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Un Avion Air France Contraint à un Atterrissage D’urgence

Un Airbus A318 d'Air France a été forcé de faire demi-tour et d'atterrir en urgence seulement 17 minutes après son décollage de Paris. Un dysfonctionnement de pressurisation serait en cause. L'équipage a réagi rapidement pour assurer la sécurité des passagers. Que s'est-il passé exactement ?

Une situation inhabituelle et stressante s’est produite le vendredi 3 janvier dernier. Seulement 17 minutes après avoir quitté le sol parisien, un avion d’Air France à destination de Barcelone a été contraint de faire demi-tour et d’effectuer un atterrissage d’urgence à l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Un incident qui soulève des questions sur la sécurité aérienne et les procédures d’urgence.

Un vol Paris-Barcelone interrompu en plein vol

L’Airbus A318, immatriculé F-GUGD, devait assurer la liaison AF1448 entre les capitales française et catalane ce vendredi soir. Il a décollé de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle à 21h45. Mais très rapidement, environ un quart d’heure après avoir quitté le sol, l’équipage a détecté un problème et pris la décision de revenir se poser immédiatement.

D’après une source proche du dossier, le commandant de bord a rapporté un dysfonctionnement du système de pressurisation de la cabine. Un incident technique sérieux qui peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé des passagers et de l’équipage s’il n’est pas géré à temps. La pressurisation permet en effet de maintenir des conditions atmosphériques supportables pour l’organisme malgré l’altitude de vol élevée.

Une procédure d’urgence déclenchée

Face à cette panne, les pilotes ont immédiatement appliqué la procédure de descente d’urgence. Ils ont entamé un virage pour faire demi-tour tout en perdant rapidement de l’altitude. Les masques à oxygène sont alors tombés automatiquement dans la cabine pour pallier le manque de pression.

Selon nos informations, l’atterrissage s’est déroulé sans encombre à 22h12, soit à peine 30 minutes après le décollage. L’appareil a été pris en charge par les équipes au sol et les pompiers de l’aéroport par précaution. Plus de peur que de mal heureusement, aucun blessé n’est à déplorer parmi les occupants de l’avion.

Les passagers pris en charge

Les voyageurs ont été débarqués et pris en charge dans le terminal. La compagnie Air France s’est organisée pour les réacheminer vers Barcelone le plus rapidement possible. Le vol retour qui devait être assuré par le même appareil a lui aussi été annulé.

Un porte-parole d’Air France a tenu à souligner que « la sécurité des clients et des équipages est l’impératif absolu » de la compagnie. L’appareil restera au sol le temps d’identifier précisément l’origine de cette défaillance et d’effectuer les réparations nécessaires. Il ne revolera qu’après avoir obtenu le feu vert des équipes de maintenance.

Quels risques en cas de dépressurisation ?

Les avions de ligne volent généralement à des altitudes comprises entre 10 000 et 12 000 mètres. À cette hauteur, la pression atmosphérique est très basse, tout comme la quantité d’oxygène disponible. Des conditions incompatibles avec la vie qui nécessitent donc une pressurisation artificielle de la cabine.

En cas de perte brutale de cette pressurisation, les passagers et l’équipage peuvent souffrir d’hypoxie (manque d’oxygène) qui entraîne vertiges, maux de tête, troubles visuels voire perte de connaissance et problèmes cardiaques. Autre risque : les fortes variations de pression peuvent provoquer des douleurs aux tympans, voire des lésions irréversibles de l’oreille interne.

La procédure d’urgence, avec descente rapide vers une altitude respirable et utilisation des masques à oxygène, vise justement à protéger les occupants de l’avion le temps de se poser. Un scénario heureusement rare, les avions modernes étant dotés de systèmes très fiables.

Des précédents marquants

Si les dépressurisations fatales sont quasi-inexistantes dans l’aviation commerciale moderne, quelques accidents ont marqué les esprits par le passé. Le plus célèbre est sans doute celui du vol Helios Airways 522 en 2005. Une erreur de maintenance avait conduit à une dépressurisation non détectée, plongeant passagers et équipage dans l’inconscience. L’avion avait continué à voler en pilote automatique avant de s’écraser, faute de carburant, faisant 121 morts.

Plus récemment, en avril 2018, une femme avait été partiellement aspirée hors de l’appareil après le bris d’un hublot sur un vol Southwest Airlines aux États-Unis. Un incident rarissime qui avait entraîné une dépressurisation explosive et la mort de la passagère.

Des drames qui restent exceptionnels. L’incident du vol Air France de vendredi dernier montre au contraire l’efficacité des procédures de sécurité et la réactivité des équipages pour répondre à ce type de panne, fort heureusement sans conséquence cette fois-ci. Une enquête devra déterminer les causes exactes de ce dysfonctionnement pour éviter qu’il ne se reproduise.

Les passagers pris en charge

Les voyageurs ont été débarqués et pris en charge dans le terminal. La compagnie Air France s’est organisée pour les réacheminer vers Barcelone le plus rapidement possible. Le vol retour qui devait être assuré par le même appareil a lui aussi été annulé.

Un porte-parole d’Air France a tenu à souligner que « la sécurité des clients et des équipages est l’impératif absolu » de la compagnie. L’appareil restera au sol le temps d’identifier précisément l’origine de cette défaillance et d’effectuer les réparations nécessaires. Il ne revolera qu’après avoir obtenu le feu vert des équipes de maintenance.

Quels risques en cas de dépressurisation ?

Les avions de ligne volent généralement à des altitudes comprises entre 10 000 et 12 000 mètres. À cette hauteur, la pression atmosphérique est très basse, tout comme la quantité d’oxygène disponible. Des conditions incompatibles avec la vie qui nécessitent donc une pressurisation artificielle de la cabine.

En cas de perte brutale de cette pressurisation, les passagers et l’équipage peuvent souffrir d’hypoxie (manque d’oxygène) qui entraîne vertiges, maux de tête, troubles visuels voire perte de connaissance et problèmes cardiaques. Autre risque : les fortes variations de pression peuvent provoquer des douleurs aux tympans, voire des lésions irréversibles de l’oreille interne.

La procédure d’urgence, avec descente rapide vers une altitude respirable et utilisation des masques à oxygène, vise justement à protéger les occupants de l’avion le temps de se poser. Un scénario heureusement rare, les avions modernes étant dotés de systèmes très fiables.

Des précédents marquants

Si les dépressurisations fatales sont quasi-inexistantes dans l’aviation commerciale moderne, quelques accidents ont marqué les esprits par le passé. Le plus célèbre est sans doute celui du vol Helios Airways 522 en 2005. Une erreur de maintenance avait conduit à une dépressurisation non détectée, plongeant passagers et équipage dans l’inconscience. L’avion avait continué à voler en pilote automatique avant de s’écraser, faute de carburant, faisant 121 morts.

Plus récemment, en avril 2018, une femme avait été partiellement aspirée hors de l’appareil après le bris d’un hublot sur un vol Southwest Airlines aux États-Unis. Un incident rarissime qui avait entraîné une dépressurisation explosive et la mort de la passagère.

Des drames qui restent exceptionnels. L’incident du vol Air France de vendredi dernier montre au contraire l’efficacité des procédures de sécurité et la réactivité des équipages pour répondre à ce type de panne, fort heureusement sans conséquence cette fois-ci. Une enquête devra déterminer les causes exactes de ce dysfonctionnement pour éviter qu’il ne se reproduise.

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