L’avenir judiciaire de Donald Trump pourrait prendre un nouveau tournant inattendu. Après sa victoire écrasante à l’élection présidentielle de 2024, le procureur spécial chargé de l’affaire des ingérences électorales de 2020 serait sur le point de recommander l’abandon des poursuites fédérales à son encontre.
Le retour triomphal de Trump malgré les scandales
Malgré les multiples controverses et enquêtes pesant sur lui, Donald Trump a réussi l’exploit de remporter une nouvelle fois la présidence des États-Unis face à Kamala Harris le 5 novembre dernier. Une victoire écrasante, lui apportant 312 grands électeurs et la majorité dans les deux chambres du Congrès.
Ce retour triomphal à la Maison-Blanche semble désormais lui offrir une immunité judiciaire inespérée. En effet, selon des sources proches du dossier, le procureur spécial Jack Smith s’apprêterait à demander l’abandon des poursuites fédérales visant Trump pour ingérence électorale en 2020.
Une décision motivée par le statut présidentiel
Pour justifier ce revirement, le procureur s’appuierait sur une politique du ministère de la Justice vieille de plus de 50 ans, stipulant qu’un président en exercice ne peut être poursuivi. Bien que la situation d’un candidat élu alors qu’il est visé par des charges soit inédite, cette règle s’appliquerait de facto.
La décision prise aujourd’hui par le ministère de la Justice met fin aux affaires fédérales inconstitutionnelles engagées contre le président Trump et constitue une victoire majeure pour l’État de droit.
Steven Cheung, porte-parole de Donald Trump
Des accusations d’ingérence jamais prouvées
Depuis sa défaite en 2020, Donald Trump n’a cessé de dénoncer des fraudes massives ayant selon lui entaché le scrutin, sans toutefois apporter de preuves tangibles. Des allégations balayées par de multiples recomptages et décisions de justice, mais ayant contribué à la remise en cause du processus électoral par une partie de l’opinion.
Malgré l’absence d’éléments probants, le milliardaire républicain est resté dans le collimateur de la justice pour ses pressions visant à inverser les résultats dans plusieurs États-clés. Des agissements aujourd’hui sur le point d’être effacés par son nouveau mandat.
L’ombre des autres affaires judiciaires
Si l’abandon des poursuites pour ingérence électorale se confirme, Donald Trump n’en aura pas pour autant fini avec ses déboires judiciaires. Plusieurs enquêtes, notamment sur ses affaires, ses déclarations fiscales ou encore l’assaut du Capitole, restent en cours.
Mais sa nouvelle position lui offre une marge de manœuvre inédite pour tenter d’enterrer ces dossiers embarrassants. Certains observateurs craignent des pressions sur les procureurs, voire des grâces présidentielles pour ses proches impliqués. Une perspective qui fait frémir ses opposants.
Une fois de plus, Donald Trump semble en passe de déjouer les pronostics et d’échapper aux griffes de la justice. Son retour fracassant à la Maison-Blanche, malgré les innombrables polémiques, a de quoi laisser perplexe. Reste à voir jusqu’où le mènera cette nouvelle immunité et quelles en seront les conséquences pour la démocratie américaine.
