Un procès choquant se déroule actuellement près de Londres, où un Américain de 57 ans est accusé d’avoir commis des actes innommables sur une fillette française en vacances avec sa famille. Les détails de l’affaire font froid dans le dos.
Une rencontre qui tourne au cauchemar
Le 22 avril dernier, la petite fille de 9 ans avait perdu de vue ses parents aux abords du célèbre magasin Harrods à Londres. C’est alors que l’accusé, Robert Prussak, un ancien pilote de l’armée américaine, l’aurait approchée. Prétextant vouloir l’aider, il l’aurait en réalité conduite chez lui.
Là, selon l’accusation, il lui aurait fait boire de l’eau au goût “amer”, contenant en fait un puissant sédatif, la diphénhydramine. Un échantillon d’urine de l’enfant a en effet révélé la présence de cette substance. Une fois la fillette droguée, Prussak l’aurait agressée sexuellement dans un parc.
L’accusé nie en bloc
Face à la justice, l’ex-pilote a affirmé avoir simplement voulu aider la fillette perdue, en pensant à ses propres filles. Il explique l’avoir emmenée chez lui à cause d’une forte pluie, avec l’intention de la ramener à ses parents ensuite. Des explications qui peinent à convaincre au vu des preuves accablantes.
J’ai pensé à mes filles, qui ont quelques années de plus qu’elle, et je me suis dit que si elles étaient perdues dans une grande ville, je ne voudrais pas qu’elles se retrouvent seules.
– Robert Prussak, accusé
Un témoignage glaçant
Lors de son audition, la petite fille a décrit avoir bu une eau au goût “amer” avant d’être agressée. Un récit poignant et bouleversant qui ne laisse guère de doute sur la culpabilité de l’accusé. Comment un adulte peut-il infliger cela à un enfant innocent, qui plus est loin de chez lui et de sa famille ?
Un procès très suivi
L’affaire suscite une vive émotion et indignation, bien au-delà des frontières. De nombreux médias internationaux suivent ce procès hors norme opposant un ex-militaire américain et une enfant française. Le verdict, très attendu, pourrait faire jurisprudence dans les affaires de crimes sexuels sur mineurs.
En attendant, la petite fille et sa famille tentent de se reconstruire après ce traumatisme indicible vécu pendant ce qui aurait dû être d’insouciantes vacances. Espérons que la justice sera rendue et qu’un tel calvaire ne se reproduira plus.
