En un geste audacieux qui pourrait redéfinir le fonctionnement du gouvernement américain, le président élu Donald Trump a annoncé mardi la nomination de deux éminents hommes d’affaires à la tête d’un nouveau ministère de l'”efficacité gouvernementale” : Elon Musk, l’homme le plus riche de la planète, et l’entrepreneur républicain Vivek Ramaswamy. Cette décision inattendue promet de secouer Washington jusque dans ses fondations.
Une mission ambitieuse pour démanteler la bureaucratie
Selon un communiqué de la Maison Blanche, MM. Musk et Ramaswamy auront pour tâche herculéenne de “tracer le chemin pour démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer dans les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles et restructurer les agences fédérales”. Le président Trump, confiant dans les talents de ses deux alliés de campagne, assure que leur travail va “envoyer des ondes de choc dans le système”.
Le milliardaire de la tech Elon Musk, PDG de Tesla, SpaceX et propriétaire de X (ex-Twitter), a investi plus de 100 millions de dollars dans la campagne victorieuse de Trump. Il se voit désormais confier les rênes d’un projet d’une ampleur inédite visant à rationaliser le fonctionnement de l’État fédéral américain, aux côtés de Vivek Ramaswamy, entrepreneur en biotechnologie et figure montante du Parti républicain.
Des coupes budgétaires massives en perspective
Si les trois hommes parviennent à s’entendre durablement, ils pourraient procéder à des coupes claires de l’ordre de 2000 milliards de dollars dans le budget fédéral, qui s’élève actuellement entre 6500 et 7000 milliards. De quoi faire frémir les défenseurs des programmes sociaux et des services publics !
J’ai hâte qu’Elon et Vivek fassent des changements dans la bureaucratie fédérale, avec une vision en matière d’efficacité et, en même temps, pour améliorer la vie de tous les Américains.
Donald Trump, Président des États-Unis
Objectif affiché du nouveau ministère de l'”efficacité gouvernementale” : débusquer le gaspillage et la fraude dans les dépenses publiques, dont le montant astronomique avoisinerait les 6500 milliards de dollars. “Ils vont travailler ensemble pour libérer notre économie et rendre le gouvernement des États-Unis responsable devant NOUS LE PEUPLE !”, a martelé le président Trump, renouant avec une rhétorique populiste qui a fait son succès.
Un “cadeau parfait” pour le 250e anniversaire de l’Indépendance
MM. Musk et Ramaswamy ont désormais jusqu’au 4 juillet 2026, date du 250e anniversaire de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, pour mener à bien leur mission et doter la première puissance mondiale d’un “plus petit gouvernement”. Un timing symbolique et un “cadeau parfait à l’Amérique” selon Donald Trump, qui ne manque jamais une occasion de célébrer le patriotisme américain.
Le “Doge” s’invite à la Maison Blanche
Ironie du sort, l’acronyme anglais du nouveau ministère de M. Musk, “Department of Government Efficiency”, forme le mot “Doge”. Une référence directe à la cryptomonnaie favori d’Elon Musk, le dogecoin, dont le logo s’inspire du célèbre mème internet montrant un chien shiba inu.
Après des années de “Dogemania”, le milliardaire avait annoncé un projet spatial entièrement financé en dogecoin, avant de permettre l’achat de produits Tesla avec cette cryptomonnaie décentralisée. Plus récemment, il avait brièvement utilisé l’icône du Doge comme logo de Twitter après son rachat du réseau social. Le dogecoin, initialement créé comme une blague, semble déterminé à s’inviter jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir.
Réactions contrastées à Washington
L’annonce de ces nominations a suscité des réactions contrastées dans la capitale fédérale. Si les alliés de Trump se réjouissent de cette initiative audacieuse, ses opposants dénoncent une tentative de démantèlement des services publics et des garde-fous réglementaires. Certains élus démocrates ont déjà promis une farouche résistance à ce qu’ils qualifient de “projet ultra-libéral et anti-social”.
Reste à savoir si le tandem Musk-Ramaswamy parviendra à relever le défi titanesque d’une refonte en profondeur de l’appareil d’État américain en seulement trois ans. Une chose est sûre : leur nomination à la tête de ce ministère d’un genre nouveau marque un tournant dans la relation entre le monde des affaires et le pouvoir politique aux États-Unis. L’ère de la “start-up nation” à la Maison Blanche ne fait que commencer…