahmed, un homme de 40 ans déjà connu pour des faits similaires, a été condamné jeudi par le tribunal d’Alès à un an de prison avec bracelet électronique suite à un accident et un délit de fuite. Le 19 octobre dernier, place de Belgique à Alès, le prévenu qui roulait sur la mauvaise voie de circulation a percuté une automobiliste. Au lieu de s’enquérir de l’état de sa victime, le chauffard s’est porté à sa hauteur pour l’insulter violemment avant de prendre la fuite.

Un motard témoin de la scène a pris en chasse le fuyard, permettant aux policiers de l’interpeller grâce à la plaque d’immatriculation retrouvée sur les lieux du choc. Il s’est avéré que Sidi Ahmed, paysagiste de profession, roulait sans permis et sans assurance. Le test de dépistage des stupéfiants s’est révélé positif à la cocaïne.

Un prévenu qui tente de s’expliquer devant le tribunal

Face aux magistrats, l’homme a tenté de justifier son comportement :

Je suis parti pour aller au travail, je me suis retrouvé en prison. J’avais un chantier à finir, je suis parti sans mes lunettes. J’étais au mauvais endroit au mauvais moment. Je demande pardon à la victime. Je reconnais les faits, mais pas les insultes.

Sidi Ahmed, le prévenu

Le chauffard a expliqué avoir paniqué après l’accident en raison de son défaut de permis. Il affirme ne pas avoir pris la fuite mais simplement “poussé la voiture un peu plus loin”. Des propos qui n’ont pas convaincu le tribunal au vu des éléments à charge.

Un an de bracelet électronique et confiscation du véhicule

Compte tenu de ses antécédents judiciaires, Sidi Ahmed a écopé d’un an de prison aménagé sous bracelet électronique. Son véhicule a par ailleurs été confisqué. Une peine adaptée pour cet homme se décrivant comme “dépressif et diabétique”, tentant d’apitoyer le tribunal en s’administrant un médicament de type Ventoline à l’audience.

Ce jugement envoie un message clair à tous les chauffards qui sèment le danger sur les routes en conduisant sous l’emprise de stupéfiants et sans permis. Les suites judiciaires peuvent être lourdes, combinant enfermement, suivi strict et sanctions sur les biens. Espérons que cette condamnation sera l’électrochoc qui poussera le coupable à modifier durablement son comportement pour ne plus faire de nouvelles victimes.

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