Le soleil d’automne éclairait à peine la tour Eiffel en ce dimanche matin du 13 octobre. Pourtant, un rayon d’espoir brillait intensément au cœur de Paris. Valentin, un adolescent de 17 ans, venait de franchir la ligne d’arrivée des 20 km de Paris. Un exploit extraordinaire quand on sait que le jeune homme est né avec une infirmité motrice cérébrale le privant de l’usage de ses jambes. Mais aidé d’un exosquelette robotisé, avec lequel il s’entraîne depuis 3 ans, Valentin a pu réaliser son rêve : marcher et courir comme les autres.
Un ado combatif et des parents déterminés
Derrière la performance physique de Valentin se cache l’histoire d’un combat acharné. Celui d’un ado qui refuse de se laisser enfermer par son handicap. Et celui de parents qui remuent ciel et terre pour offrir à leur fils les meilleures chances de progresser.
“On se bat depuis des années pour que Valentin ait accès aux thérapies les plus adaptées”, confie sa mère, émue aux larmes à l’arrivée.
Depuis 3 ans, le jeune homme s’entraîne plusieurs fois par semaine avec l’exosquelette Wandercraft. Une prouesse technologique qui lui permet de retrouver la station debout et d’enchaîner les pas, malgré sa paralysie.
Une prouesse technologique porteuse d’espoir
Au delà de la performance individuelle, la participation de Valentin aux 20 km de Paris en exosquelette est porteuse d’un message fort. Celui que les progrès de la robotique médicale ouvrent des perspectives inespérées pour les personnes en situation de handicap moteur.
“C’est un symbole extraordinaire, s’enthousiasme un spécialiste. Cela montre que les exosquelettes peuvent permettre à des personnes paralysées de remarcher, de se réinsérer socialement. La technologie repousse les limites du possible.”
Même s’il reste du chemin à parcourir avant une démocratisation de ces équipements, l’exploit réalisé par ce jeune tétraplégique montre la voie. Celle d’une médecine de la réparation qui redonne espoir et dignité.
Un symbole fort d’inclusion
Au-delà des prouesses médicales, voir Valentin franchir la ligne d’arrivée d’une course populaire au milieu des autres participants valides est aussi un formidable symbole d’inclusion. Un pied de nez au handicap et aux barrières qu’il dresse.
“C’est une merveilleuse image d’intégration et de dépassement de soi, souligne un proche de la famille. Valentin montre que le sport et les défis sont accessibles à tous, quelle que soit sa condition physique.”
Un beau message d’espoir à méditer par tous ceux qui doutent parfois de leurs propres limites.
