Un véritable séisme vient de secouer le monde de la télévision japonaise. Masahiro Nakai, 52 ans, star adulée du petit écran et ex-membre du légendaire boys band SMAP, a annoncé mettre un terme définitif à sa carrière suite à des accusations d’inconduite sexuelle. Une décision brutale et inattendue pour cette figure incontournable du PAF nippon.
Selon des sources proches du dossier, le scandale aurait éclaté fin 2023 lorsqu’une femme a accusé le présentateur vedette d’avoir commis un acte sexuel sans son consentement. Pour étouffer l’affaire et éviter un procès retentissant, Nakai aurait versé à sa victime présumée la somme faramineuse de 90 millions de yens, soit environ 560 000 euros.
Une carrière brisée en un instant
Malgré cette tentative désespérée de préserver sa réputation, l’information a fuité dans les médias début décembre, provoquant une déferlante de réactions indignées. En quelques jours à peine, celui qui régnait en maître sur le petit écran depuis près de 30 ans a vu son empire s’effondrer comme un château de cartes.
Ses émissions phares ont été suspendues les unes après les autres, tandis que ses sponsors historiques comme Toyota ou McDonald’s annonçaient retirer en catastrophe leurs publicités de la chaîne Fuji TV qui l’employait. Face à ce déferlement médiatique, le présentateur déchu n’a eu d’autre choix que de jeter l’éponge.
J’ai mis fin à toutes les discussions avec les chaînes de télévision, les stations de radio et les sponsors concernant mon départ, ma révocation et l’annulation de mon contrat.
Je continuerai à faire face à tous les problèmes avec sincérité et à y répondre de tout cœur. Je suis le seul responsable de la situation.
Extrait du communiqué de Masahiro Nakai à ses fans
Un » problème sexuel » qui coûte cher
Si le montant de l’indemnisation versée à la victime présumée peut sembler astronomique, il reflète l’ampleur des dégâts pour l’image et la carrière de l’ex-idole. Celui que tout le Japon adulait n’est plus aujourd’hui qu’un paria, contraint de disparaître de la vie publique dans l’opprobre et le déshonneur.
Car au pays du Soleil Levant, où la réputation est sacrée, même le soupçon d’un scandale suffit à briser net une carrière. Et les révélations sordides sur les agissements de Nakai ont définitivement entaché son image de gendre idéal.
Le milieu du divertissement nippon ébranlé
Cette affaire retentissante intervient quelques mois seulement après les aveux glaçants de la toute puissante agence Johnny & Associates. En septembre dernier, l’empire qui a fait la pluie et le beau temps sur la J-pop pendant des décennies a reconnu que son défunt fondateur Johnny Kitagawa avait abusé sexuellement de jeunes recrues pendant plus de 40 ans.
Avec la chute de Masahiro Nakai, c’est tout le milieu du show-business japonais qui vacille sur ses bases, ébranlé par des affaires sordides longtemps passées sous silence. Car dans les coulisses chatoyantes du divertissement, il semblerait que les prédateurs sexuels aient eu la partie belle pendant bien trop longtemps.
Ce scandale est un véritable séisme qui remet en question tout le système du divertissement japonais. Il est temps que la lumière soit faite sur ces agissements inqualifiables et que les coupables soient punis.
Déclare un producteur de télévision sous couvert d’anonymat
L’heure des comptes a sonné
Si la mise à la retraite forcée de Masahiro Nakai sonne comme un coup de tonnerre, elle pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg. Car au pays du Soleil Levant, d’autres langues commencent à se délier pour dénoncer les abus trop longtemps tus.
Des témoignages anonymes font état de « pratiques répandues » et de « secrets de polichinelle » dans l’industrie nippone du spectacle. Des révélations explosives qui pourraient faire d’autres victimes collatérales parmi les stars adulées des foules.
Une chose est sûre : avec la disgrâce de Nakai, c’est tout un système bâti sur l’omerta et les privilèges qui se fissure. Au Japon, l’heure des comptes semble avoir sonné pour les prédateurs du show-business. Et le ménage promet d’être douloureux dans les coulisses du divertissement.