L’optimisme semble de mise pour Alexander Stubb sur la capacité de Trump à négocier un accord de paix en Ukraine. Le président finlandais, présent au Forum économique de Davos, estime que le leader américain pourrait en sortir gagnant s’il parvient à ses fins.
D’après une source proche, Trump aurait déjà entamé des discussions avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Il s’apprêterait également à échanger prochainement avec Vladimir Poutine afin de trouver une issue au conflit qui déchire l’Ukraine depuis février 2022.
Un défi de taille pour la Maison Blanche
Malgré les délais ambitieux avancés par Trump, qui évoquait même initialement une résolution en 24 heures, la tâche s’annonce ardue. Stubb souligne la complexité du dossier :
Je n’envie pas l’administration Trump s’ils veulent parvenir à un accord dans une période de trois à six mois.
Pour le dirigeant finlandais, la clé sera de rallier non seulement Trump et son équipe, mais aussi la Chine, qui dispose d’un levier d’influence sur la Russie. Tout en veillant à préserver trois principes fondamentaux pour l’Ukraine : indépendance, souveraineté et intégrité territoriale.
Sur ce dernier point, Stubb admet la difficulté, sans pour autant vouloir céder du terrain. Il insiste :
Le point de départ pour nous, c’est : pas de paix sans l’Ukraine, et pas de paix sans l’Europe.
L’Ukraine et l’Europe, acteurs incontournables
Si accord il y a, Stubb met en garde contre un potentiel retour de bâton pour ceux qui auraient permis sa conclusion en sacrifiant les intérêts ukrainiens. Un écueil à éviter absolument selon lui.
Il faut dire que le chef d’État finlandais, européen convaincu, prône une ligne intransigeante face à Moscou. Une posture qui a poussé son pays à rejoindre l’Otan en avril 2024, rompant avec des décennies de neutralité.
Vers une résolution durable du conflit ?
Au final, malgré les obstacles, l’implication de Trump pourrait bien faire bouger les lignes. Reste à savoir si les différentes parties prenantes sauront trouver un terrain d’entente qui respecte les aspirations ukrainiennes.
Une chose est sûre : la communauté internationale suivra de près ces négociations qui pourraient marquer un tournant majeur dans ce conflit qui n’a que trop duré. L’espoir d’une paix durable est permis, même s’il faudra sans doute encore patienter avant de voir se dessiner une sortie de crise définitive.