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Un Afghan sympathisant de Daesh planifiait un attentat le jour des élections US

Un Afghan sympathisant de Daesh, entré aux USA en 2021, projetait de commettre un attentat sanglant le jour des élections. Le FBI l'a arrêté in extremis alors qu'il s'apprêtait à acheter des armes. Découvrez les détails de ce complot terrifiant qui aurait pu virer au carnage...

Un attentat sanglant qui visait à semer la terreur le jour des élections américaines, voilà ce qu’un migrant afghan sympathisant de Daesh planifiait avant d’être arrêté in extremis par le FBI. Les détails de ce complot glaçant, déjoué de justesse, font froid dans le dos.

Un Afghan infiltré aux États-Unis depuis 2021

Nasir Ahmad Tawhedi, 27 ans, est entré sur le territoire américain en septembre 2021 avec sa femme et leur bébé d’un an. Installé dans l’Oklahoma, cet Afghan nourrissait en réalité de sombres desseins. Les enquêteurs ont en effet découvert qu’il consultait régulièrement la propagande de l’État Islamique sur internet.

Un projet d’attentat le jour des élections

Mais Tawhedi ne comptait pas s’arrêter à la simple consultation de contenus extrémistes. Sur la messagerie Telegram, il était en contact avec un recruteur de Daesh avec qui il échangeait sur ses sinistres projets :

  • Se procurer des armes
  • Renvoyer sa famille en Afghanistan
  • Commettre un massacre le jour du scrutin présidentiel

Son objectif ? Frapper les États-Unis en plein coeur de leur démocratie en ciblant les files d’électeurs devant les bureaux de vote. Un scénario cauchemardesque.

Interpellé lors de l’achat d’armes

Heureusement, le FBI suivait Tawhedi à la trace. Lundi, l’Afghan a été interpellé avec son beau-frère mineur lors d’une rencontre avec des agents infiltrés. Les deux hommes s’apprêtaient à acheter des fusils d’assaut et des munitions. Un arsenal qui aurait pu faire un carnage le jour J…

Cet Afghan était déterminé à passer à l’acte. Nous avons évité le pire.

Un enquêteur du FBI

La menace djihadiste toujours présente

Ce complot déjoué rappelle que la menace djihadiste plane toujours sur les démocraties occidentales. Malgré la chute du “califat” de l’EI, l’idéologie mortifère de Daesh continue d’inspirer des loups solitaires prêts à semer la terreur. Aux États-Unis, les services antiterroristes restent sur le qui-vive à l’approche des élections, craignant de nouvelles tentatives pour ébranler le scrutin.

Une fois de plus, le pire a été évité de justesse. Mais pour combien de temps encore ? La vigilance est plus que jamais de mise face à la menace protéiforme de l’islamisme radical. Même sur son propre sol, l’Amérique n’est pas à l’abri comme le montre cette affaire inquiétante.

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